Les idéologues du gender parlent souvent de stéréotypes et disent vouloir les déconstruire. Que revêt cette notion ? En quoi est-elle importante dans le projet de ces idéologues ?
En fait, les féministes de la culture du gender ont transformé en stéréotypes, dans le but stratégique de tenter de les déconstruire, les réalités de l’homme et de la femme.
Car notre culture aurait rejeté une attaque frontale contre la maternité, la paternité, la féminité, la masculinité, toutes choses que les pro-genre entendent déconstruire dans le cadre de leur projet.
Les avocats du gender ont donc transformé en stéréotypes sexistes (stéréotypes de genre, ou stéréotypes sexuels) :
– la féminité et la masculinité : êtres, rôles, gestes, remarques, attitudes, dons, apparences, habits, métiers…. féminins et masculins
– la maternité et la paternité
– la famille fondée sur le mariage entre un homme et une femme, constituée d’un père, d’une mère et de leurs enfants
– l’homme, le père et l’autorité paternelle
– le corps sexué féminin ou masculin (mode des nouveaux-nés neutres : ni-garçon, ni-fille)
– la rationalité masculine et l’empathie féminine (Cf. les travaux passionnants du Professeur Simon Baron-Cohen). Les féministes du genre estiment que le stéréotype féminin dominant dans la majorité des cultures est celui de la femme épouse et mère – un stéréotype qui appartiendrait au système patriarcal et serait, selon elles, négatif, discriminatoire, restrictif, contraire à l’égalité, faisant de la femme un être inférieur et une victime, et empêchant son autonomisation (empowerment).
De fait, quelle politique internationale et nationale aujourd’hui favorise inconditionnellement la maternité, la paternité, le couple, la famille, le mariage ?
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