Début juillet, les chrétiens du village de Romagonadanahalli, au Karnataka, dans le Sud-Ouest de l’Inde, ont subi une violente agression de la part d’une centaine d’extrémistes hindous. Les fidèles d’une église du mouvement End Time Ministries assistaient à une réunion de prière chez leur pasteur lorsque les villageois hindous ont pénétré dans la pièce et frappé les membres de l’assistance, y compris le pasteur, et volé ses vêtements à une veuve. Le bilan est de trois blessés parmi les chrétiens, depuis rétablis. Depuis l’attaque, l’église se réunit dans un autre lieu par mesure de sécurité et le pasteur n’exerce plus d’activité religieuse dans la région. Les autorités lui ont interdit de faire des réunions de prière chez lui ou chez des particuliers.
En Inde, les chrétiens ne sont pas attaqués par le gouvernement mais subissent couramment des attaques et des persécutions de la part de fanatiques hindous ou musulmans, actes le plus souvent ignorés par les autorités locales (L’Inde est un pays fédéral). L’alliance évangélique de l’Inde a recensé 49 cas de violences antichrétiennes en 2011 pour le seul État du Karnataka.
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