Gérald Pichon, pouvez-vous vous présenter ?
Je suis un lyonnais de 35 ans, titulaire d’un master en histoire, ayant vécu, comme bon nombre de “gones” de la classe ouvrière, de nombreuses années dans différentes banlieues de la capitale des Gaules. J’ai été confronté très tôt aux problèmes inhérents à toute société multiraciale, et donc multiraciste : violences, agressions, intimidations et insultes. J’ai connu dans ces quartiers le quotidien d’un « petit blanc », doublement méprisé par les bandes ethniques d’une part, car “trop seul et trop pâle” pour être respecté, et par les bonnes consciences bourgeoises nous considérant avec mépris comme des Français archaïques (« les beaufs »), refusant le vivre-ensemble et les dogmes antiracistes des années 80. J’ai vécu dès mon plus jeune âge le début de substitution de population que connaît l’Europe depuis plus de 30 ans, en vivant comme une minorité sur mon propre territoire, subissant la terreur du quotidien, les couvre-feux implicites, les zones à éviter et la peur en rentrant dans son hall d’immeuble rempli d’une trentaine de « jeunes » venus le squatter.
J’ai compris comment les pouvoirs publics (État, mairies, services sociaux) nous sacrifiaient sur l’autel de la France multicommunautaire. Un évènement m’a profondément marqué : les émeutes ayant suivi la mort du terroriste Khaled Kelkal, qui avait du sang de mes compatriotes sur les mains, en septembre 1995. Les médias ont gardé le silence alors que la ville était en état de siège durant les obsèques, avec plusieurs centaines (300 à 500) de personnes venues lui rendre hommage et nous lancer comme un défi : « ici, maintenant, c’est chez nous ». Voilà en filigrane mon parcours personnel ayant mené à cette réflexion et à l’écriture de ce livre : pour avoir vécu ces changements de l’intérieur, je peux dire que la France pacifiée et multiraciale n’est qu’une utopie.
De quoi traite votre livre ?
De l’un des tabous des trente dernières années, c’est-à-dire de la haine anti-blanche en France et de son importance, car je démontre clairement que ce sont les Blancs les premières victimes de la haine raciale. Mon livre traite également des origines de cette haine, comme l’impérative nécessité pour les gouvernants de transformer « la France en Brésil de demain » selon les déclarations de l’ancien ministre Azouz Begag. Mon ouvrage est le fruit de plus d’une dizaine d’années de travail, j’ai amassé des centaines de coupures de journaux, de rapports, de témoignages, lu tout autant de livres traitant indirectement de ce sujet (immigration, intégration, violence, phénomène de bandes, etc). Mon objectif est qu’après la lecture de cet ouvrage, plus personne ne puisse dire que la haine anti-blanche n’existe pas ou qu’il s’agit d’un phénomène marginal.
Par ailleurs, j’avais l’idée aussi d’ouvrir les yeux à notre classe dirigeante, qu’elle soit politique ou économique. Mais il ne faut bien sûr pas faire preuve de naïveté, car la classe politique connaissait ce phénomène, mais a préféré fermer les yeux et se boucher les oreilles pour ne pas entendre les cris de souffrance et les appels à l’aide de la part des milliers de victimes. Cette alliance de la politique et du monde économique, ce Système à tuer les peuples comme je l’appelle, considère tous ces martyrs comme un mal nécessaire ou comme des dommages collatéraux afin de mener à bien la transformation de l’Europe en société multiraciale et donc multiraciste.
Vous n’utilisez pas l’expression racisme anti-blancs mais plutôt haine antiblanche. Pourquoi ?
Car les actes de violence et les insultes ne sont pas motivés par une idéologie basée sur la supériorité supposée des afro-maghrébins à l’encontre des européens mais par haine raciale. Et celle-ci ne découle pas de leurs cultures ancestrales mais de la culture mondialisée à la sauce hexagonale qui sévit actuellement. Cette haine est inculquée par l’Éducation nationale et les médias, inoculant ce poison de la mauvaise conscience occidentale aux européens, leur enseignant l’ethno-masochisme (haine de soi et de son identité) tandis qu’on apprend la haine de la France et des Français de souche aux extra-européens.
Cet ethnomasochisme est-il selon vous l’élément structurant de cette haine antiblancs ?
L’élément principal de la haine antiblanche est, selon moi, la transformation de l’Europe en société ouverte et sans identité. Il y a clairement la volonté de la part du Système à tuer les peuples de métamorphoser les peuples européens en masse de consommateurs dociles et décérébrés et de faire exploser la civilisation européenne. Pour cela, il mène d’un côté une guerre culturelle totale en inoculant le poison de la mauvaise conscience occidentale afin de maintenir les européens dans une camisole mentale ; et de l’autre, il se sert de l’immigration de masse comme d’un lance-flamme, allumant partout les foyers d’incendie pour consumer l’Europe.
