Marche des Veilleurs : Mariani dénonce une «provocation» du gouvernement et assure les Veilleurs de son soutien

Réagissant au communiqué de la préfecture de police qui cherche à interdire la Marche des Veilleurs dans Paris, Thierry Mariani dénonce la « provocation  du gouvernement ». Interrogé par Nouvelles de France, le député UMP et chef de file de la Droite Populaire rappelle qu’il n’y a « jamais eu d’incidents avec les Veilleurs » et affirme qu’il s’agit « d’une décision politique ». Et de tancer le gouvernement qui « préfère défendre les libertés publiques en Syrie plutôt qu’en France ». L’ancien ministre de Nicolas Sarkozy considère qu’il s’agit d’une des caractéristiques de la gauche d’être « intolérante » et de « ne jamais supporter la moindre opposition surtout lorsque celle-ci a des idées ». « J’ai constaté la disproportion de moyens que le gouvernement utilise contre les Veilleurs. En juillet dernier, face à quelques Veilleurs pacifiques devant l’Assemblée nationale on retrouvait plus d’une centaine de policiers », a-t-il déclaré. Thierry Mariani estime qu’il s’agit d’une « attitude stupide du gouvernement et du préfet de police qui de toute façon ne servira à rien car elle incitera les gens à réagir ». L’ancien ministre de Nicolas Sarkozy a tenu, par ailleurs, à assurer les Veilleurs de son « soutien total ».

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57 Comments

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  • Charlotte , 30 août 2013 @ 15 h 38 min

    Hélas, je l’ai constaté aussi, et ce, pour toutes sortes de manifestants… Dans ce cas des Veilleurs, on peut espérer que leur naïveté partira avec leur grande jeunesse, et l’expérience…
    J’ai aussi constaté à de nombreuses reprises, en discutant avec toutes sortes de manifestants, que les idées politiques étaient souvent les mêmes, et que c’était un peu le hasard, l’attachement à un élu local, la tradition familiale, l’influence de l’entourage, etc, qui faisaient que des gens choisissaient ou bien le vote UMP, ou bien le vote FN.
    Et ceux qui disaient voter UMP se montraient assez favorables au FN… Ces deux électorats sont quasiment les mêmes.

    Et même parmi les électeurs de l’UMP, il y a de plus en plus de gens dégoûtés par ce parti… Comme parmi les électeurs du PS…

  • Philpol , 30 août 2013 @ 17 h 30 min

    Alors je dois être un grand naïf ! Je suis allé à toutes les Veillées parisiennes depuis le 26 mai, et j’ai fait une intervention à la veillée de Saint-Nazaire, le dimanche 25 août ; il s’agissait pour moi de parler de l’expérience de scientifique que j’ai été, pendant 40 ans. C’est d’une très grande naïveté que de dire que l’on a renoncé à disséquer un embryon humain de 12 semaines, obtenus par des méthodes d’avortement non délabrantes dans le but d’en prélever la moelle épinière et de faire des expériences d’innervation de cellules musculaires : ni moi, ni aucun des chercheurs du laboratoire que j’ai eu l’honneur de diriger ne s’est résolu à commettre cet acte. Je rougis encore de honte aujourd’hui d’en avoir eu même l’idée. C’est très naïf que de parler de tri pré-implantatoire ou de réduction embryonnaire… c’est très naïf. Ceci est un autre témoignage, le mien. Il est précis et argumenté. J’ajoute que c’est dans mon laboratoire que l’on a montré, pour la première fois, le rôle possible du muscle dans la physiopathologie de l’amyotrophie spinale infantile… C’était naïf que de penser attribuer au muscle une maladie des neurones moteurs de la moelle épinière, très naïf…

  • Philpol , 30 août 2013 @ 17 h 38 min

    J’ajoute, pour que mon commentaire soit clair, que les Veilleurs ne s’inscrivent nullement dans la problématique politicienne PS-UMP. Que leur action soit politique est évidente. Qu’ils soient naïfs au point de croire au soutien de Théodule, d’Hippolyte ou de Mimile et Dudule n’est pas vrai. Ils sont dans un autre registre, et je suis avec eux : la position est éminemment subversive et c’est en cela qu’elle est remarquable. Les Veilleurs ne sont pas naïfs au point d’apprécier ces soutiens de dernière minute. Mon précédent propos, décalé et peu compréhensible de ce fait, avait pour but de montrer que nous intervenons dans un autre champ que celui de monsieur HOLLANDE, de monsieur MELANCHON, de monsieur COPE ou de madame LE PEN…Nous nous efforçons de faire réfléchir, par des témoignages, des lectures, par le chant et aussi par le silence. Mais je suis naïf…

  • Charlotte , 30 août 2013 @ 18 h 15 min

    (du coup, j’ajoute “M.” à mon prénom, car il y a peut-être d’autre “Charlotte” sur ce site…)

    Merci à Charles (le 1er, si j’ose dire ! On voit à la suite un dialogue un peu loufoque entre “Charles” et “Charles”…) , pour cet article sur le Dr Caillet… C’est de la bombe !!!!!

