Défense du mariage : Éric Zemmour pense que c’est perdu

“À partir du moment où il y a le mariage, où le mot ‘mariage’ est prononcé, dans la jurisprudence européenne, il y a immédiatement PMA, GPA. Tout de suite”, affirme Éric Zemmour samedi 23 mars dans “On n’est pas couché”. Un argument confirmé lundi sur Nouvelles de France par Grégor Puppinck, le directeur du Centre européen pour la loi et la justice (European Center for Law and Justice).

Sur le plateau de Laurent Ruquier, Éric Zemmour pense toutefois qu’il “(a) perdu” sur cette question : “Je pense que c’est foutu mais “je ne veux pas me dire que je ne l’ai pas dit, c’est moi vis-à-vis de moi”.

Et note, malicieux, que ce qui aurait perdu le mariage, c’est le mariage d’amour, depuis toujours défendu par l’Église catholique… Qu’en pensez-vous ?

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43 Comments

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  • Goupille , 25 mars 2013 @ 20 h 37 min

    La pitié… Vous savez combien il touche, le Ken de Barbie, pour venir débiter ses fadaises ?

    Et l’autre comique médiocre converti en grand maître des cérémonies cathodiques branchouilles, avec son alliance grotesque à l’annulaire en guise de provocation permanenete et de militantisme passif ?

    Minables stipendiés, inversions des valeurs, footballeurs millionnaires, politiques corrompus : le poisson pourrit par la tête.
    Et voilà comment les banlieues sont des territoires perdus de la République et qu’un commerçant se fait tuer pour 40 €…

    Alors, la pitié là-dedans. Il y a des moments pour cela.
    Pas en temps de guerre.

  • Goupille , 25 mars 2013 @ 20 h 47 min

    Chacun de ceux qui se battent, se débattent, encore le font entre le “Plutôt mourir debout que vivre à genoux” de la désespérance et le “Aide-toi le ciel t’aidera” de l’Espérance chrétienne, Vertu théologale.

    Le Pape François l’a déclaré la semaine dernière : “La désespérance est satanique”.

    Raison de plus pour ne pas abandonner. Il a déjà suffisemment de suppôts comme cela, cet étron.

  • Jean de Sancroize , 25 mars 2013 @ 20 h 58 min

    Il y a récupération politicienne des partis de Droite , le PCD de Boutin en premier, c’est certain. C. Boutin surjouait son rôle sur la place de l’Etoile(Charles-de-Gaulle), les autres Mariton et cie , idem.

    J’aime bien votre image d’écurie de chevaux. Mais les gens que vous nommez ne sont pas des chevaux racés, mais des bourrins dans le sens le plus péjoratif. ” Faire avaler leurs casiers judiciaires ” est une expression qui nivelle (hommes, femmes, origines,).

  • lamethodebronson , 25 mars 2013 @ 22 h 23 min

    Il est sûr que l’effet de surprise est tellement efficace! Barjot a comme seul mérite d avoir lancé la machine; maintenant il faut laisser le bleu-blanc-rose et s occuper sérieusement de ce régime agonisant, métastasé de toutes parts et en phese terminale! La tension était palpable dans la manif! Mais pour qui? LA FRANCE bien sûr! Avec qui? surement pas pour un parti quel quil soit! les “contrerévolutionnaires ont le devoir et l obligation de se réunir et être prêt à tout instant….qui peut être plus près que lon croit!

  • lamethodebronson , 25 mars 2013 @ 22 h 27 min

    Son grand souci est une question de Foi et d’Espérance! De plus il ne va pas au fond de l analyse et ne peut donc pas conclure au fait que cette catin de république est à la source de tous les maux de la France!

  • lamethodebronson , 25 mars 2013 @ 22 h 29 min

    ” Tout désespoir en politique est une sottise absolue” !!
    Ch. Maurras

  • PAD , 26 mars 2013 @ 2 h 23 min

    Voici l’extrait d’une lettre que j’avais écris à un catholique qui cautionne tout à fait les propos de Zemmour et démontre qu’il y a un lien consubstantiel entre civilisation judéo-chrétienne et le Mariage pour tous:

    Concernant le mariage de raison.

    Celui-ci a été consacré depuis l’aube de notre civilisation européenne et était la trame du mariage dans le monde gréco-romain. Le mariage de raison n’exclut pas le désire sensuel et l’amour. Mais ils ne sont pas l’élément principal. L’objet principal du mariage de raison est la procréation et la transmission du patrimoine. Le but est la continuation de la lignée : pour ceci on se marie avec quelqu’un de son milieu et avec qui on juge pouvoir fonder une famille. Le mariage d’amour issu de la conception chrétienne est un mariage profondément adolescent car les sentiments et l’attrait sensuel sont éphémères. Evidemment qu’après l’évanouissement des sentiments amoureux et sensuels dû à la chute de phéromones, nous pouvons au sein d’un couple équilibré transformer ce manque par une profonde affection et complicité (qu’on appelle indûment amour) qui soudent les époux jusqu’à la fin de leur vie.

