Feroce ! le caricaturiste traduit avec lucidité le comportement de notre president
qui se comporte en irresponsable devant un probleme qui irrte au plus au point
une population excedée.
Ils ont tous les deux une tête à jeter aux chiottes. Tirons la chasse d’eau !
Alix , 3 novembre 2013 @ 10 h 48 min
texte long à lire mais indispensable pour se faire une idée sur cette affaire. retenons quand même que le père à toujours refusé de travailler, que les habitants du village étaient craintifs du comportement de ce Kosovar, que léonarda séchait très souvent les cours etc etc…
Il y a un embarras certain au ministère de l’intérieur. Comme si la machine Valls sur l’immigration irrégulière – des expulsions, mais de manière “humaine” –, s’était grippée. En cause, les circonstances de l’éloignement de Leonarda, 15 ans, vers son Kosovo d’origine, après avoir été récupérée par les policiers lors d’une sortie scolaire, le 9 octobre, dans le Doubs.
Plusieurs enseignants de son collège André-Malraux, à Pontarlier, ont publié une lettre ouverte de protestation, lundi 14 octobre, sur le blog du Réseau Education sans frontières (RESF), hébergé par Mediapart. Mercredi 16 octobre, Manuel Valls a décidé de mettre en place une mission de l’Inspection générale de l’administration (IGA) “pour établir la vérité des faits”.
Le Défenseur des droits, Dominique Baudis a ensuite annoncé l’ouverture d’une enquête sur les circonstances de l’expulsion. Il auditionnera toutes les personnes concernées avant de formuler éventuellement des recommandations d’ici à quelques semaines.
Lire la réaction de Manuel Valls La collégienne kosovare expulsée “dans le respect du droit”
SUR LE PARKING DU COLLÈGE LUCIE-AUBRAC
Ce 9 octobre, Leonarda doit aller visiter avec sa classe une entreprise de Sochaux. Le car qui emmène les enfants part à 7 heures et l’adolescente, assignée à résidence avec les siens au centre d’accueil des demandeurs d’asile de Levier, à vingt kilomètres de Pontarlier, a passé la nuit chez une amie par commodité. Mais c’est aussi le jour qui a été choisi pour expulser sa famille vers le Kosovo.
“Il était prévu que sa mère et ses six enfants partent, mercredi 9 octobre, à 13 heures, de l’aéroport de Lyon. Lorsque les policiers se sont présentés au centre d’accueil pour les y conduire, Leonarda était déjà dans le bus”, explique le secrétaire général de la préfecture du Doubs, Joël Mathurin.
La professeure d’histoire-géographie Anne Giacoma explique sur le blog de RESF avoir alors reçu un appel d’un fonctionnaire de la police aux frontières lui enjoignant de faire stopper le bus où qu’il se trouve. Elle refuse d’abord : “Je lui ai dit qu’il ne pouvait pas me demander une telle chose car je trouvais ça totalement inhumain.”
S’estimant “prise au piège avec quarante élèves”, l’accompagnatrice a finalement dit au chauffeur de faire un arrêt sur le parking du collège Lucie-Aubrac, tout proche. “J’ai demandé à Leonarda de dire au revoir à ses copines puis je suis descendue du bus avec elle, poursuit-elle. J’ai demandé aux policiers de laisser le bus s’éloigner pour que les élèves ne voient pas Leonarda monter dans la voiture. Elle ne voulait pas être humiliée.”
LA FAMILLE DE LEONARDA AVAIT ÉPUISÉ TOUTES LES VOIES DE RECOURS
A la préfecture du Doubs, on ne diverge pas fondamentalement sur le récit du déroulement des évènements. “Sa mère l’a appelée sur son portable, dont nous n’avions pas le numéro, pour lui dire de revenir car leur départ était imminent. Le maire de Levier, Albert Jeannin, s’est ensuite entretenu au téléphone avec l’enseignante pour lui détailler la situation, assure M. Mathurin. La jeune fille est descendue volontairement du car, dans lequel aucun policier n’est monté, pour attendre les fonctionnaires chargés de la prendre en charge. L’opération s’est déroulée dans le calme. Il n’y a eu aucun incident et l’embarquement à Lyon s’est effectué sans la moindre difficulté.”