    Un passage à noter particulièrement : lui, à l’époque franc-maçon et chirurgien pratiquant des IVG, a vu l’horreur qu’était l’avortement…

    “A partir de 1975 j’ai pratiqué un certain nombre d’IVG, selon la loi Veil. Je me suis d’ailleurs rendu compte de l’horreur de ce geste et de sa contradiction avec le serment d’Hippocrate”

    En France, depuis 1975, il aurait dû y avoir 8 millions de Français de plus, 200 000 petits Français chaquee année ont été interdits de naissance et de vie.
    Si vous connaissez une personne ayant subi une “IVG”, elle a participé, sans doute un peu inconsciemment, à cet assassinat de masse.
    8 millions de femmes enceintes, depuis 1975, ont fait comme cette femme que vous connaissez peut-être.
    8 millions de bébés en formation in utero ont donc été tués, depuis 1975.

    S’ils étaient nés, la plupart d’entre eux auraient été adoptés par des familles françaises.
    Cela aurait fait 8 millions de Français de plus, vivant comme vous et moi, heureux comme vous et moi.
    Si vous connaissez des enfants adoptés devenus adultes, vous le savez.

    Et ça, cet assassinat de masse, ces 8 millions de Français rayés de la carte, la “droite” y contribue autant que la “gauche”.

    J’ai, comme vous peut-être, une amie qui a avorté (avant que je la connaisse) . Elle évoque son IVG avec douleur, elle n’en parle pas facilement, et 20 ans après, elle regrette encore d’avoir fait cela. Mais à cette époque, où elle était assez jeune, elle a cru, avec son compagnon du moment, que c’était le seul choix “raisonnable”.
    Toutes les personnes en contact avec une femme tentée d’avorter peuvent l’aider, d’une manière ou d’une autre, au moins en lui donnant des coordonnées d’associations : SOS Tout Petits, par exemple.
    Ou, si vous sentez que cette femme ne voudrait pas faire appel à ce genre d’associations pro-vie, vous pouvez au moins l’orienter vers une assistante sociale, et lui dire que dès la grossesse, la femme peut recevoir des aides financières, accrues si elles sont isolées. Tous les détails se trouvent sur le site de la CAF, mais aussi sur les sites pro-vie.
    Quant à l’aide morale, au soutien, c’est d’abord à l’entourage de la femme de l’apporter, et c’est souvent à cause de son isolement et du manque de soutien que ces femmes, prises de panique, décident d’avorter. Entre le moment de la découverte de la grossesse, et l’avortement, il se passe seulemenbt quelques semainces, ces femmes n’ont pas eu le temps de réfléchir sereinement, calmement, à ce qui leur arrive, et n’ont pas le temps de prévoir leur avenir avec leur enfant, d’organiser tout cela…
    Surtout que la grossesse est de plus en plus montrée comme devant être “désirée” et planifiée, dans des conditions absolument idéales…
    Beaucoup de ces femmes ayant recours à l’IVG ont donc eu l’impression, en se découvrant enceintes, d’avoir comme une maladie atroce, dont elles doivent vite guérir, surtout pour les plus jeunes, encore plus influencées par la culture dominante pro-IVG…
    Peu d’entre elles sont conscientes du fait que leur vie ne deviendrait pas horrible si elles avaient cet enfant, qu’elles pourraient être aidées de diverses manières, ou qu’au pire, elles le confieraient à l’adoption et feraient ainsi le bonheur d’un couple, en plus de donner vie à cet enfant…

    Il faudrait que les personnes adoptées témoignent, pour encourager ces femmes à au moins mener leur grossesse à terme…
    Et que des mères célibataires, assez pauvres, mais aidées, entourées, témoignent aussi…
    Et aussi, des couples qui ont eu un enfant “trop tôt”, ou “trop tard”, de manière inattendue…

    (je vais utiliser des arguments “émotifs”, mais la plupart des pro-IVG utilisent eux-mêmes des arguments très émotifs, mais les miens sont en même temps très rationnels, beaucoup plus que les leurs…)

