Interrogé par l’hebdomadaire Minute de ce mercredi sur la sortie de son nouveau livre, Le Roman de Charette, Philippe de Villiers explique attendre “que le chef de l’État – celui-là ou un autre – vienne demander pardon au nom de la République” pour le génocide vendéen. En effet, rappelle-t-il, les trois conditions : “un plan d’extermination, contre un groupe ethnique et religieux, par des moyens de masse”, sont réunies pour qualifier de génocide les massacres de grande échelle organisés en Vendée. Philippe de Villiers cite l’exemple d’Alain Decaux qui, “en tant qu’historien républicain”, a déclaré “aux Lucs-sur-Boulogne, le 25 septembre 1993” : « Au nom de tous les historiens républicains, je demande pardon pour ce qui a été écrit sur la Vendée. »
Une déclaration reprise par Le Lab d’Europe 1 qui, après qualifié Minute d’“hebdomadaire d’extrême-droite”, tente de désorienter les internautes en affirmant que la thèse du génocide vendéen “a été rejetée par une grande partie du monde universitaire” sans préciser que des historiens de renom comme Reynald Secher, Stéphane Courtois (co-auteur du Livre noir du communisme) ou encore François Furet la défendent. Autant de noms prestigieux cités dans l’entretien par Philippe de Villiers lui-même, que se garde bien de publier Le Lab. Il ne faudrait quand même pas éveiller la curiosité des internautes sur un des épisodes les plus sombres de l’histoire de la République…
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