Tribune libre de Philippe Vardon* pour Nouvelles de France
Enfin ! Après quatre années de « traque » sans relâche, nous pouvons aujourd’hui considérer que nous sommes parvenus à faire taire les (mauvais, de surcroît) rappeurs du groupe Negrescro, sévissant dans le quartier de l’Ariane à Nice.
Ce lundi, les médias locaux nous apprenaient dans le même temps la condamnation à 6 mois de prison ferme de Mactar Gueye (alias « Pap »), leader du groupe de rap, pour trafic de drogues et la mise en examen de deux « figurants » du fameux clip où les rappeurs et leurs amis – entre autres délits et provocations – tiraient en l’air avec un fusil à pompe et une arme de guerre de type Kalashnikov. En effet, l’enquête de police a démontré que cette arme était bien réelle, comme nous l’avions toujours affirmé face aux déclarations des rappeurs et de certains de leurs soutiens politiques et médiatiques.
Autant le dire : ce fut une bonne journée pour nous ! Car c’est grâce à l’action des identitaires niçois que les racailles de Negrescro vont désormais devoir répondre de leurs actes devant la justice.
En juillet dernier, c’est au cours d’une conférence de presse de Nissa Rebela que le contenu du clip « l’Ariane » était révélé aux médias locaux. Très vite, la polémique enflait et plusieurs dizaines d’articles et de reportages relayaient l’info, y compris au niveau national. Dans le même temps, nous écrivions au Préfet et au Procureur pour leur détailler les actes délictueux dans ce clip et réclamer que la justice intervienne. Le lendemain, une enquête était ouverte !
C’est bien l’action des identitaires et, conséquence, l’intense émotion populaire suscitée par ce clip (en particulier par le drapeau algérien déployé sur le toit de l’église de l’Ariane…) qui ont forcé les pouvoirs publics à agir.
Alors oui, bien sûr, mettre hors d’état de nuire cette petite équipe de racailles, ce n’est pas encore la Reconquista ou le Grand Soir identitaire. Mais il s’agit d’une petite victoire bien réelle, et au Grand Soir fantasmé – prétexte à l’immobilisme – nous préférons les victoires concrètes et palpables des petits matins.
Une victoire tout d’abord sur le renoncement, sur la défaillance morale de tous ceux qui – après avoir visionné le clip sur leur ordinateur – se seraient énervés quelques minutes, avant de s’allumer une cigarette ou de reprendre un verre en se murmurant à eux-mêmes « À quoi bon… Ça sert à rien… C’est foutu… ». En ne se rendant même pas compte que si l’on en vient parfois à se dire que c’est foutu, c’est justement à cause de cette apathie généralisée. Ne se rendant même pas compte qu’ils passent leur temps à camoufler leurs petites lâchetés en arguant de celles des autres. Mais les autres, c’est toi mon coco…
Une victoire sur la passivité – c’est-à-dire la complicité – de nos dirigeants politiques. Si le maire de Nice, Christian Estrosi, s’est senti obligé de balbutier quelques mots condamnant le groupe cela ne fera oublier à personne qu’en 2008, alors que nous dénoncions le message de haine véhiculé par Negrescro (appel au meurtre de policiers, sexisme ignoble, racisme anti-blanc et anti-Français peuplaient déjà leurs minables vidéos), la ville de Nice avait refusé de déprogrammer le groupe d’un festival qu’elle organisait. Défendant alors ardemment les rappeurs, l’adjointe à la culture déclarait tranquillement « Il n’y a pas de problème avec Negrescro » et posait même avec « Pap » dans les médias ! Ayant permis à de tels délinquants d’exprimer tranquillement leur haine dans un festival financé par nos impôts et dans des salles municipales, il faudra bien qu’un jour la municipalité et Christian Estrosi reconnaissent leur responsabilité dans cette affaire.
Une victoire sur l’impunité de la racaille aussi. Sur ceux qui se croient tout permis parce qu’on ne leur demande, au fond, jamais vraiment de payer l’addition. Ne me pensez pas naïf, je sais bien que les condamnations à venir ne seront jamais à la hauteur de nos attentes (les rappeurs n’étant d’ailleurs pas du tout poursuivis pour ce drapeau algérien déployé sur l’église, quelque part entre la provocation et la profanation) et qu’il se trouvera bien un juge pour expliquer que ce sont la crise, le chômage et les discriminations qui sont la cause de tout cela… Mais je sais aussi que sans notre action, ces petites frappes seraient encore en train de se pavaner en bas d’un immeuble avec de la drogue et des armes à feu dormant tranquillement dans leurs caves !
Une victoire de l’action politique et collective, une victoire emportée avec le soutien populaire suscité par l’utilisation des médias et notamment de NOS médias grâce à internet et aux réseaux sociaux, une victoire de l’engagement dans la durée (encore une fois, quatre ans sans laisser Negrescro baiser la France en paix) là où – en politique comme ailleurs – trop nombreux sont ceux qui pratiquent le zapping et le culte de l’instantané. Une victoire qui vient souligner toute l’utilité des identitaires dans le débat public.
Une victoire – surtout – qui démontre à tous ceux qui prétendent que l’on ne peut plus, que l’on ne peut pas… que l’on peut ! Et renvoie donc chacun à sa responsabilité personnelle dans le suicide collectif auquel nous sommes confrontés.
Toi qui me lis, aujourd’hui, qu’as-tu fait pour ton peuple et ta patrie ?
*Philippe Vardon est Président de Nissa Rebela et de l’association Les Identitaires. Il interviendra à la Convention Identitaire, les 3 et 4 novembre à Orange.
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