La NON-démocratie française : comment les libertés sont muselées

« Vous n’avez pas le droit de dire ça », voilà une formule qu’on entend bien souvent sur les médias. « On ne peut que soutenir cette demande », voilà ce qui motive bien des votes dans les assemblées politiques. Mais alors que reste-t-il alors de la liberté de débat et de la liberté de décisions ? Polémia fait le point.

« Vous n’avez pas le droit de dire cela »

« Vous n’avez pas le droit de dire cela » : à la radio et à la télévision, c’est la phrase clé des défenseurs du politiquement corrects : Domenach, Apathie et autres Joffrin en usent et en abusent. Et gare à ceux qui s’écartent de l’oukase !

Frédéric Taddeï a tenté d’ouvrir les horizons intellectuels de son émission « Ce soir ou jamais ». France 3 a décidé de diviser son temps d’antenne par quatre. Eric Zemmour a osé déclarer : « la plupart des trafiquants de drogue sont noirs ou arabes. » France 2 l’a viré de l’émission « On n’est pas couché » dont il était la vedette. Et selon L’Express, Robert Ménard serait chassé de RTL à la rentrée. Il est vrai que l’ancien président de Reporters sans frontières s’était mis en tête de défendre la liberté d’expression non seulement en Chine et en Iran mais aussi en France : quelle idée ! Dans les médias la machine à épurer fonctionne à plein régime.

Les sanctions pleuvent sur les dissidents

Les politiques n’y échappent pas. Christian Vanneste qui combat l’homosexualisme militant a été diabolisé bien qu’il ait gagné en cassation les procès qui lui étaient faits.

Chantal Brunel, député UMP de Seine-et-Marne, paie au prix fort sa déclaration où elle suggérait de remettre dans des bateaux les clandestins de Lampédusa : son mari vient d’être mis en cause pour abus de biens sociaux à propos des élections législatives de 2002. Peut-être des irrégularités ont-elles été commises, mais pourquoi les poursuivre maintenant et seulement maintenant alors que les faits supposés remontent à 2002 et la dénonciation à 2004 ? Et pourquoi seulement celles-là ?

De même on vient de s’aviser que la situation administrative de Luc Ferry serait irrégulière. Voici le fait générateur de cette découverte : Luc Ferry a brisé l’omerta en évoquant un ancien ministre qui aurait été « poissé » à Marrakech avec des mineurs. Immédiatement, Le Canard Enchaîné a joué son rôle de garde-chiourme du Système !

En France, le volume du code pénal a doublé en trente ans : cela n’a guère contribué à rétablir la sécurité publique mais cela aide à « tenir » les gens. Quiconque sort des clous du politiquement correct s’expose à une mise en cause médiatico–judiciaire. A contrario, et jusqu’à son accident new-yorkais, DSK a bénéficié d’une immunité médiatico-judiciaire sans faille malgré ses frasques sexuelles et le financement scabreux de ses campagnes politiques par Euro-RSCG.

« On ne peut que soutenir cette demande »

« On ne peut que soutenir cette demande » : cette phrase valise sert souvent dans les assemblées parlementaires ou les conseils locaux pour justifier l’attribution de subventions. Il suffit que l’association demanderesse soit politiquement correcte pour obtenir sans examen sérieux l’argent qu’elle réclame : associations immigrationnistes, lobby antiraciste, mouvements culturels en rupture avec les traditions, mouvance homosexualiste se financent ainsi sur le dos des contribuables. Sur ces sujets là, il n’y a pas de débat possible dans les assemblées sauf sur des amendements… d’augmentation des crédits proposés. Ceux des élus, qui au fond d’eux-mêmes, au PS ou à l’UMP, sont défavorables à certaines subventions se taisent ou se terrent. Pour ne pas risquer d’être diabolisés.

Résultat : les élus votent des subventions à des associations qui paient des avocats qui les poursuivent pour limiter la liberté de parole des politiques ; et lorsque l’Etat défend devant un tribunal l’expulsion d’un étranger clandestin, il n’a pas d’argent pour se payer un avocat ; mais il en a donné à l’association qui paye… l’avocat du clandestin.

La démocratie suppose la libre et équitable confrontation des idées et des volontés. En France, ces conditions ne sont pas remplies. La démocratie y est un leurre, la NON-démocratie est la règle.

Cette page est produite par la Fondation Polémia

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4 Comments

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  • 0 / 10
  • diego , 9 juin 2011 @ 16 h 59 min

    La France qui donne des leçons de démocratie au monde entier, est devenu une dictature où la liberté d’expression n’existe pas hors de la pensée unique.

  • Gobe , 9 juin 2011 @ 17 h 25 min

    Zemmour, maintebant Menard… , ils vont les evincer des médias ! Les Partis de la pensée unique ont peur de ceux qui osent dire la vérité… Les journalistes ont peur de perdre leurs places… L’épuration a commencé !

  • gégé , 9 juin 2011 @ 19 h 40 min

    Ne serait-ce pas plus correct de parler de liberté de parole/liberté d’expression plutôt que de démocratie ?

  • Libéral , 11 juin 2011 @ 11 h 28 min

    La France est le pays le plus liberticide et anti-libéral qu’on puisse trouver dans le classement des démocraties modernes.

    Marine Le Pen a beau parler tout le temps d’ultra-libéralisme comme le fait Mélenchon, moi je constate que :

    1) Fiscalement on est lourdement imposé
    2) Économiquement la France de droite comme de gauche a toujours été keynésienne. Le néo-libéralisme, cet a dire le monétarisme, n’a jamais été tenté en France
    3) D’un point de vue culturel, on est un pays profondement étatiste et socialiste : dès que quelque chose ne va pas on fait une loi, et pas une seule fois on ne songe à laisser la société régler ses problèmes elle même, exemple :
    la sécurité, au lieu de pleurer sur des moyens improbables, légalisons le port d’arme, au moins je serais sure du résultat en ce qui me concerne !!

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