Le frère de la victime de la tentative de viol présumée attribuée à Dominique Strauss-Kahn s’est confié en exclusivité au Daily Mail. “Aucune famille ne devrait avoir à vivre cela”. Sa sœur est “une femme très travailleuse, juste une victime. C’est une magnifique femme africaine originaire d’Afrique de l’Ouest qui ne souhaite que travailler dur”. Il continue : “Je l’aime très fort, c’est ma petite sœur et elle va mieux maintenant qu’elle a pu parler à un avocat. Elle est dans un endroit très très sûr et elle va y rester”. Cet homme de 43 ans qui gère un restaurant dans le quartier d’Harlem, à New York City, explique que sa sœur de 32 ans l’a appelé samedi après-midi, environ une heure après s’être plainte de la tentative de viol. Il se souvient : “elle m’a appelé et m’a dit : ‘quelqu’un m’a fait quelque chose de très mal. J’ai été agressée’” (“Somebody has done something really bad to me. I’ve been attacked”). Selon lui, “elle a pleuré tout le temps” de la communication téléphonique. Pour des raisons légales, l’identité du frère n’a pu être dévoilée. “J’ai confiance en la justice américaine” explique-t-il. Dominique Strauss-Kahn ? “Je veux qu’il soit jugé et que justice soit faite”.
Peu après le Daily Mail, l’AFP a rencontré le frère de la victime. Comme lui, elle parle très bien le français. “C’est une bonne musulmane. Elle ne porte pas le voile mais elle se couvre les cheveux”. Le frère ne croit pas un instant à un complot ourdi contre DSK : sa sœur “ne savait pas qui était Dominique Strauss-Kahn au moment des faits. C’est moi qui lui ai expliqué qui il était quand elle m’a appelé”, assure-t-il. “Les médias européens qui doutent de cette affaire, ça m’énerve”.
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