    S’il avait fallu que tous les bébés de toutes les générations précédentes naissent au moment idéal, nous ne serions pas très nombreux… Qui, même, parmi nous, serait là?
    Pour perndre mon exemple, dans ma famille, depuis des générations, on raconte que notre nom de famille vient du nom du fleuve à côté duquel un bébé abandonné avait été trouvé, au 16ème siècle…
    Beaucoup de gens savent que dans leurs ancêtres, parfois même il n’y a pas si longtemps que cela, des enfants sont nés en dehors du mariage, ou alors que la famille connaissait des difficultés particulières, ou au moment d’une guerre, etc.
    Si l’avortement légalisé, facilité, avait existé à ces époques, nous serions beaucoup moins nombreux.
    Je suis bien contente qu’une de mes ancêtres ait jugé bon d’abandonner son bébé dans un lieu où il avait une chance d’être trouvé, plutôt que de tenter d’avorter par divers moyens.
    Et aussi, que pendant la 2ème guerre mondiale, sous l’Occupation, ma grand-mère, avec son mari absent la plupart du temps, et alors qu’elle avait un âge assez avancé pour avoir un bébé (40 ans, à l’époque, sans les moyens médicaux d’aujourd’hui…) , ait tout naturellement accouché, sans se poser de questions, comme l’écrasante majorité des femmes à l’époque…
    Quant à ma mère, elle, alors qu’elle était enceinte de moi, a été opérée de l’appendicite, à 7 mois de grossesse, opération encore rare à l’époque, assez risquée… (voilà, je vous en ai dit pas mal sur ma famille, j’arrête là…)
    Je pense aussi à deux copains à moi, tous deux, très heureux dans la vie, l’un a un handicap mental, l’autre un handicap physique…
    Et aussi à un copain, né bien avant la loi de 1975, qui a été abandonné par sa mère, puis délaissé par son père, et donc a grandi avec ses grands-parents, lui aussi, il est heureux de vivre…

    Tous ces bébes qui ne seraient pas nés, car pas conçus au moment idéal, dans les circonstances idéales, ou alors ayant un rique de handicap… Mais non, ces bébés sont nés, parce que l’IVG n’existait pas encore, ou alors, parce que ces parents ne voulaient pas recourir à l’avortement, parce qu’ils aimaient déjà leur bébé avant même sa naissance…
    Ces gens qui sont nés dans des conditions “pas idéales”, ce sont parfois nous, ou nos amis, nos collègues, nos voisins, une bonne partie des Français…

    Voilà la réalité… L’avortement légalisé de masse ressemble étrangement à un génocide.
    8 millions de bébés “pas idéaux”, à qui on a interdit de vivre.

    Le sujet étant très tabou, je saisis toutes les occasions d’en parler.
    Et je pense que beaucoup de gens sont “pro-vie” mais n’osent pas souvent le dire, car nous sommes facilement caricaturés, insultés, accusés de ne pas penser aux femmes enceintes en détresse, etc.
    EVIDEMMENT, que si j’avais une amie enceinte en difficulté, évidemment que je ferais tout pour l’aider, la rassurer, je ferais appel à tous les gens qui peuvent l’aider, l’accompagnerais dans ses démarches administratives, ses RV médicaux, avec d’autres amis, sans doute, si le compagnon ou les parents ne le faisaient pas…
    J’ai une amie qui a avorté il y a longtemps, avant que je ne la connaisse. 20 ans après, elle en parle encore avec douleur et dit regretter d’avoir fait cela. C’est un sujet très tabou, très sensible, pour elle…
    Et j’ai des amis qui connaissent des jeunes femmes qui ont avorté ces dernières années, même un ami qui a une amie qui lui avait demandé de l’accompagner au centre d’IVG, sans lui dire avant de quoi il s’agissait… Il s’est trompé dans les transports en commun, n’a pu arriver à temps, et heureusement pour lui, il aurait refusé de l’accompagner là, en sachant que c’était pour un avortement…
    Tel que je le connais, je sais que si au contraire elle avait gardé son bébé, il aurait tout fait pour l’aider…

    Les femmes enceintes en difficulté doivent surtout sortir de l’isolement. Des associations pro-vie les aident concrètement, les soutiennent, si l’entourage de la femme ne peut pas le faire…
    Et les assistantes sociales peuvent apporter aussi beaucoup d’aide, en aidant à faire différentes démarches pour les obtenir.
    Copié sur le site de SOS Futures Mères :

    S.O.S. Futures Mères est là pour vous aider moralement et matériellement :

    numéro vert (gratuit depuis un poste fixe) :
    0 800 868 838
    24 h/24 et 7 j/7

  • Vero , 30 août 2013 @ 18 h 20 min

    Tout a fait d’accord , la critique systématique est lassante , on se croirait au PS !

  • Charlotte M. , 30 août 2013 @ 18 h 25 min

    Désolée pour les fautes de frappe…
    Et j’ai mentionné en premier “SOS Tout Petits”, alors que je pensais en fait à “SOS Futures Mères”, dont j’ai fait référence à la fin de mon message.

    Si seulement ce numéro de téléphone pouvait être connu un peu partout en France…
    N’hésitez pas à le transmettre un peu partout où vous le pouvez, sur internet.

  • toubib16 , 30 août 2013 @ 18 h 46 min

    A la Défense, puis à l’Etoile puis sur les Champs, enfin à la Concorde et…pourquoi pas comme un certain 6 Février 34, à la Chambre pour les “foutres” tous à la Seine

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