« Joue collectif bon-sang ! ». La pensée de Jean-François Copé vis-à-vis de François Fillon est limpide, et pourrait parfaitement s’entendre sur un terrain de football. L’UMP en dream team de footeux ? D’accord, mais seulement en équipe du dimanche (électoral) alors. En ce 1er avril, imaginons ensemble ce que tout cela pourrait donner.
Nous aurions le coach, petit homme vif et colérique. Teigneux et sûr de sa tactique, il ferait la sourde oreille face aux vociférations de ses joueurs ; affligés et déterminés à lui prouver que son schéma n’est pas le bon. Pourtant, Coach Sarko n’en aurait que faire. Assis tranquillement sur son banc de touche, il n’écouterait en rien les avis (éclairés ?) de son adjoint, François. « L’équipe ne va pas dans la bonne direction Nicolas ». Sarko : « C’est moi qui décide, je suis le patron ! ».
Le gardien de but, lui, essaierait tant bien que mal de respecter les consignes. Mis en difficulté par son exécutif, il aurait pour mission de garder sa cage inviolée, se muant en porte-parole de sa hiérarchie. Tout en ménageant les susceptibilités de chacun… du moins en théorie. En interview radio, cela donnerait plutôt ceci: « il faut mettre un terme à tous ces débats ». Bonjour l’esprit d’équipe François Baroin.
Enfin, le buteur, ce joueur capable de faire basculer le match sur une idée. Capable de donner la victoire à son camp, comme de l’enfoncer d’un coup de Copé. A l’ambition démesurée, il n’hésiterait pas à recadrer l’adjoint du patron, en privé comme en publique. Agressif sur l’homme, âpre dans les duels, il chercherait systématiquement l’occasion de marquer le but décisif. Mais sans Marine(nière) sur le dos !
Fine équipe sur le papier avouons-le. Vous aimez ? Vous aimeriez la soutenir ? Ca tombe bien, elle a perdu tous ses supporters récemment…
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