On ne demande pas grand chose aux entreprises que les familles attachées à certaines valeurs fréquentent (donc font vivre), juste de rester neutres dans la guerre culturelle qui se joue en ce moment et qui voit le lobby gay tenter d’imposer à tout prix le “mariage” entre personnes du même sexe et l’adoption. C’est déjà trop pour Eram qui vient de lancer une campagne de publicité en faveur de la “famille homoparentale” avec, sur des affiches, deux femmes blanches et un enfant métisse. Leurs slogans : “La famille c’est sacré surtout quand elle vous fait gagner” et “Comme disent mes deux mamans, la famille c’est sacré”.
“Homoparentalité” et polygamie
Mais Eram s’adresse aussi aux familles recomposées et polygames. “Comme disent mon papa, ma maman et la troisième femme de mon papa ; la famille c’est sacré” proclame une autre affiche. Objectif : “représenter la société actuelle” fantasmée par la direction de la boîte, une société transgenre avec des hommes qui ressemblent aux femmes et des femmes qui se prennent pour des hommes, multiculturelle et métissée, qui cultive la haine de l’altérité et de la différence : le sexe opposé, l’autre couleur qu’il faudrait à tout prix mélanger à la sienne, etc. La marque “familiale” Eram, presque gênée par l’enthousiasme de la presse en ligne gay (en fait la seule à évoquer cette campagne avec quelques sites réacs…), assure ne pas “prendre position ou donner des jugements de valeurs”. “Ou va t-on si dire que la famille est sacrée est une provocation ?” fait semblant de s’indigner Benoit Devarrieux, le publicitaire qui signe cette campagne. Pour vous donner une petite idée du personnage, celui-ci juge la représentation de la famille dans la pub “conventionnelle voire réactionnaire” ! Le genre à craindre le retour du Maréchal Pétain dès qu’il croise un homme, une femme et des enfants dans la rue…
Eram se désintéresse des familles traditionnelles ? Celles-ci n’ont qu’à se désintéresser d’Eram.
Aux conservateurs de créer un précédent et de tirer des conséquences de cette campagne publicitaire sur leurs habitudes d’achats mais aussi de dénigrer auprès de leur entourage cette marque qui les méprise, eux, mais surtout les valeurs qui sont les leurs. L’entreprise “trublionne”, comme elle se revendique, espère que les opposants aux revendications homosexuels, du fait de leur embourgeoisement, ne lui en tiendront pas rigueur. Qu’ils lui montrent le contraire et aillent expliquer aimablement leur boycott aux responsables de magasins. Une entreprise aussi libérée qu’Eram devrait aisément comprendre cette infidélité !
Après le matraquage médiatique culpabilisateur de ces dernières années, la majorité des Français n’osent plus exprimer leur opinion sur l’homosexualité et les revendications homosexuelles. Les sondages sont donc défavorables aux partisans de la famille traditionnelle. Mais là où une marque grand public comme Eram se trompe, c’est quand elle imagine que le départ de ceux-là sera compensé par l’arrivée de personnes qui n’ont pas voulu la famille recomposée qui est la leur ou par des clients gay-friendly. Déjà parce que la famille monoparentale, c’est peut-être sacré mais surtout la galère matérielle au quotidien et un pouvoir d’achat bien moins élevé. Ensuite parce que l’immense majorité des Français qui acceptent l’idée du “mariage” homosexuel sont d’abord des “tolérants”, des “indifférents” comme dit Paul Valéry. Tout sauf des militants, dont la proportion est plus élevée en face. C’est du moins le cas aux Etats-Unis où, pour 44% des adversaires du « mariage » gay, la question est « extrêmement importante » ou « très importante » (19,36% de la population). Seulement 32% de ses partisans (16,96%) pensent de même…
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