Dans un courriel envoyé le 29 août à des “amis” députés UMP de la Droite populaire, Christian Vanneste explique qu’“un membre de l’UMP vient de demander [son] exclusion, toujours pour la même raison : [son] refus de voir le comportement homosexuel institutionnalisé”. Cet UMP, c’est Benjamin Lancar, le Président des Jeunes populaires, qui juge dans Têtu (“l’organe du lobby gay”) de septembre que “Vanneste n’a plus sa place chez nous”.
Mise au point. “Mes idées à ce sujet sont constantes, et reposent sur des connaissances anthropologiques sérieuses. Elles s’opposent à la reconnaissance juridique, mais n’attaquent jamais les personnes contrairement à ce que laissent entendre ceux qui déforment mes propos” explique Christian Vanneste. “Malgré cela, et à l’encontre du principe fondamental de la démocratie qu’est la liberté de penser, un certain nombre de personnages se permettent d’employer à mon encontre les termes d’homophobie, de condamnation, de dérapage, ou encore de récidive” se plaint le député. “Je rappelle que je n’ai pas été condamné, que je ne peux donc pas récidiver, que quelqu’un qui maintient une ligne droite ne dérape pas, et qu’enfin, la cour de cassation a tranché : je ne suis pas homophobe”. L’élu juge par conséquent “inacceptables” les propos de Benjamin Lancar. “C’est une bien curieuse inversion que d’affirmer une position qui n’a aucune légitimité au sein de l’UMP, et de demander l’exclusion de ceux qui au contraire, ont la double légitimité de la fidélité aux valeurs de droite et de l’élection au suffrage universel” note-t-il.
Dérapage. “S’il y a dérapage, c’est bien celui de M. Lancar, qui, sans aucun titre pour le faire, prône des idées qui ne sont pas celles de nos électeurs et qui le fait en négligeant un principe qui devrait être fondamental chez nous, celui de la liberté de pensée et d’expression, notamment lorsqu’il s’agit de problèmes qui touchent aux valeurs éthiques” continue Christian Vanneste. Le député du Nord appelle en conclusion ses collègues à “réagir auprès [du] secrétaire général”, Jean-François Copé, “pour demander que des sanctions soient prises à l’encontre de M. Lancar”.
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