L’auteur de La vie sexuelle de Catherine M. affirme sur Rue89 que l’affaire DSK “a été très [exagérée] par la presse par rapport à l’opinion publique”. “Autour de moi, je n’ai entendu personne qui soit scandalisé par cette affaire, pas même une femme”. Sic. “Tout le monde a pris ça plus ou moins à la rigolade ou comme Jack Lang (« il n’y a pas mort d’homme »). Il y a eu un certain décalage entre l’opinion publique et l’exploitation qu’en a fait la presse” ose déclarer Catherine Millet qui regrette l’actuel “puritanisme” et “une régression dans la société sur tout ce qui touche à la sexualité” ! Si on ne peut plus violer tranquillement les femmes de chambre noires, où va le monde ?
“Certes, je vis pour une part dans un milieu, comme on dit, « privilégié », mais Libé a publié une enquête où un journaliste assis à la terrasse d’un café enregistrait les réactions des gens. Ce n’étaient pas des intellectuels, ce n’était pas à Paris. Ils étaient plutôt sceptiques, ils ne portaient pas de jugement, il n’y avait pas de condamnation morale” continue-t-elle. On ne doit pas fréquenter les mêmes cafés…
6 Comments
Comments are closed.