C’est vérifié, les enfants de familles nombreuses divorcent moins que les autres

Selon les travaux de Doug Downey, professeur de sociologie à l’Ohio State University, plus on a de frères et de sœurs, moins on a de chances de divorcer à l’âge adulte. En effet, l’étude réalisée à partir des données de la General Social Survey (des entretiens avec 57 000 adultes réalisés entre 1972 et 2012 dans 28 endroits différents des États-Unis) montre que chaque frère/sœur supplémentaire diminue ses propres chances de divorcer de 2%. Cela a été vérifié jusqu’à 7 frères et sœurs. Au-delà, il n’y a plus d’impact, ni positif, ni négatif. Ce que constate l’étude, c’est qu’avoir plus de frères et de sœurs permet de développer un ensemble de compétences utiles pour négocier lors des interactions et, par conséquent, fournit une aide supplémentaire en matière d’écoute et de communication pendant le mariage à l’âge adulte. Elle le vérifie pour chaque génération.

L’étude a été présentée le 13 août à New York City, au 108e congrès de l’American Sociological Association.

En 2004, Downey avait présenté des travaux révélant qu’en classes de maternelle, les enfants ayant des frères et sœurs étaient plus sociables que les enfants uniques.

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69 Comments

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  • Yaki , 28 août 2013 @ 13 h 23 min

    La société a décrété que les hommes étaient plus techniciens que les femmes.
    Elles sont donc plus orientées vers les métiers literaires et sociaux que les garçons.
    Les filles et la femmes ont même intériosé cela ce qui fait qu’elles se censurent elles même, tandis que les garçons osent même s’ils vont se planter.
    Des études le montrent.
    Cela commence dès tout petit: les garçons sont plus stimulés que les filles pour marcher, pour bouger, explorer le monde. Un garçon, ça ne pleure pas, ça n’a pas peur.
    Les filles sont stimulées pour parler, pour rester assises.

    Une preuve de cette autocensure héritée de la société : si les ado sont intéressés par les métiers de la santé, les garçons veulent être médecins, les filles infirmières. Cette ségrégation est apprise dès le plus jeune âge.

    On pousse les enfants vers un modèle attendu, parant du principe que les filles sont comme si et les garçons comme ça, toujours en véhiculant la domination phallocrate.

    Vous dîtes que les sexes ont une prédisposition pour certains domaines. Peut-être, mais alors pourquoi les experts sont-ils quasiment uniquement des hommes, même dans les domaines “féminins” ?
    Ne serait-ce pas dû à une société machiste, qui relègue systématiquement la femme au second plan ?

  • Frédérique , 28 août 2013 @ 14 h 09 min

    Nous ne sommes plus au 19ème siècle, la femme a pris sa place entière dans la société, elle a les mêmes droits que les hommes, le sait et celles qui veulent en profiter ne s’en laissent plus conter. Nous n’avons pas besoin de la théorie du genre et autres fadaises qui rabaissent l’homme pour faire valoir notre égalité. Une société qui rétrograde une partie de ses membres ne fait pas dans l’égalité mais dans l’égalitarisme par le bas et est vouée à la destruction. L’arrivée massive de populations arriérées peuvent peut-être donner une fausse impression du statut de la femme, mais c’est aux femmes de ces populations d’évoluer, pas aux occidentaux de payer le prix d’un changement de leurs mœurs.

  • Daniel , 28 août 2013 @ 14 h 51 min

    Le patriarcat existait bien avant l’église, et était le propre de la société romaine. Bien au contraire, l’un des succès de l’évangélisation des populations romaines vient du fait que la parole du Christ mettait tout le monde sur le même pied d’égalité, hommes, femmes, mineurs, esclaves….. C’est aussi pour cela que le christianisme fut déclaré à cette même époque l’ennemi des structures étatiques, car bouleversant l’ordre social établi.

    Ce qui est ironique, c’est que vous vous fondez sur des préjugés, et nullement sur des acquis.

    Les différences que font l’Eglise entre l’homme et la femme, c’est que l’homme est susceptible d’aller au devant pour défendre son foyer (ce qui passe aussi par le travail et n’interdit nullement à la femme de travailler) et la défense des plus faibles, c’est à dire épouse et enfants.

    Mais pour le moment, vous vous êtes faite baladée; je m’explique : vous avez confondu à souhait la notion de patriarcat religieux au sens d’une région sous l’emprise d’une autorité religieuse à celle du patriarcat organisation sociale, confiant le pouvoir aux hommes (par opposition au matriarcat, où le pouvoir est confié en priorité aux femmes).

    Et là, c’est grandiose : la chute est finale….

    Bon courage.

  • Daniel , 28 août 2013 @ 15 h 15 min

    “La société a décrété que les hommes étaient plus techniciens que les femmes.”

    On déjà lu quelques passages iniques vous ridiculisant, mais là, votre argumentation reflète surtout la stérilité des discours bobo gauchos bien cloisonnés. Aucunement la société française n’a décrété quelles études je devais faire, puisque je suis juriste et ingénieur, cela me donne une compétence dite technico-commerciale. Le juriste de formation est aussi devenu technicien non pas par décret, mais par passion. S’il y avait eu décret, alors pourquoi trouve t’on aussi des femmes dans le milieu technique ? Votre folie vous ferra dire sans doute qu’il y a aussi des quotas ?