    Concernant le lien consubstantiel entre le « mariage pour tous » et la civilisation judéo-chrétienne

    Pourquoi avons-nous aujourd’hui la revendication du mariage homosexuel ? Pour deux raisons distinctes. La première est la logique chrétienne de l’amour comme objet essentiel du mariage. En effet, si c’est le sentiment amoureux qui engendre le mariage, alors le mariage homo a droit de cité, puisque ses partenaires s’aiment vraiment ; ils peuvent aussi adopter des enfants puisqu’ils sont capables de les aimer aussi. Ainsi il est curieux de voir que c’est uniquement en terre chrétienne laïcisé (Amériques latine et du Nord, Europe Occidental) qu’apparait les revendications du mariage homosexuel.

    La deuxième raison est la haine des religions révélées et donc aussi de la civilisation judéo-chrétienne envers l’homosexualité qui nous revient à nous croyants, patriotes et hétéros en pleine figure par un retour de bâtons historique. Le christianisme, comme l’islam et le judaïsme considère l’homosexualité comme une pathologie grave. Au sujet du christianisme, il suffit de relire les mots très durs de Saint Paul dans son épître aux Romains. Or pathologie ou pas, l’homosexualité est une réalité biologique et non psychologique. Comme le rappellent les médecins Stéphan Zwang ou Serge Ginger, l’orientation sexuelle se forme pendant les 4 semaines avant et les 4 après la naissance par sécrétion hormonale obéissant aux codes génotypes et à la structure ADN. Cette orientation formée pendant ces 8 semaines, qu’elle soit hétéro ou homo est consubstantielle à l’individu, inchangeable et définitive!

    Lorsque que le Pape Benoît XVI (personne qui par ailleurs j’estime très profondément) déclare « que les Homosexuels commettent un pêché grave », il émet un propos dangereux. Car pour lui cela signifie que l’homosexualité est psychologique et non biologique, car le péché est une action issue de la volonté. Si c’était le cas, si l’homosexualité n’était qu’une affaire de psychologie et de culture, elle aurait donc dû disparaître depuis 2000 ans de christianisme or comme le rappelle le scientifique Frédéric Malaval, l’homosexualité est une constante depuis le néolithique. La civilisation judéo-chrétienne a toujours était très sévère à l’égard de l’homosexualité : le fait que le très grand écrivain Oscar Wilde ait été mis en prison par une société victorienne puritaine en dit long sur cette hostilité. Esprit revanchard qui nous revient à nous hétéro en pleine face, dans une société ou la Tradition et le poids de l’Eglise sont profondément affaiblis, par l’action de lobbys vindicatifs et haineux (voir les pancartes anti-chrétiennes des manifestations pro mariage gay).

    Dans une société polythéiste (gréco-romaine, hindouiste, chinoise fondée sur le taoïsme et le confucianisme, japonaise générée par le shintoïsme), qui a pour règle cette très belle phrase d’Anna Arendt « la loi de ce monde est la pluralité », la question du mariage homo ne se pose pas pour la simple et bonne raison que l’esprit polythéiste prend l’exact contrepied des religions révélées. Ainsi pour ces polythéismes, l’objet du mariage est la procréation et la transmission du patrimoine, donc le mariage homo est de facto exclut. Par contre, l’homosexualité n’est pas dénigré (dans l’hindouisme il est carrément honoré) et par conséquent, dès que chaque personne a rempli son devoir de perpétration de la lignée et du moment qu’elle ne quitte pas sa famille ; elle peut de manière discrète fréquenter des partenaires du même sexe pour son épanouissement personnel.

