Dans F.G.V. Faillite à grande vitesse, 30 ans de TGV (Le Cherche Midi éditeur, 2011), Marc Fressoz écrit :
“Réseau ferré de France fait le bonheur de l’industrie de la finance en dépensant quelque 1,2 milliard d’euros par an pour ses créanciers. (…)
– La dette de RFF gérée par France Trésor (placée sous la tutelle de Bercy, c’est l’agence chargée de gérer la trésorerie et la dette de l’Etat français, ndlr) ne coûterait-elle pas moins cher ? interroge, en 2010, le sénateur centriste Jean Arthuis, président de la commission des finances du Sénat, en auditionnant les dirigeants de RFF dans le cadre d’un énième pensum parlementaire sur le rail.
– En effet. La différence est de 15 points de base, répond Patrick Persuy, le directeur général adjoint chargé des finances de RFF.
– Soit 50 millions d’euros de subventions au profit des banques ! rebondit Arthuis.”
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