Marie Drucker traite le breton de « patois »

Samedi, Marie Drucker, qui présentait le défilé militaire du 14 juillet avec Pierre Servent, a traité le breton de “patois” au moment où son confrère traduisait la devise bretonne d’une école militaire. Les Armoricains ou les amoureux de la péninsule apprécieront… En effet, “patois” est un mot qui vient de l’ancien français “patoier” qui signifie “agiter les mains”, “gesticuler” ou encore “manigancer” ! Un terme pas franchement valorisant, donc. 20 minutes plus tard, Marie Drucker présentait ses excuses aux téléspectateurs du service public et qualifiait le breton de “langue régionale”.

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38 Comments

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  • Agnès , 15 juillet 2012 @ 12 h 10 min

    100 °/° d’accord avec vous .

    Les français tiennent à rentrer dans l’Europe mais pas question de renoncer à leur langue -ce que je comprends -même en temps que bretonne !

    Mme Drucker aurait peut-être pu se renseigner avant de se fourvoyer de telle manière puisque la Bretagne était si bien représentée au défilé du 14 juillet ,mais c’est sans doute trop demander au parisianisme !

  • Agnès , 15 juillet 2012 @ 12 h 15 min

    100 °/° d’accord avec vous .
    Les français tiennent à rentrer dans l’Europe mais pas question de renoncer à leur langue -ce que je comprends -même en tant que bretonne !
    Mme Drucker aurait peut-être pu se renseigner avant de se fourvoyer de telle manière puisque la Bretagne était si bien représentée au défilé du 14 juillet ,mais c’est sans doute trop demander au parisianisme !

  • Sophocle5860 , 15 juillet 2012 @ 14 h 04 min

    Il ne faut pas en vouloir à Marie DRUCKER, elle ne sait pas
    que le Celte est une langue. La culture n’a jamais été son
    fort.

  • R Allan , 15 juillet 2012 @ 15 h 09 min

    Il y a toujours quelqu’un quelque part pour traiter l’autre de « régionaliste ».

    Ce mépris est largement illustré ici dans certaines contributions qui cachent mal leur pensée : « on vous laisse avec votre patois mais ne nous faites pas ch… ».

    On trouve aussi ceux qui disent : « on vous aime bien sincèrement mais aimez d’abord la grande patrie ». L’amour ne se décrète pas, il se mérite et on ne voit pas comment cette « grande patrie » pourrait être aimée si elle n’encourage que le mépris en l’accompagnant d’une apologie coupable de l’ignorance et de la bêtise.

    Ceux qui dans les diverses contributions tentent d’accréditer l’idée qu’il faudrait mettre le français au dessus de tout sont dans le même état d’esprit que ces footeux de l’équipe de France qui croient que parce qu’on leur donne un fric non mérité, il leur serait permis de cracher sur ceux qui ont en moins bien qu’ils continent de croire en leurs idoles.

    Diminuer les langues préexistantes au français dans l’hexagone en les qualifiant de patois ou autre borborygme est une insulte à la raison et à la réalité. Le français du point de vue des anglophones monolingues de la planète (demain les sinophones) les moins cultivés est aussi à sa façon, un vulgaire patois local voire un borborygme sans utilité économique, couteux et appelé à disparaitre.

    Quand on demande aux autres de condamner leur propre culture et leur propre langue au profit d’une soi disant solidarité (exclusivité franchouillarde) alors il faut être prêt à le faire aussi à son tour lorsque l’heure sera venue.

  • e , 15 juillet 2012 @ 16 h 15 min

    Le marquisien est une langue qui pourtant n’est plus parlé que par quels centaines de Français polynésiens de l’archipel tout au nord de la Polynésie française, une langue très minoritaire par rapport au tahitien par exemple. Ses premiers supports écrits ont été réalisés par les prêtres catholiques, à l’époque moderne. Elle a été pendant des siècles une langue de conteurs sans qu’existe une littérature à proprement dit. C’est néanmoins une langue certes d’origine polynésienne mais différente du tahitien. Je ne crois pas que l’on puisse définir une langue par rapport aux nombres de locuteurs et à l’existence de l’écriture, et de la littérature.
    Il ne faut pas non plus arriver à l’extrême qu’il ne faut faire perdre au français son caractère universelle sur tout le territoire français et réintroduire des langues qui ne sont plus parlées ou presque plus parlées. D’autant que dans nombreuses régions de France, depuis la politique immigratoire du gouvernement française (ou devrait -on dire européen et mondialiste), ce ne sont plus les langues historiquement autochtones (hors le français) qui sont le plus parlées.
    Un intervenant corse évoque le sujet, mais l’on peut dire la même chose dans le Languedoc par exemple et plus particulièrement dans certaines villes du Languedoc.
    Cette affaire de langues “régionales” est aussi un autre moyen de diviser les Français, attention à ne pas se faire avoir, par rapport à notre identité française qui se placent au dessus, enfin il faut l’espérer du régionalisme indépendantiste. Un indépendantisme qui peut d’ailleurs être intéressant pour les tenants du mondialisme, en diminuant la souveraineté des grands états, les oligarques mondialistes pourront d’autant mieux accroitre leurs pouvoirs.
    Enfin y compris en france

  • pat61 , 15 juillet 2012 @ 18 h 24 min

    pauvre Marie DRUCKER elle ne comprend rien à rien on voit bien qu’elle à été parachuté dans ce métier son oncle Michel..
    Elle ferait mieux d’apprendre le patois Français….

  • haha , 17 juillet 2012 @ 17 h 08 min

    virons ces francais qui nous meprisent depuis trop longtemps ! ar c’hallaoued er maez !

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