Nebraska : l’avortement à son plus bas niveau depuis 20 ans

Selon le Nebraska Department of Health and Human Services, le nombre d’avortements pratiqués en 2012 dans « l’État du brou de maïs » (« Cornhusker State ») a chuté de 3% en 2012 à 2 299 pour environ 1 855 000 habitants, soit 87,5 éliminations d’enfants pour 1 000 naissances. On est loin des 5 600 avortements comptabilisés en 1992 pour 1 600 000 habitants (238,4 pour 1 000 naissances). Chaque année depuis 20 ans, sa pratique recule. Un phénomène culturel constaté dans tous les États (Arizona, MinnesotaVirginie, Wisconsin…) et encouragé par le Parlement (le seul de l’Union a être monocaméral) républicain : en octobre 2010, une loi interdisant l’avortement après 20 semaines est entrée en vigueur. Elle faisait suite à des mesures interdisant la “télémédecine” en matière d’avortement, rendant obligatoire l’accord parental pour les mineurs, une rencontre avec un conseiller avant de passer à l’acte afin d’informer la femme sur les solutions alternatives ou encore un délai de 24 heures pour favoriser sa réflexion. Le Nebraska est l’un des dix États les plus conservateurs des États-Unis.

Related Articles

95 Comments

Avarage Rating:
  • 0 / 10
  • Charles , 26 août 2013 @ 12 h 55 min

    Geodith;

    Je pense relever plusieurs confusions dans votre texte:

    C1. Votre raz le bol du sujet sur NDF et salon beige.
    Vous pouvez visiter des milliers d’autres site et medias
    du Zyzteme UMPS comme de la Confèrence des zeveques gonciliaires.
    Le sujet y est tabou.

    C2-Vous citez le recours a la contraception qui requiert 3 remarques:
    1.Ce que vous appelez contraception est en réalité stérilisation
    hormonale (chimique)volontaire & provisoire mais avec effets secondaires.
    2.Qui conteste le principe de responsabilité parentale qui consiste à pouvoir nourrir ses enfants et donc à procréer en conséquence ?.
    3.Les personnes qui conçoivent des embryons à tire larigot doivent
    se poser d’abord des questions sur elles-memes.
    Sommes nous des animaux ???.

    C3-L’avortement serait un “filet de secours ” ???
    Libre a vous d’en penser ainsi.personnellement,supposant
    que vous soyez une femme,je en vois aucun inconvénient
    à ce que vous avortiez.Ce n’est pas de mon ressort ni ma responsabilité.

    C4.En revanche,je conteste le fait que les jeunes femmes de la tranche 15/25 soient obligées de facto d’avorter pendant leur cycle de formation
    pour pouvoir continuer leur formation.

    C5. Votre point sur la banalisation de la pilule abortive est très juste.
    Cependant ,vous oubliez que cela se situe dans la ligne de votre
    argument pro-abortif que vous considérez comme une méthode
    neo-contraceptive.

  • monhugo , 26 août 2013 @ 12 h 59 min

    Si les Nebraskiennes ne peuvent avoir recours à l’IVG (qui leur est garantie par la loi, comme à toutes les Américaines, depuis 40 ans – et même par la Constitution de leur pays, et la jurisprudence fédérale : décision “Roe vs Wade” de la Cour Suprême, en date du 22 janvier 1973, parlant de “droit fondamental”, en conformité avec le 14ème Amendement, sur le droit au respect de la vie privée), si elles ne peuvent y recourir “techniquement” (pas de cliniques ad hoc), elles peuvent en effet aller dans un des Etats voisins. Ou pas. Le Nebraska est vaste. Rien n’interdit d’imaginer d’éventuels recours à des avortements “old fashion”, façon “faiseuse d’ange”.
    Au fait, connaissez-vous la devise de l’Etat du Nebraska ? “Equality before the Law” (l’égalité devant la loi)…..

  • Républicain non aliéné , 26 août 2013 @ 13 h 06 min

    François, n’était-ce pas vous qui disiez dans un autre post que la laïcité était d’inspiration satanique ?

