La qualifiant de “militante de longue date contre toutes les discriminations racistes”, Politis a lancé lundi une pétition de soutien à Houria Bouteldja qui doit comparaître devant le tribunal correctionnel de Toulouse le 12 octobre prochain. La porte-parole des Indigènes de la République est poursuivie pour « injure raciale contre les Français » par l’Alliance générale contre le racisme et pour le respect de l’identité française et chrétienne (AGRIF) pour avoir traité de « souchiens » les « Français de souche ». L’hebdomadaire de gauche qualifie au passage l’association plaignante de “groupuscule toulousain connu pour ses positions d’un racisme extrémiste”. L’AGRIF a son siège à Paris mais a été fondée par le Toulousain Bernard Antony, ancien député français du Front National au Parlement européen.
Récup’ ? Dans un communiqué daté du 1er octobre, le Bloc identitaire prévient que “les sous-chiens vont montrer les crocs” et s’achève en ces termes : “Nous la ferons condamner à Toulouse !” Lundi 3 octobre, l’AGRIF réplique dans un communiqué dénonçant un “inadmissible procédé de récupération par l’association Bloc Identitaire” et assure “[n’avoir] strictement aucun lien structurel ou idéologique” avec. De plus, “l’AGRIF n’oppose pas un quelconque racisme blanc au racisme anti-blanc, anti-français, anti-chrétien d’Houria Bouteldja” précise Bernard Antony qui rappelle que Vérités sur les esclavagismes et les colonialismes. Réplique à Houria Bouteldja “n’a pas été édité par le Bloc Identitaire mais par un des dirigeants de l’AGRIF, Richard Haddad“.
Complémentarité. Les associations Riposte laïque, Résistance républicaine, Bloc Identitaire et France solidarités ont, elles, prévu de tenir une conférence de presse commune sur place le 12 et appellent leurs sympathisants à “à venir montrer, par leur présence, qu’ils ne toléreront pas le racisme anti-Français et anti-blanc qui est en train de se développer dans notre pays”. Contacté par Nouvelles de France, Philippe Vardon, Président de Nissa Rebela, un mouvement politique niçois issu du Bloc identitaire, juge “regrettable” cette polémique. “Nous avons été surpris du communiqué de Bernard Antony car chacun est sur son terrain d’action : la justice pour l’AGRIF, la rue et les réseaux Internet pour le Bloc”, explique-t-il. Et de rappeler : “Quand nous avons lancé une mobilisation contre les paroles du groupe de rap Sniper, l’AGRIF est venue ensuite. Nous n’avons alors pas crié à la récup’…”
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