Jeudi vers 13 heures, présent dans la zone industrielle d’Amiens où il rencontre les salariés pour participer à une distribution de tracts, le député Maxime Gremetz réagit à chaud, pour Nouvelles de France, à l’annonce de l’absence de candidature d’Olivier Besancenot à l’élection présidentielle de 2012.
Comment réagissez-vous au fait qu’Olivier Besancenot renonce à se présenter à l’élection présidentielle ?
Raison de plus qu’il y ait un candidat communiste ! Je suis moi-même candidat. Même si le Parti communiste n’a pas pris en compte ma candidature, je me pose en candidat communiste.
Mais ne croyez-vous pas qu’Olivier Besancenot renonce justement par peur de l’échec ?
Oui je le crois, mais un candidat communiste à l’élection nationale la plus importante est nécessaire si nous voulons continuer notre combat.
Le NPA d’Olivier Besancenot représente-t-il l’électorat communiste ?
Olivier Besancenot ne représentait pas l’électorat communiste mais certain communistes votaient pour lui. Un candidat Front de gauche, en revanche, est toujours socialiste. Il faut des propositions réelles de rupture avec le capitalisme, ce que le Front de gauche ne peut incarner.
Quel impact cette annonce a-t-elle sur votre candidature que vous avez annoncée précédemment aux Nouvelles de France ?
Le fait que Besancenot ne se présente pas me motive encore plus.
Et qu’en est-il de l’obstacle des 500 signatures ?
Les 500 signatures ? Pas de problème !