Les féministes manifestent contre DSK dimanche à Paris

Trois associations féministes de gauche et d’extrême-gauche, “abasourdies par le déferlement quotidien de propos misogynes tenus par des personnalités publiques” pour défendre Dominique Strauss-Kahn, lancent un appel à se rendre à un “rassemblement festif contre le sexisme” dimanche 22 mai à 17h place Igor Stravinsky, près de Beaubourg à Paris, appel signé par plus de 1 500 personnes (dont Audrey Pulvar, Florence Foresti ou Clémentine Autain) et relayé par une dizaine d’autres associations.

Ces derniers jours, “nous avons eu droit à un florilège de remarques sexistes, du « il n’y a pas mort d’homme » au « troussage de domestique » en passant par « c’est un tort d’aimer les femmes ? » ou les commentaires établissant un lien entre l’apparence physique des femmes, leur tenue vestimentaire et le comportement des hommes qu’elles croisent” regrettent-elles. Signe du radicalisme de leur féminisme, le communiqué des associations refuse de faire du masculin le genre par défaut du pluriel mixte comme le veut la tradition dans la langue française (elles écrivent “Nous sommes en colère, révoltées et révoltés, indignées et indignés” au lieu de “Nous sommes en colère, révoltés, indignés”).

Les associations perçoivent dans les paroles de Jack Lang et Cie “une fulgurante remontée à la surface de réflexes sexistes et réactionnaires” qui “ouvrent la voie aux partisans d’un retour à l’ordre moral qui freine l’émancipation des femmes et des hommes”.

Samedi à 15h30, 354 personnes avaient prévu sur Facebook de répondre à leur appel.

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2 Comments

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  • Denis Merlin , 21 mai 2011 @ 15 h 49 min

    Le désordre établi dans la tête de ces féministes est consternant. A côté de revendications parfaitement valables (respect des femmes en leur qualité d’êtres humains responsables, ce qui suppose le respect MUTUEL, car il existe des hommes battus par des femmes, des hommes tués par des femmes, des hommes trompés, des hommes provoqués, des hommes volés par des femmes), ils/elles se mêlent de grammaire alors que le genre féminin peut représenter un homme (la personne, la sentinelle) et peut n’avoir rien à voir avec le sexe, donc n’a dans l’absolu, rien à voir avec le sexe.

  • Maria van Regten , 22 mai 2011 @ 19 h 41 min

    Il y a un rapport entre pouvoir et comportement sexuel. La domination masculine est bel et bien légiferée dans la loi du mariage. Les traités internationaux contre la discrimination de la femme ne compte pas dans la domaine privée. Et c’est là que toutes les femmes sont dégradées comme deuxième sexe. Le plupart de notre travail n’est mëme pas reconnu comme travail.
    Avoir trop de pouvoir (argent) peut infecté tout le monde. Catherina 11 de la Russie avait un comportement sexuel comme DSK. Avoir trop de pouvoir n’est pas naturel et provoque de comportements maladifs.

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