    “Les filles et la femmes ont même intériosé cela ce qui fait qu’elles se censurent elles même, tandis que les garçons osent même s’ils vont se planter.
    Des études le montrent.
    Cela commence dès tout petit: les garçons sont plus stimulés que les filles pour marcher, pour bouger, explorer le monde. Un garçon, ça ne pleure pas, ça n’a pas peur.
    Les filles sont stimulées pour parler, pour rester assises.”

    9a y est, le même discours qui se résume à la théorie des opposants aux genre : on devient fille ou garçon par condition sociale. et bien non.

    Il y ad es études scientifiques qui démontrent que femme et homme disposent d’intelligences différentes, non dans le degré,mais dans la perception : les femmes sont plus sensibles et ont d’ailleurs une mémoire plus auditive, alors que les hommes sont plus stratégiques et on souvent une mémoire plus géographique.

    “Une preuve de cette autocensure héritée de la société : si les ado sont intéressés par les métiers de la santé, les garçons veulent être médecins, les filles infirmières. Cette ségrégation est apprise dès le plus jeune âge.”

    Faux. Il faudra expliquer cela aux dentistes, médecins, pharmaciens et professionnels féminins de la santé.
    La censure actuelle, en France, ne peut provenir soit du milieu social d’origine (environnement culturel propice à pouvoir entreprendre des études, conditions financières, conseils sur orientation) et les disparités ne sont pas sexuelles mais restent sociales.

    Un contre exemple : toutes ces jeunes filles qui dès la première année de droit aspirent déjà à passer le concours de l’avocature. Elles ne sont pas du tout autocensurées.

    “On pousse les enfants vers un modèle attendu, parant du principe que les filles sont comme si et les garçons comme ça, toujours en véhiculant la domination phallocrate.”

    Les parents poussent surtout leur progéniture à réussir socialement, un père poussera sa fille à devenir médecin au lieu de rester infirmière.

    “Vous dîtes que les sexes ont une prédisposition pour certains domaines. Peut-être, mais alors pourquoi les experts sont-ils quasiment uniquement des hommes, même dans les domaines « féminins » ?”

    Je vais vous répondre par une autre question : comment cela se fait il qu’en informatique, les experts les plus pointus soient des hommes ? Il y a de femmes qu’on retrouve comme administrateur réseau, voir architecture, voir programmeur, voir chef de projet. Mais en matière de recherche, très peu. Comment cela se fait il que les femmes ne soient pas par exemple les coordinatrices des projets open source sous unix ? Aussi dans le milieu des hackers ?

    Parce que les grandes découvertes technologiques, les opérations de sécurisation ? Parce qu’il faut un grand réflexe d’abstraction, être capable de brasser très rapidement des quantités astronomiques d’informations, et dans le cadre de la protection, il faut être animé de sentiments d’agressivité et de défense très développés, ce qui n’est pas le cas chez la plupart des femmes. Il faut aussi savoir gérer des tonnes de pressions, répondre et réagir sans état d’âme, et même presque habilité à faire la guerre…….

    Rien de discriminant, mais parfois les compétences s’accordent en fonction des attitudes à pouvoir adopter.

    Dans une entreprise d’info réseau sécurité, les hommes joueront à se faire la guerre, virtuelle mais réelle, contre d’autres entités, les femmes apportent leur concours de toute sorte, certaines au niveau technique (car elles ne sont pas forcément des idiotes) mais par exemple, au niveau des relations humaines, une chargée de ressource humaine, une manager des équipes, ou tout simplement la personne qui occupe le poste relationnel le plus important dans la boite : la secrétaire de direction.

    “Ne serait-ce pas dû à une société machiste, qui relègue systématiquement la femme au second plan ?”

    Il y a des femmes qui rêvent de ne pas travailler et de se faire entretenir par leurs hommes, elles se considèrent plus heureuses que celles qui doivent aller chaque jour au boulot. Tout est question d’angle de vue et de perspective.

  • monhugo , 28 août 2013 @ 16 h 15 min

    François Desvignes, dont la foi, immense, puisque étalée au quotidien, est donc père de famille. Et même de famille nombreuse. Sa notice biographique s’étoffe.

  • Yaki , 28 août 2013 @ 17 h 05 min

    Ai-je écrit que toutes les files étaient infirmières, que tous les médecins étaient des hommes ? Non, mais la propension des filles à se sous-estimer et des garçons à se sur-estimer est encore grande. Et cela n’est pas le simple fait de population immigrées.
    Les parents souhaitent ce qui est le mieux pour son enfant, mais brident , parfois inconsciemment leur fille plus que leur fils.

    Le plafond de verre existe, pour les femmes, comme pour certaines minorités. Les femmes ont gagné des acquis, mais les discriminations envers elles demeurent. A travail égale, les femmes n’ont pas généralement pas le même salaire qu’un homme. Même dans la fonction publique, une inégalité demeure, les femmes étant pénalisées dans leur carrière du fait des congés liés aux enfants. Et plus vous montez dans la hiérarchie de la fonction publique et moins vous trouvez de femmes.
    Les conseils administrations des entreprises privées comptent une proportion d’hommes assez incohérente.
    Notre société reste phallocrate. Il convient de rester vigilent pour que les acquis des femmes soient conservées.
    Toutes les discriminations, quelque soit leur nature, doivent être éliminées : sexe, couleur de peau, origine sociale, ethnique, orientation sexuelle, âge, handicap,…toutes.

  • Yaki , 28 août 2013 @ 17 h 09 min

    @daniel

    “décréter” entraine automatiquement un décret…décidément, la marmotte va avoir de la visite.

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