LA MEDIOCRATIE AMBIANTE AMENERA-T-ELLE UNE REVOLUTION ?
Quand une majorité est obligée d’utiliser un instrument aussi brutal que le 49-3, pour un texte de loi aussi creux, ça sent la fin de règne ». C’était lors du passage en force de la Loi Travail, en 2016, quand le digne Bruno Le Maire commentait la décision d’Emmanuel Valls. Bruno Le Maire n’en est pas, il est vrai à retourner sa veste. Mais il n’est pas le seul. Son chef,, enfin son sous-chef, main du Président Macron, j ‘ai nommé Édouard Philippe avait d’ailleurs quitté les bancs de l’Assemblée Nationale, suivie des députés UMP, à l’annonce de l’utilisation du 49 alinéa 3. Sans oublier Emmanuel Macron, alors mlinistre de l’Economie qui était fou de rage de voir sa Loi croissance passer en force alors qu’il espérait faire appel à sa seule force de conviction pour convaincre l’Assemblée.
Comme quoi, la politique reste un bien curieux dénominateur commun. Mais, il faut reprendre les dizaines de revirements du grand manitou de l’Élysée pour se rendre compte que, en fin de course, nos votes ne servent à rien, et que la démocratie devient de plus en plus la médiocratie.
Comment un homme politique peut-il se regarder devant la glace tous les matins lorsqu’il n’arrête pas de se déjuger. Dans le cas du Premier Ministre on se doute qu’il ne se regarde plus dans la glace depuis qu’il a cessé de se raser, mais tout de même.
Voilà encore une bonne raison de louer les réseaux sociaux, et particulièrement twitter et facebook où les internautes n’arrêtent pas de faire le travail des journalistes « aux ordres du Pouvoir », en fouinant dans les archives pour ressortir quelques anciennes prises de paroles qui devraient les faire rougir de honte. Mais quand on accède au Pöuvoir, on oublie vite ce qu’hier on avait déclaré pour être dans le vent.
Rares sont les hommes et femmes politiques droit dans leur botte, qui ne changent pas de discours au gré du vent, au coup de menton de leur mentor de Président. Je ne les citerai pas ici pour ne pas être pris pour le facho de votre blog préféré, mais hélas, telle est la triste réalité.
Une réalité qui est en train de faire mourir notre pays, notre patrie. Mais, Bruno Le Maire l’a bien dit, en 2016 : la fin de règne approche. Et les Français ont la chance de pouvoir réagir avec les trois prochaines élections, à moins qu’une minorité d’entre eux ne force le destin en transformant leur colère en révolution.
Quand un gouvernement suit aveuglement un Président de la République aussi isolé de son peuple, tout peut arriver.
Floris de Bonneville
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