À l’approche de la Journée mondiale de la trisomie, le mardi 21 mars 2017, la Fondation Jérôme Lejeune s’inquiète de la publication imminente d’un décret relatif à un nouveau test de détection prénatale des enfants trisomiques. Cette actualité accentue le caractère d’urgence de sa mobilisation Stop Discriminating Down qui diffuse une pétition, lance une campagne sur les réseaux sociaux et prépare une conférence internationale à l’ONU.
La pétition internationale formule trois exigences aux instances en charge des Droits de l’Homme (ONU, Conseil de l’Europe, Commission Européenne) :
o Arrêter de proposer dans le cadre des programmes de santé publique le dépistage prénatal systématique de la trisomie 21 visant délibérément à la sélection ;
o Réglementer l’introduction du dépistage génétique prénatal
o Permettre l’utilisation des tests génétiques uniquement pour améliorer les soins et le bien- être, et non pour discriminer les personnes en fonction de leurs prédispositions génétiques.
« Je ne suis pas un risque, je suis un frère, un fils, un ami »
La mobilisation Stop Discriminating Down lance en France la campagne participative : « Je ne suis pas un risque, je suis un frère, un fils, un ami » sur les réseaux sociaux. Les parents peuvent envoyer (à l’adresse [email protected]) la meilleure photo de leur enfant trisomique afin de participer à la prise de conscience générale.
Une conférence internationale à l’ONU le lundi 20 mars 2017
Stop Discriminating Down organise une conférence internationale le lundi 20 mars, la veille de la Journée mondiale de la trisomie 21, à Genève. Elle vise à interpeller l’ONU sur les problèmes éthiques du dépistage prénatal des enfants trisomiques.
La Fondation Jérôme Lejeune et DownPride (Pays-Bas) ont lancé Stop Discriminating Down en janvier 2016 pour lutter contre l’eugénisme des enfants trisomiques (http://stopdiscriminatingdown.com/)
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