Le football, ce n’est plus que c’était… “Le championnat d’Europe de football a longtemps été le conservatoire des traditions nationales. Les équipes ressemblaient aux caricatures de leurs pays : les Allemands étaient rugueux et solides (…), les Italiens étaient élégants et malins (…), les Français étaient légers et inconstants (…), les Espagnols avaient déjà les meilleurs clubs du monde”, se souvient lundi matin sur RTL un Éric Zemmour nostalgique et nous avec.
Double mondialisation
“Et puis, la mondialisation a tout chamboulé : un double mondialisation, celle décidée par le juge européen et le célèbre arrêt Bosman qui supprimait les frontières dans l’Europe du football”, explique l’éditorialiste réac’. Désormais, “tous les meilleurs joueurs du monde se retrouvaient dans quelques grands clubs riches. Ainsi, dans les quatre équipes qui jouèrent les demi-finales de cet Euro, on a retrouvé des joueurs du Real Madrid. Les entraîneurs ont suivi les joueurs, tout le monde a adopté les mêmes méthodes, les mêmes styles de jeu. Et puis, seconde mondialisation : l’immigration. Dans l’équipe d’Allemagne, on découvre des joueurs d’origines turque ou espagnoles, un enfant du Ghana en Italie. Longtemps, la France avait été la seule à avoir des enfants d’immigrés dans son équipe nationale.”
Culture racaille
“Tous ces joueurs sont riches comme Crésus. Ils ont tous quitté leur famille à l’adolescence, ils sont tous des sales gosses de leur temps mais ils chantent leur hymne national, courent sur le terrain et congratulent leurs camarades quand ils les remplacent sur le terrain”, note Éric Zemmour. “Seul les joueurs Francais restent la bouche fermée, et les jambes croisées. C’est la culture racaille, une spécialitée nationale dont on se serait volontier passé. »
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