Harlem Désir a qualifié Claude Guéant, dimanche à La Rochelle, de «triste copie» de Bruno Gollnisch. Un « dérapage » pour Valérie Pécresse. Le ministre de l’Intérieur a quant à lui réagi ce lundi, regrettant que le secrétaire général du PS « insulte Guéant, Copé et les députés de la Droite populaire ». Une insulte ? Pas le moins de monde selon Bruno Gollnisch. L’intéressé a réagi par communiqué : « contrairement à ce que disent certaines personnalités de la majorité, la comparaison n’est injurieuse pour personne ; elle est même assez flatteuse pour Monsieur Guéant… ! ». Revenant sur l’expression « triste copie», l’ex-candidat à la présidence du Front national affirme qu’il « est peut être exact que Monsieur Guéant a un tempérament moins gai que le mien, mais la différence entre nous réside surtout dans le fait que, si j’étais à sa place, les mesures que je prendrais seraient suivies d’effet. Elles ne se borneraient pas à la valse de préfets, comme hier à Grenoble, aujourd’hui à Marseille. »