Cet article est dédié à tous les curieux qui ont eu mieux à faire que d’admirer le Manu le 31 à 20 heures mais qui voudraient bien savoir. Délit d’images m’a “sacrifiée” pour que je vous le raconte et pendant que Miège et les autres décapitaient des bouteilles de Champomy, en testant les nouveaux apéros fades du top des surgelés, je rigolais bien plus qu’eux.
Que le Manu soit agité du bocal, nous l’avons toujours su, tant c’est une évidence. Mais lors de ces voeux 2019, notre salarié était aussi très agité des mains, ce qui était fort pénible, nuisait à son écoute, donc à ma concentration.
Ce déplorable acteur passe d’un registre à l’autre, il s’essaye à tous, sans jamais trouver celui qui lui conférera un peu de crédibilité.
Si c’est encore Macronella qui le met en scène, elle devrait vraiment prendre une seconde retraite.
Le 10 décembre, Manu nous joua le robot statique agrippé au bureau, le 31, ce fut version clip de campagne pour les Européennes, planté devant la fenêtre, le regard habité, qu’il nous fit la leçon, sur un insupportable ton sentencieux.
Il nous a encore bien diverti de sa forfanterie l”imposteur pyromane”, pour reprendre les qualificatifs de Marine Le Pen.
Ce menteur avéré nous parla de vérité… avouez que c’est drôle. Il sait qu’il est détesté, que plus personne le croit. Il fallait le faire.
Ignorant ce qu’est le ridicule, il ne le craint pas, tout comme, il ne sait pas que nous jouons avec lui au mépriseur méprisé…
Puis il nous causa dignité, lui qui est si souvent très inconvenant, pelote le haut des bras de ses homologues, sans parler de son étreinte mémorable avec l’Antillais dealer, invective les Français… en plein rebondissements de l’affaire Benalla… Il fallait oser.
C’est ainsi que, bien planqué derrière son prompteur, notre salarié a très gravement insulté les Gilets jaunes, soutenus par 80% de ses employeurs: “n’étant en fait que les porte-voix d’une foule haineuse, s’en prennent aux élus, aux forces de l’ordre, aux journalistes, aux juifs, aux étrangers, aux homosexuels”, il a omis les canards, les dindes, les oies, les saumons, les huitres, les sapins…
Mais pas un mot sur les casseurs qui ravagent et pillent à chaque manif… Ils lui sont trop utiles…
Et pour clore, Manu nous a parlé espoir, de sa conception de l’espoir… celle consistant à s’accrocher au pouvoir, ses privilèges et poursuivre, par narcissisme et surtout pour ses commanditaires, ce qu’il décrète juste et bien, alors que la France lui hurle le contraire.
C’est Boris Vallaud, porte-parole du PS, qui a le mieux résumé son propos: “Débattons tous ensemble de la ligne que j’ai décidé tout seul de ne pas changer”.
L’on pourrait croire qu’il s’est foutu de la gueule des Français, mais pas du tout. Sa suffisance est tellement imbue de sa supériorité qu’elle se pense très convaincante.
Il y a de quoi: il a réussi à devenir C’est-moi-le-chef.
J’aimerais tellement qu’il y ait un institut de sondage qui dise enfin la vérité vraie et savoir combien de points, l’arrogantissime a encore perdu ce soir.
S’il est encore 15% de Français pour croire à ses fadaises…
N’attendant rien de son monologue verbeux (16 minutes!), je ne fus pas déçue, bien au contraire.
Récemment, Délit d’images lui a décerné un Déldim de scandium, il mérite aussi un Clown d’or.
Grâce à lui, j’ai bien ri et faute de mieux, j’attends avec impatience la suite des “Benallades” et de sa dégringolade pour me marrer plus encore!
Mais ne rêvons pas. Macron me rappelle Juncker et ses très réguliers problèmes de “sciatique” qui le font gravement tituber lors des réunions officielles…
Vous aurez certainement noté qu’il est alors toujours encadré et soutenu, presque porté… par d’autres puissants, qui ne le lâchent pas.
Malgré ses “incartades”, notoires et filmées, Jean-Claude tiendra jusqu’à la fin de son mandat, en novembre 2019.
Lui aussi, c’est un grand rigolo.
Sybilline Bavastro