Subvention déguisée. Le loyer demandé par la ville de Nice à l’Association des musulmans du centre-ville (dont le Président, l’imam Ramzam Magamadov, parle difficilement le français) pour la location d’une salle de prière de 163 m2 est de 350 euros par mois contre 700 d’après la convention signée avec la ville et 1 800 si l’on se base sur le prix du marché. “Je représente tous les contribuables de [Nice] qui sont lésés dans cette affaire puisque la mairie achète les locaux (la salle de prière, ndlr) avec l’argent des Niçois, les loue à cette association musulmane et, derrière, applique un loyer qui n’est pas du tout dans le coût habituel. Donc ce sont les Niçois qui, chaque mois, perdent de l’argent”, dénonce Philippe Vardon, Président de Nissa Rebela et de l’Association de Défense de la laïcité. C’est en tant que simple contribuable qu’il a réclamé mercredi la nullité de la convention d’occupation accordée par la ville à l’association des musulmans du centre ville. Tandis que Me Jean-Joël Governatori, l’avocat de la Ville, jouait la carte du chantage, disant craindre le retour des prières de rue dans le quartier, le rapporteur public notait que “cette décote est contraire au principe de non subvention des cultes” et jugeait que “la ville de Nice doit faire disparaître cette convention illicite”. Le tribunal administratif rendra son jugement dans deux semaines.
Le contribuable niçois lésé par le bail liant la Ville à une association de musulman
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