Voici quelques semaines, des informateurs avaient averti NDF de la présence, probablement hors de toute légalité, de caméras de vidéosurveillance à l’Institut catholique d’Etudes Supérieures (ICES) de La Roche sur Yon. Ce que nous avions signalé ici. L’information avait dû un peu circuler, en interne comme en externe, puisque, quelques heures après la mise en ligne, une journaliste de “Ouest France” avait appelé notre directeur pour en savoir plus. Ce dernier lui avait suggéré de contacter elle-même la préfecture de La Roche sur Yon (insistant sur le fait, que nous avions déjà indiqué dans l’article, que nos informations étaient encore parcellaires et que nous ne pouvions pas assurer que les caméras avaient été illégalement mises en place – nous avions simplement un doute sérieux). Toutefois, manifestement, ce qui intéressait prioritairement cette journaliste n’était pas l’existence ou le statut légal des caméras, mais de qui émanait l’information et quels obscurs intérêts idéologiques elle pouvait servir. En tout cas, l’affaire en était restée là.
Aujourd’hui, nous sommes en mesure de dire avec certitude que les caméras n’ont pas reçu l’autorisation préfectorale requise. Nous avons, en effet, eu entre les mains un courrier de la préfecture, où l’on peut notamment lire ceci:
Le plus curieux, c’est que l’on peut voir dans l’établissement cet écriteau, donnant le nom du secrétaire général de l’ICES, M. Mougeot, comme responsable… et mentionnant surtout les articles de loi en vertu desquels ces caméras posent un sérieux problème de légalité! Un peu comme si on avait voulu dire: je connais la loi, mais je m’assieds dessus! Il est, en tout cas, désormais assuré que les étudiants qui ont été menacés sur la base de la vidéosurveillance l’ont été sur une base légale inexistante: comme le dit l’adage, nemo auditur propriam suam turpitudinem allegans!
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