  • monhugo , 26 août 2013 @ 13 h 12 min

    La “laïcité” est en effet (et de plus en plus) de l’ordre de la “laïcitude”, dans notre (ex) beau pays. Cette “attitude laïque”, idéologique, est le moyen de couper la France de ses racines religieuses, et donc nécessairement culturelles aussi.
    Le “petit père Combes” et ses séides n’avaient pas, fin 19ème/début 20ème, la variable “islam” à disposition, pour une réflexion “laïque” tous azimuts opportune… Qui aurait pu, il est vrai, imaginer à l’époque l’invasion des Mahométans, via surtout le “regroupement familial”, couplé au droit du sol (introduit partiellement en 1889) ? Et le communautarisme, autour d’une religion exogène ?

  • Républicain non aliéné , 26 août 2013 @ 13 h 19 min

    “Fécondation”, “filet de secours”…vocabulaire barbare propre à l’animalier.

    On vous parle d’une vie, vous, vous nous parlez d’une “libération de la femme” alors que celle-ci consiste à avorter sous la contrainte sociale/économique (études/statut social/pas voulu ect…), sociétale (qu’en dira-t-on ?).

    La contraception quant à elle, a toujours existé, sous une autre forme et sous d’autres noms. La meilleure de toute : l’abstinence. Jamais dépassée à ce jour. Seulement quand on veut le beurre et l’argent du beurre il faut être prêt à en assumer les conséquences.

    La meilleure des contraceptions c’est de savoir penser avec autre chose que son entre jambe, capacité qui vraisemblablement n’est pas présente chez tous. Mais la meilleure chose à faire quand la contraception a échouée c’est de réfléchir à l’accompagnement et à l’avenir.

    Chose que ne font pas les adeptes de la fornication, premiers à distribuer les capotes dans les collèges, derniers à proposer la moindre solution pour les filles-mères.

  • Charles , 26 août 2013 @ 13 h 45 min

    Désolé,mais Simone Veil en invoquant une égalité mensongère
    des droits des femmes au travers du droit unique d’avorter
    a volontairement bloqué le principe d’une clause de secours
    au sein de sa loi sur l’avortement forcé des jeunes femmes.

    En foi de quoi ,près de 50% des femmes avortées
    (les 15/25)n’ont pas le choix d’avoir le double droit:
    Celui d’avorter ET celui d’enfanter.

    Je suis personnellement pour le vrai double choix (A&B).
    Vous etes contre.sans meme vous en rendre compte.

    Si madame Veil avait voulu etre cohérente avec elle-meme
    elle aurait laissé insérer une clause de sauvegarde et secours
    pour les jeunes femmes en situation d’obligation scolaire ou universitaire ,selon le principe que tout cycle formation se doit
    d’etre entièrement parcouru de A à Z pour etre validable.

    Une telle clause étant constituée par la mise à disposition
    de places optionnelles dans des lycées résidentiels dédiées aux jeunes femmes souhaitant,ne vous en déplaise,poursuivre à la fois
    leur cycle éducatif et leur cycle enfantement.
    Ce qui implique a la fois une logistique et une pédagogie adaptées.

    Il n’y avait là strictement aucune obligation ni coercition
    mais simplement une proposition cohérente pour celles
    qui le souhaitaient,ceci au nom d’une véritable égalité
    de choix entre l’option A et l’option B.

    Disposer du droit sans disposer des moyens est aussi injuste
    que l’inverse;Disposer des moyens sans disposer du droit.

    Bref,un Rabbin orthodoxe de NY et un autre de Bruxelles
    signalaient au public que madame Veil irait en enfer
    pour cette forfaiture,c’est à dire son refus de la clause de secours.
    ceci malgré de nombreuses démarches en ce sens.

    Dans ce dossier,hélas,les pites ennemis des femmes
    sont les autres femmes comme vous meme qui citait
    madame Veil en référence.

  • géodith , 26 août 2013 @ 13 h 57 min

    Votre réponse est celle d’un homme qui ne s’est jamais réveillé la nuit en sueur en se demandant si le petit être qu’on porte en soi sera : normal? heureux ? assumé financièrement pendant toutes les années à venir …
    L’homme est un aminal, c’est un eucaryote, pluricellulaire, vertébré, amniote, primate, hominidé, homininé mais parfois en lisant vos commentaires, certains plus insutlants que d’autres, hein François D, je me dis que la femme est plus “évoluée” que l’homme.
    Continuez, Messieurs, à parler d’avortement, c’est tellement facile pour vous, vous n’y passerez jamais.

Comments are closed.