Immigration. La population de la Grande-Bretagne est celle qui évolue le plus en Europe, après celle de l’Italie. Selon une étude du Migration Observatory, un think tank de l’Université d’Oxford, l’afflux de populations migrantes a bondi de 22% entre 2000 et 2005, soit le double de de la moyenne des pays du G8. Le résultat de la politique de la porte ouverte décidée par le Labour. Du coup, au cours des deux dernières décennies, la population d’origine étrangère vivant en Grande-Bretagne a fortement augmenté, passant de 3,8 millions d’individus (7% de la population totale) en 1993 à près de 7 millions (12%) en 2010.
Durant la même période, le nombre de résidents nés à l’étranger n’ayant pas la nationalité britannique a doublé, passant d’un peu moins de deux millions de personnes (4% de la population) à plus de quatre millions (7 %). Les chiffres de la migration nette – le nombre d’arrivées moins le nombre de départs – a augmenté, bondissant de 564 000 entre 1996 et 2000 à 923 000 entre 2001 et 2005 et à 1 044 000 pendant la période 2006-2010. En 2010, la migration nette a atteint 252 000 individus, son plus haut niveau historique. Il n’y a qu’en Italie que le nombre de résidents nés à l’étranger a plus augmenté entre 2000 et 2005 (+44,6%). En France, la hausse a été contenue à 3,2%. Les pays d’Union européenne d’avant 2004 ont, eux, enregistré entre 2000 et 2005 une hausse à peine plus faible que le chiffre britannique à 21,4%. Heureusement, le nombre de croissance des populations migrantes outre-Manche décroît à un peu plus de 10% entre 2006 et 2010. Mais pas assez pour empêcher au Royaume-Uni de goûter aux joies du multiculturalisme…
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