Dans un billet paru sur son blog intitulé “L’Histoire de France assassinée”, Bernard Debré dénonce les carences de l’enseignement de l’histoire de France. Le député de Paris condamne le refus d’enseigner “Clovis ou Jeanne d’Arc, Louis XIV ou Napoléon », qui selon lui, “marque une volonté de couper nos racines”. Et de poursuivre : “Oui la République (a fortiori la Vème République) est fille de la Royauté, mais aussi de la révolution et des guerres. Notre histoire est faite de gloires et de désastres, d’ombres et de lumières. C’est cette histoire, avec tout son héritage qui a fabriqué notre identité, notre pays”. L’ancien ministre du gouvernement Balladur redoute également les méfaits d’une telle “offensive de démolition” sur la question de l’immigration: “Il est impossible d’intégrer un étranger s’il ne connaît pas l’histoire du pays où il s’installe. Comment peut-il l’assimiler si les nationaux ignorent eux-mêmes leur passé? Le refus de l’Histoire est le meilleur façon de provoquer des guerres civiles.” Bernard Debré, qui affirme que “nous sommes en train de créer une génération de jeunes déracinés qui ne se sentiront bien nulle part”, conclut en lançant un appel pour que ne soient pas oubliés “ceux et celles qui ont donné leur vie pour la liberté de notre pays.”
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