Revenant sur le “(démantèlement) de la politique familiale sous couvert de réforme des retraites” entrepris par le Gouvernement Ayrault pour sa deuxième année, après douze premiers mois consacrés à dénaturer le mariage et à satisfaire le lobby homosexualiste, le président de la Fondation Polémia rappelle, dans une tribune publiée chez notre confrère Boulevard Voltaire, que “dans un système de retraite par répartition, ce sont les enfants des familles nombreuses qui paient les retraites des célibataires ou des couples inféconds ou moins féconds, par choix ou fatalité. Dans un esprit de solidarité, il est donc logique que les parents de familles nombreuses bénéficient d’un bonus (de 10 %, 15 % ou 20 %) sur leurs retraites. Bonus qui vient (partiellement) compenser leurs sacrifices antérieurs en termes de revenus ou de patrimoine. Dans le même esprit, les mères de famille bénéficiaient de deux annuités supplémentaires par enfants.”
Or, note Jean-Yves Le Gallou, “le gouvernement Ayrault a décidé de rayer d’un trait ces mesures d’équité”. En effet, écrit-il, “c’est une réforme injuste précisément en ce qu’elle consiste à diminuer la retraite de ceux qui permettent aux autres d’avoir une retraite. Le message est le suivant : ‘Pauvres pommes, vos enfants paieront la retraite des autres, mais la vôtre sera diminuée.’ » Une raison de plus pour, ajouterais-je, si cette réforme passe, militer en faveur de la suppression du système par répartition, la solidarité n’étant, de mon point de vue, pas envisageable avec les militants LGBT et les islamistes. Je ne partage pas ni ne veux rien avoir à faire avec ceux qui détruisent ma civilisation.
Bref, pour Jean-Yves Le Gallou, il s’agit d'”une mesure nuisible” qui va pénaliser “la fécondité des Françaises de souche, nettement supérieure à celle des Européennes de souche des pays voisins” grâce à la politique familiale française. De quoi retarder « le grand remplacement » de la population française auxquels tiennent tant les socialistes, qui savent aussi “qu’électoralement, les familles nombreuses de la classe moyenne française ne leur sont pas favorables. C’est donc elles qu’il faut faire payer, de même qu’il faut leur faire payer leur opposition à la loi Taubira.”
En conclusion, Jean-Yves Le Gallou appelle “les familles françaises” à “se mettre en état de légitime défense”. On se saurait trop mieux conseiller.
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