Tribune libre de Pierre-François Ghisoni*
Nous préférerions travailler, chacun dans notre coin à ce pour quoi nous sommes le plus et le mieux adaptés : éboueur, paysan, etc.
Il n’y a pas de sots métiers, mais des sottes gens.
OR, NOUS VOULONS LE POUVOIR. POURQUOI ? PARCE QUE…
1/ La présidence Hollande coule parce qu’elle s’enferre dans une inflation de normes stérilisantes, qu’elle sacrifie la France à une pensée mondialiste, qu’elle se cache derrière des idéaux inaccessibles, qu’elle allume des brasiers pour jouer au pompier, qu’elle méprise le peuple, qu’elle crée de toutes pièces les conditions de la disparition de la France.
2/ La présidence Hollande a hérité d’une situation déjà catastrophique. Elle y a ajouté sa touche finale. Les Français lucides connaissent maintenant l’UMPS, cette collusion droite-gauche des partis en place, qui jouent aux chaises musicales pour toucher les dividendes de l’orchestre.
3/ Alors la Ve république s’est effritée en queue de radis.
Elle s’est effritée depuis ses origines dans la division haineuse et le mensonge, elle s’est effritée dans la digestion somnolente des « trente glorieuses », elle s’est effritée dans la construction absurde de la tour européiste infernale, elle s’est effritée dans le sommeil des droits acquis, elle s’est effritée dans la haine de soi que représente cette repentance pathologique incessante, elle s’est effritée dans la perte de sa langue, elle s’est effritée dans la dette jamais remise en cause, elle s’est effritée dans le système social absurde qui pénalise les Français au profit du dernier arrivant, elle s’est effritée en ouvrant ses frontières à tout-venant, elle s’est effritée en favorisant sans cesse la perte de l’instruction au profit des jeux de hasard et de l’inflation des sports de masse, elle s’est effritée aux mains d’un pouvoir médiatique jamais élu, irresponsable, constitué de professionnels de la désinformation, elle s’est effritée dans un clientélisme destructeur, elle s’est effondrée dans une forêt vierge de textes de loi illisibles y compris pour ceux qui les ont votées, freinant toute activité industrieuse, elle s’est effritée dans une justice vagabonde plus soucieuse des coupables que des victimes, elle s’est effritée dans une peur de la vie dont le fameux principe de précaution est le modèle parfait, injecté par un président déliquescent dans la constitution votée par une assemblée-croupion, le même président qui niait les racines chrétiennes du pays, elle s’est effritée jusqu’à s’effondrer en tambourinant ces mots vidés de leur sens : démocratie, honnêteté et honneur.
4/ Tous ces politiciens professionnels confondus, qui prétendent représenter le peuple et le défendre ne le connaissent pas et le trahissent.
S’ils avaient vraiment connu le peuple français, ils lui auraient depuis longtemps demandé les efforts nécessaires, en prenant le temps de l’écoute, des explications, des bonnes pratiques. Et les Français auraient répondu « présent ». Ce n’aurait pas été la première fois dans leur histoire.
5/ Mais nous sommes des citoyens responsables. Nous avons réfléchi, sur le passé, le présent, et le futur promis. Nous n’en voulons pas. Nous rejetons les guides dévoyés qui mènent à notre disparition.
Nos 700 000 signatures ont été rejetées au mépris de l’article 32 de la constitution de 1793 : « Le droit de présenter des pétitions aux dépositaires de l’autorité publique ne peut, en aucun cas, être interdit, suspendu ni limité. »
Nous faisons nôtre l’article 35 de la même constitution : « Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs. »
« Nous faisons nôtre l’article 35 de la constitution de 1793 : « Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs. » »
Nous la faisons nôtre parce que cette présidence finale a non seulement violé les droits du peuple, mais qu’elle le mène au tombeau.
Nous ne voulons pas mourir dans l’indignité. Nous ne transmettrons pas à nos enfants cette indignité. Notre devoir s’appelle Résistance !
CE POUR QUOI NOUS VOULONS LE POUVOIR : NOUS VOULONS VIVRE LIBRES
La France doit reprendre en main son présent, en retrouvant son passé, sans regrets ni remords, pour ne pas se perdre dans un futur immédiat qui lui, est miné.
Les forces de la vie que nous représentons sont des valeurs anciennes, éprouvées, profitables à la majorité et à la cohésion d’une nation. Il faut les remettre en fonction.
Les masses de citoyens sont des experts de terrain dans leurs fonctions. Aucun technocrate si peu français ou totalement européiste ne peut en dire autant. N’est-ce pas, M. Bruno Lemaire, ministre de l’agriculture qui ne connaissait ni la superficie d’un hectare ni le cri du dindon ?
Ces groupes de citoyens experts doivent remplacer les partis politiques. Dans ces groupes, aucun – AUCUN – ancien participant quelconque à ces partis ne sera admis sans abjurer solennellement les principes auxquels nous devons la situation présente.
Les citoyens doivent être entendus par la démocratie dite semi-directe : les référendums d’initiative citoyenne.
Les situations absurdes, délirantes, mortelles devront être traitées en demandant les efforts nécessaires. L’immobilisme ne peut plus continuer. Des solutions simples existent. Elles n’ont jamais été appliquées. Elles doivent l’être sans toucher aux contrats préalablement signés. Par exemple, chacun sait la terrible disparité entre fonctionnaires et salariés du privé. Elle ne peut persister. Mais en aucun cas il ne faudra toucher aux situations en cours. La vraie justice est là : ce qui a été signé doit être honoré ; ce qui ne peut plus être signé ne le sera pas.
D’autres solutions simples existent pour traiter le chômage. Mais aucun technocrate n’en sera capable. Nous en parlerons une autre fois.
En résumé, les incantations irréalistes sont dépassées. Elles doivent faire place à des projets concrets, accessibles au plus grand nombre. Les enfumages sont « hors-la-loi ». Les forces de vie doivent prévaloir sur celles du délire et de la mort d’une nation. Personnellement je préférerais mettre en devise : « Justice, force et prudence », et je reprendrais volontiers la vielle triade de Fourier qui prévoyait la rétribution en proportion des trois facultés : « capital, travail, talent. »
La vraie droite se moque de la fausse, et sait reconnaître le bon sens.
Alors, amis, connus, inconnus, camarades, collègues, citoyens, nous trouverons l’homme du destin, même si c’est une demoiselle… n’en déplaise au bientôt ex-président du « genre ».
À DEMAIN !
*Pierre-François Ghisoni (blog) est écrivain et éditeur.
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