Le site du New York Times propose à ses lecteurs une passionnante carte de la répartition des groupes ethniques aux États-Unis. Vu de loin, on n’apprend rien : comme l’expliquent déjà les livres de géographie, la population hispanique (en orange) est concentrée dans le Sud-Est et le Sud, la population noire (en bleu) dans le Sud, la population asiatiques (en rouge) sur la côte ouest :
Zoomer est bien plus instructif. On découvre aux États-Unis des ghettos de noirs (en bleu), par exemple à Washington D.C., surnommée Chocolate City. Les alentours sont vanille, mais jamais à 100%, sauf dans les campagnes :
Idem à Baltimore où certains quartiers (très souvent les plus pauvres) sont monoraciaux :
À la campagne, c’est exactement le contraire :
Blancs et noirs sont plus mélangés à la Nouvelle Orléans :
ou à Bâton Rouge :
Outre le Sud-Est de la Floride, les hispaniques sont assez présents…
…à Los Angeles et ses banlieues…
…mais surtout au Texas, comme à San Antonio :
ou à la frontière sud de l’État à l’Étoile Solitaire :
La population asiatique, elle, est très visible à San Francisco :
ou à New York City et ses environs où, en fait, comme à Los Angeles, toutes les populations sont représentées (mais très peu mélangées) :
L’Amérique blanche existe encore. On la trouve au Nord. Voici, par exemple, Sioux Falls (Minnesota) :
Faute de statistiques officielles, aucune carte interactive équivalente n’existe pas en France. Pourquoi les citoyens n’auraient-ils pas le droit de savoir ?
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