    Concernant le libertinage

    Comme vous je pensais au départ que la société post soixante-huitarde était profondément libertaire, mais en y regardant de plus près j’en ai conclu qu’elle excessivement puritaine. En effet son libertinage n’est que virtuel et de façade (la pornographie internet, etc.) mais absolument pas concret. Comparés à la Rome antique et à sa « sexualité du viol », à la vie quotidienne des Croisés, (lire à ce sujet l’excellent « Epopée des Croisades » de René Grousset décrivant la dynastie des Baudoin comme de véritables débauchés notoires ayant un redoutable sens du devoir politique), et la description des mœurs du Grand Siècle de Louis XIV (les parties fines du Régent qui s’abandonnait lui et sa Cour chaque soir à un immense libertinage par recherche du sacré, les aventures de Casanova, etc. ) ; nous sommes aujourd’hui de véritables enfants de cœur ! Ainsi toute personne revendiquant fréquenter des prostituées est diabolisée, toute personne voulant être coureur de jupons (poignée de mâles qui sont davantage dans une logique de consommation de masse que de conquête d’ailleurs) est insultée, toute personne avouant avoir fait un mariage de raison et non d’amour est dénigrée. La drague elle-même est considérée par les féministes comme une action violente et archaïque ! La pornographie, de plus en plus trash, est la maigre et débile compensation de toute ces interdits politiquement correctes de l’érotisme et du désire. Il est encore une fois intéressant de constater que la pornographie est née dans les pays chrétiens et puritains ; en Inde alors que la prostitution, le plaisir et le libertinage sont sacralisés depuis la nuit des temps, la pornographie est paradoxalement punie de mort.

    Si dans les grandes villes françaises, les couples durent en moyenne que deux ans (un citadin sur deux est célibataire !) ce n’est pas du tout par libertinage, mais, par ce que pétri de culture chrétienne laïcisée et omniprésente, ils ne peuvent concevoir l’union autrement que sous le prisme des sentiments amoureux. Or une fois ceux-ci évaporés, le maintien de de l’union devient impossible dans une société fatiguée ne connaissant pas la conviction. Je suis sidéré par mes amis parisiens qui ne parlent que de « l’Amour », de l’ « Ame Sœur » refusant tout écart de fidélité et en même temps n’arrivant pas à se caser, à avoir une relation sérieuse et durable, puis à fonder une famille.

    Concernant la polygamie masculine

    Bien sûr qu’il y a des femmes volages et des hommes profondément fidèles ; il y a autant de sexualités que d’êtres humains. Néanmoins les études d’éthologie sexuelle, de biologie cellulaire et des neurosciences démontrent qu’en règle général, les femmes (par leur cycle ovulaire, leur hormone d’œstrogène appelée aussi hormone de la pudeur et leur structures cérébrales) sont incitées à désirer un homme puissant qui permettra de les protéger pendant la procréation et l’éducation des enfants. A l’inverse, l’hormone de testostérone (hormone de la fierté, de la conquête et de la guerre), les organes génitaux produisant quotidiennement un milliards de spermatozoïdes, et un cerveau qui envoie toutes les minutes des pulsions électriques afin de saisir l’attention de l’homme sur les rondeurs de toutes les filles qu’il croise, incitent à la polygamie.

    Au sein des ethnies où le taux d’hormone de testostérone est élevé (peuples africains subsahariens et sémitiques) le mariage polygame est une institution. Les Européens et Asiatiques, qui ont un taux plus faible ont établi un mariage monogame avec une polygamie de fait soutenant ce mariage. Le père de famille partageant la procréation avec l’épouse, l’amour avec la maîtresse ou geisha, et ses plaisirs sexuels avec les prostituées. Comme le dit très bien Alain Paucard « mariage rime avec bordel ; et deux types de clients fréquentent les prostituées : ceux qui n’ont pas de femme et ceux qui en ont une »

    Comme le note très bien le journaliste Eric Zemmour dans son excellent « Premier Sexe », il y a une corrélation directe entre le refus de cette polygamie de fait (avec la disparition des maisons closes et de la haine de la prostitution qu’elle impose) et le divorce de masse déstructurant les familles (un enfant sur deux des villes est fils de divorcé). Rupture de la lignée permettant l’implosion démographique et le « Grand Remplacement migratoire » (Renaud Camus), bouleversement qui ne s’est jamais vu dans l’histoire européenne : le sang des Français coulant à travers les générations depuis le néolithique comme le rappellent l’historien Fernand Braudel et le géopoliticien Pascal Gauchon. Si l’avortement de masse a une lourde responsabilité dans l’implosion démographique des Blancs, il n’en est pas l’unique raison…

    Le christianisme refuse la différence scientifique des races comme celles des sexes: « Il n’y a plus ni Juif, ni Grec, ni homme ni femme, nous sommes tous Un en Christ » dit Saint Paul dans son épître aux Hébreux. Notre Sagesse antique, et plus particulièrement présocratique, expliquait que l’homme et la femme, s’ils bénéficient de complémentarités mineures, sont avant tout des sexes opposés, notamment en matière de mœurs. Or c’est la prise en compte de cette opposition des contraires, acceptée et donc maîtrisée (et non éradiquée comme le souhaite cette société imbibée de valeurs chrétiennes laïcisées devenues folles) que naît, l’union, l’harmonie et la vie…

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