Une fois de plus, le racisme avait frappé : Khaled, jeune réfugié etythréen vivant en Allemagne, était assassiné à Dresde. Aussitôt, d’abord dans la presse allemande, puis dans la presse internationale, le mouvement PEGIDA est pointé du doigt ; des « Je suis Khaled » fusent, le « climat xénophobe » est une fois de plus le coupable tout désigné. À Leipzig, l’extrême-gauche allemande défile pour montrer son rejet de la « haine », comme aiment à scander les congénères français des antifas d’outre-Rhin.
Comme pour l’affaire Merah en France, ou plus récemment, pour l’affaire Wilfred (cet homosexuel qui s’était soi-disant fait agressé par des jeunes de la Manif Pour Tous), la réalité des faits, une fois de plus, était contraire aux préjugés de certains : en Allemagne, comme en France ou ailleurs, les grands médias n’apprennent jamais de leurs erreurs. « L’extrême-droite » est toujours a priori responsable des pires atrocités.
Hélas ! L’idéologie semble être bien un mauvais guide pour nos journalistes préférés : l’assassin présumé serait finalement le colocataire de Khaled, lui aussi immigré. Aucun membre de PEGIDA n’a quoi que ce soit à voir avec tout cette affaire.
Khaled était parvenu après un long et dangereux périple à atteindre l’Europe. Son meurtrier aussi. D’autres succombent pendant le voyage, coulant en pleine mer Méditerranée avec leurs bateaux. Mais rassurez-vous : pendant ce temps, nos journalistes s’inquiètent de la montée de « l’ultra-droite », refusant de voir en face la vraie cause de ces drames : l’immigrationnisme forcené qui tue et qui tuera encore.
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