J’ai la certitude que ce Système à tuer les peuples va faire entrer prochainement la France dans une nouvelle phase de destruction en se servant des djihadistes partis en Bosnie, en Libye ou en Syrie, armés et formés par les Etats européens. À l’exemple d’un Mohamed Merah ou d’un Khaled Kelkal, le poison de la haine (à la manière du film éponyme de Mathieu Kassovitz) diffusée par le Système à tuer les peuples en direction des extra-Européens en a transformé un bon nombre en véritable nitroglycérine sur jambes. Comme ce produit, ils sont totalement instables et capables d’exploser à tout moment pour un rien. Pour un regard, pour une cigarette, on tue ou on lynche ; la moindre intervention policière dans certaines zones tourne à l’insurrection armée. Un responsable policier avait évoqué le fait que la France vivait une situation «d’émeute permanente ».
Dans un autre sens, le poison de la mauvaise conscience occidentale diffusée en direction des peuples européens les fait sombrer dans une détestation de soi et de leur identité (ethnomasochisme). Les peuples européens ne se suicident pas, on les empoisonne ! Par une culpabilisation permanente relayée par les médias et l’Éducation nationale, ce poison cherche à détruire les défenses identitaires des peuples européens pour les maintenir dans une forme de dépression et de léthargie.
Vous évoquez dans votre livre le fait que les agressions motivées par le racisme anti-blanc ne sont pas recensées dans les rapports annuels sur le racisme. Comment l’expliquez-vous ?
L’explication est simple : pour ne pas voir la maladie, l’État préfère casser le thermomètre. Le racisme anti-blancs n’a pas encore l’assentiment des instances dirigeantes pour être perçu et comptabilisé. Le député-maire d’Orange, Jacques Bompard, avait questionné il y a quelques mois le ministre de l’Intérieur sur les statistiques du racisme anti-blancs. Manuel Valls s’en était sorti en bottant en touche en préfèrant évoqué une lutte contre le racisme dans sa globalité et que le gouvernement ne faisait aucune distinction entre les communautés touchées. Ce qui est absolument faux car le rapport de la Commission nationale consultative des droits de l’homme fait le distinguo entre actes anti-musulmans/maghrébins et antisémites. En fait, tout est fait pour empêcher les statistiques sur le racisme anti-blancs car elles montreraient que les visages pâles sont les premières victimes de la haine raciale en France et qu’on leur a menti depuis des décennies.
Votre livre a été publié au début de l’année 2013. Avez-vous le sentiment que, depuis le retour au pouvoir de la gauche, la situation du racisme anti-blancs se soit dégradée ?
La situation n’a pas changé car aucun gouvernement de la pseudo-droite ou gauche ne s’est jamais attaqué à ce problème. Ils n’ont aucun intérêt à le faire même si je pense qu’ils vont forcément devoir évoluer sur cette question. Je ne serai pas étonné qu’un Manuel Valls l’évoque prochainement dans l’un de ses discours pour se donner une stature droitière. Mon travail est d’éviter justement cette prochaine récupération politique.
Vous affirmez que le racisme anti-blancs n’est pas reconnu. Il est pourtant désormais parfois évoqué par des responsables politiques de l’UMP ou des associations anti-racistes…
Désormais, le Système à tuer les peuples ne peut plus maintenir cette chape de plomb sur la haine antiblanche. Cette réalité a malheureusement rattrapé un grand nombre de Français de souche comme le montre un sondage du quotidien Le Monde (pour 57% des personnes interrogées, le racisme antiblancs est un phénomène assez répandu). Et pour éviter que la vérité éclate sur le fait que les Blancs sont les principales victimes de la haine raciale et que les victimes sont considérées comme un mal nécessaire dans la stratégie du Grand Remplacement, il cherche à emmener ce thème sur une voie de garage en tentant de le récupérer, comme l’a montré le dernier congrès de la Licra, ou en faisant émerger un interlocuteur « antiracistement correct ».
Il est quand même incroyable que des personnes comme Tarik Yaldiz (auteur d’un recueil de témoignages sur le racisme antiblancs) ou Jean-François Copé soient les seules personnes interrogées sur ce sujet de société brûlant ! La création d’un SOS Racisme antiblancs n’est pas, à mon avis, prévue. On se dirige plutôt par une tentative de prise en main de la haine antiblanche par le courant néo-conservateur français afin de l’intégrer dans une défense plus globale de l’Occident (États-Unis + Israël + Europe) et de ses valeurs (consuméristes, individualistes et anti-identitaires). Soit la prise en main des petits Blancs par ceux-là mêmes qui apprennent aux bandes ethniques à les détester !
Sale blanc ! est votre premier livre, et a connu un succès des plus honorables (près de 2 000 exemplaires vendus). Avez-vous de nouveaux projets d’écriture en cours ?
J’ai un projet sur la haine anti-blanche au niveau mondial, en expliquant les ressorts et les conséquences sur les peuples de souche européenne.
> Pour en savoir plus et commander le livre : www.editions-idees.com/sale-blanc
> Suivre Gérald Pichon sur Twitter
48 Comments
Comments are closed.