La famille de Leonarda, les Dibrani, avait épuisé toutes les voies de recours. Selon la préfecture, la famille est entrée irrégulièrement en France le 26 janvier 2009. Leur première demande d’asile a été rejetée par l’Ofpra le 20 août 2009 puis, en appel, le 31 janvier 2011. Deux mois plus tard, une demande de réexamen est à nouveau écartée. La préfecture a alors prononcé, en septembre 2011, un refus de séjour assorti d’une obligation de quitter le territoire, confirmé par le tribunal administratif le 26 janvier 2012, puis par la cour administrative d’appel de Nancy le 21 février 2013.
Ils ont alors tenté une demande de régularisation au titre de la circulaire Valls du 28 novembre 2012 sur “l’admission exceptionnelle au séjour des étrangers en situation irrégulière”. En vain. La préfecture affirme qu’ils “ne remplissaient pas les critères de résidence prévus par cette circulaire” – ils n’étaient pas en France depuis suffisamment longtemps – et “présentaient d’insuffisantes perspectives d’intégration sociale et économique”.
La situation de la famille évolue brutalement le 4 septembre lorsque le père est contrôlé lors d’un déplacement à Colmar, puis placé dans un centre de rétention administrative. Parallèlement, sa famille restée dans le Doubs est assignée à résidence, en application d’une autre circulaire Valls, celle du 6 juillet 2012, destinée à éviter le placement des enfants en rétention en privilégiant l’assignation à résidence.
Selon la préfecture, à ce moment-là, “des membres d’associations soutenant la famille ont expressément demandé de veiller à ce que celle-ci soit regroupée” mais il “n’a pas été possible de réunir la famille le même jour sur un même vol à destination du Kosovo”. Le père est donc expulsé le 8 octobre, et l’éloignement de la famille est “programmé” le lendemain. Ce que réfutent les professeurs du collège André-Malraux :
“Après l’expulsion de son mari, le mardi soir, Mme Dibrani avait réaffirmé son voeu de rester en France pour l’avenir de ses enfants malgré l’angoisse d’être seule avec sa famille, soutiennent les professeurs. Ils étaient en France depuis presque cinq ans, dans deux mois ils entraient dans le cadre de la circulaire Valls et pouvaient être régularisés.”
UN ENSEIGNANT: “ÇA PREND DES PROPORTIONS QUE NOUS NE POUVIONS PAS IMAGINER”
La circulaire du 28 novembre 2012 établit comme critère de régularisation pour les familles la présence depuis cinq ans et la scolarisation des enfants depuis trois ans. Mais cette régularisation n’est pas automatique. Cinq des enfants Dibrani étaient scolarisés. La plus jeune, âgée d’un an, était née en France, et Leonarda et l’une de ses soeurs “avaient obtenu le DELF, diplôme de français niveau B1 demandé par la préfecture pour obtenir la nationalité française”, selon Mme Giacoma.
Les enseignants ne comprennent pas que les policiers n’aient pas différé l’intervention en découvrant que Leonarda se trouvait en milieu scolaire. “Ils m’ont répondu qu’ils n’avaient pas le choix et qu’elle devait retrouver sa famille”, déplore Mme Giacoma. La préfecture du Doubs affirme “qu’aucune instruction particulière n’a été donnée” d’aller chercher l’enfant de cette façon, parmi ses camarades. En salle des professeurs du collège, sous couvert d’anonymat, l’un des enseignants persiste. “Ça prend une ampleur que nous ne pouvions pas imaginer. Chez nous, il y a beaucoup d’émotion. Nous avions une relation humaine forte avec cette jeune fille et sa soeur, beaucoup de travail avait été réalisé avec elles. C’est un gâchis.”
“La préfecture ne pouvait pas laisser cette jeune fille seule en France, se défend le cabinet de M. Valls. A aucun moment, les policiers ne sont intervenus au sein du bus, au sein d’un établissement scolaire ou en présence d’autres élèves. Ils n’ont pas fait usage de moyens coercitifs.” Dans l’entourage du ministre de l’intérieur, on reconnaît toutefois que “les situations d’éloignements des familles sont toujours particulièrement difficiles”. Notamment à justifier politiquement.
Gisèle , 3 novembre 2013 @ 22 h 33 min
Colmar … des bandes organisées de Kosovars qui terrorisent les habitants et qui laissent le maire devant un dilemme insoluble …
Encore une ville Française classée irrécupérable .
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