Pour Niamh Ui Bhriain, du groupe de pression “pro-vie” irlandais Life Institute, “il est temps que la Grande-Bretagne – et l’Irlande – admettent l’évidence selon laquelle la famille fracturée a tout à voir avec le fait qu’un nombre significatif de jeunes gens n’acceptent plus aucune autorité, voient le crime et la violence comme un mode de vie glamour”. Dans une tribune intitulée “Pourquoi est-ce que Londres brûle”, elle note que “dans l’opposition, David Cameron, a beaucoup parlé de la Grande-Bretagne comme étant une société “cassée”, et de ce qu’il ferait pour soutenir le mariage et la famille” mais observe que “depuis son entrée en fonction (au poste de Premier ministre, ndlr), bien peu a été fait”. Et ce ne sont pas “les propositions de George Osborne (le chancelier de l’Echiquier, ndlr) de couper les allocations familiales d’une manière qui frappe les familles avec un parent à la maison” qui vont aider à arranger les choses. Car si les causes de ces émeutes sont multifactorielles, force est de constater que “l’ordre social dans certaines communautés – et malheureusement le plus souvent dans les communautés les plus vulnérables – est en panne. Et il est entraîné par un effondrement sans précédent de la famille, qui à son tour provoque un cercle vicieux de la pauvreté, du manque d’éducation, de l’anarchie et l’érosion des valeurs fondamentales dont les gens ont besoin”. On estime le nombre d’enfants issus de foyers brisés en Grande-Bretagne à 3,5 millions ! Même The Guardian, le quotidien de gauche, reconnaît un “manque de structure familiale”. “Mercredi, le journal a interrogé un travailleur social de Tottenham qui a passé 30 ans à travailler avec les communautés défavorisées. Il explique que l’autorité parentale s’est érodée au point que les parents d’enfants impliqués dans les émeutes auraient peur de les discipliner”… “Le déclin du mariage a pour conséquence qu’une forte proportion d’enfants manquent de stabilité et de limites. Et l’absence d’un modèle masculin a pour effet, chez les jeunes hommes en particulier, de les inciter à chercher dans les gangs une figure d’autorité qui devrait être leur père.” La faute aux membres de la classe dirigeante qui, après avoir “passé des décennies a dénoncer la moralité et à se moquer des “anciennes” notions de valeurs familiales, (…) s’assurent que leurs propres familles bénéficient de la sécurité que ces valeurs ont apporté à leurs vies”. Les familles ouvrières n’ont pas les moyens, elles, d’envoyer leurs rejetons dans des écoles privées qui ont conservé la discipline à l’ancienne… Résultats : 4 morts, plus de 100 millions de livres de dégâts, des communautés en état de siège et des habitants terrorisés.
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