Immigration – Viktor Orbán : “Si nous ne protégeons pas les frontières extérieures de l’UE, nous allons détruire Schengen”

Après avoir réactivé le jusqu’alors moribond groupe de Visegrád (Pologne, République Tchèque, Slovaquie, Hongrie) qui s’oppose fermement à la politique migratoire de l’Union Européenne, Viktor Orbán poursuit sa diplomatie interne à l’Union Européenne pour renforcer sa position sur cette question.

En visite officielle en Slovénie le 23 janvier 2016, où il a rencontré son homologue Miro Cerar et où les gouvernements hongrois et slovène ont tenu un conseil commun, Viktor Orbán a réaffirmé sa position sur la question migratoire.  Il a demandé qu’une barrière similaire à celle construite le long des frontières hungaro-serbe et hungaro-serbe soit construite le long des frontières communes entre la Grèce et la Macédoine, et la Grèce et la Bulgarie.

L’idée de Viktor Orbán selon laquelle il est indispensable de défendre les frontières extérieures de l’UE n’est pas nouvelle. Il avait déjà affirmé en septembre 2015 que si les Grecs n’étaient pas en mesure de protéger ses frontières, alors il faudrait demander poliment à la Grèce le soin de laisser les autres pays de l’Union défendre ces frontières. 

Pour promouvoir ce projet, Viktor Orbán se rendra en Bulgarie les 27 et 28 janvier prochains.

Les flux migratoires se poursuivent de façon continue, comme le montrent les chiffres du ministère de l’Intérieur croate, avec une légère réduction en raison du grand froid. Il y a toutefois eu 3942 arrivées de migrants en trois jours entre le 21 janvier 2016 à 9h30 et le 24 janvier  2016 à 9h30.

L’évolution à venir reste toutefois incertaine, avec l’annonce autrichienne de suspendre provisoirement les accords de Schengen et de rétablir de potentiels contrôles à la frontière (ce qui ne consiste toutefois pas à fermer la frontière aux clandestins) et les pays des Balkans (Slovénie, Croatie, Serbie) qui semblent n’accepter de laisser transiter le flux de clandestins qu’à la condition que ceux-ci soient en mesure de poursuivre leur route vers l’Allemagne.

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17 Comments

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  • Marino , 26 janvier 2016 @ 20 h 42 min

    Le Danemark durcit, lui aussi, sa politique migratoire

    Aujourd’hui, mardi 26 janvier 2016, le Parlement danois s’apprête à voter un projet de loi qui rendra encore plus difficile l’obtention de l’asile. Point essentiel du texte : la confiscation des liquidités ou des effets personnels aux migrants qui détiennent plus de 10 000 couronnes danoises, soit plus de 1 340 euros. L’idée est qu’ils apportent leur contribution à l’État qui les accueille.

    aisir les biens de valeur des migrants… la mesure est avant tout symbolique, destinée à donner un signal clair aux futurs candidats à l’exil : le Danemark est une destination à éviter. Ce n’est pas la première tentative que les autorités de Copenhague entreprennent pour dissuader les migrants de venir : en septembre 2015, elles avaient acheté des encarts publicitaires dans la presse libanaise pour expliquer que les conditions d’installation avaient été durcies.

    Le texte qui va être voté ce mardi va dans le même sens. Il prévoit notamment de rallonger d’un an à trois ans les délais pour demander à faire venir sa famille.

    Les Danois favorables à cette loi

    Le texte a été critiqué par la gauche et par la société civile mais l’opinion publique danoise est très favorable à une limitation des arrivées. En effet, le pays a déjà accueilli 21 000 réfugiés en 2015. À titre de comparaison, son voisin suédois en a recensé 163 000.

    L’issue du vote ne fait pas de doute : le parti libéral « Venstre » au pouvoir a le soutien de ses alliés du « Parti populaire danois », une formation nationaliste anti-immigration, ainsi que des sociaux-démocrates. Ce qui garantit l’adoption du texte de loi

    * Par France Presse Infos – Le Gaulois

  • Jacques PL , 31 janvier 2016 @ 3 h 49 min

    Je suis tout à fait d’accord!!!

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