https://www.youtube.com/watch?v=gkeeuueURYM
Sa Majesté Bernard-Henri Lévy 1er (et dernier, pas possible qu’il y en ait d’autres comme celui-là) face à un manant passé de l’extrême-Gauche au camp patriote. Il faut voir la dignité offensée du bellâtre vieillissant, son mépris nullement voilé pour la miette de pain atterrie sur sa manche, et qui refuse de se laisser balayer. Au-delà de l’habituel et très pérenne grotesque du personnage, on sent cependant que ses certitudes généralement mal documentées (Botul, sors de ce corps !) en ont pris un coup.
Alors notre auteur du plus sublime navet de l’histoire du cinéma français (Le jour et la Nuit) n’a plus pour parade et comme étique système de contre-attaque, que le recours aux heures-les-plus-sombres… etc., etc. Années 30, Dreyfus, Doriot, tout y passe dans ce qu’il faut bien nommer bouillie obsolète et flagrant délit d’amalgame par manque total d’argument. On croule sous l’avalanche de points Godwin. Répétons donc encore une fois (pléonasme utile pourtant) à ce BHL-qui-pense-manifestement-au-billet-d’avion-pour-la-Californie-ou-autre-terre-d’exil-volontaire-susceptible-de-jouir-de-l’immense-privilège-consistant-à-l’accueillir-au-risque-de-devoir-le-supporter, que le fascisme de notre temps, le vrai, le seul, antisémite, anti-français, anti-Noirs, anti-femmes, anti-libertés, anti-tout, xénophobe et raciste jusqu’au tréfonds de son âme, ne se trouve plus, et depuis beau temps, dans des cercles où des cacochymes trémulants se remémorent le bon temps de la Milice, mais dans des lieux où la seule référence, le seul chef, la seule doctrine, la seule arme, fatale, porte le nom d’un Dieu sans la moindre compassion pour ses misérables créatures. Cochons compris.
Lu sur Riposte laïque