Entre 2011 et 2010, le Maine a vu la pratique de l’avortement chuter de 23,3%, indique le “2011 Induced Abortion Report” récemment publié par le Maine Center for Disease Control. Autrement dit : en 2011, un total de 1 773 avortements ont été provoqués dans le Maine, soit 538 de moins que l’année précédente. C’est la 4e année consécutive que cette pratique recule fortement, se réjouit Teresa McCann-Tumidajski, la directrice de Maine Right to Life. On est loin des 2 689 avortements provoqués en 2007 et des 4 767 de 1987 ! Cette baisse de 916 suppressions d’enfants dans le sein de leur mère en quatre ans (-34% et même -39,3% pour les 12-24 ans) et de 62,8% en 24 ans la réjouit. “Les habitants de Maine parlent haut et fort : l’avortement n’est pas la solution, » estime-t-elle. Et encore, les femmes supprimant leur enfant qui ne vivent pas dans le Maine sont 57% plus nombreuses qu’en 2007 et représentent désormais 7% du total.
Comment expliquer de tels résultats ? “Les merveilles de la technologie moderne réhabilitent une vérité éternelle : la vie commence à la conception, et chaque vie humaine est précieuse », estime Teresa McCann-Tumidajski. « Des milliers d’images échographiques de nos bébés à naître sont maintenant les premières photos de nos enfants. Parents et grands-parents affichent fièrement ces belles images sur leurs iPads et sur leurs réfrigérateurs. Elles sont utilisées dans des annonces de naissance, et même montrées dans les classes de maternelles par des enfants impatients de partager une photo de leur petit frère ou sœur avec leurs camarades de classe, » rapporte la directrice de Maine Right to Life. Autre explication : ces seize dernières années, Maine Vitae Society, la régie publicitaire de l’organisation, a diffusé quelques 100 000 spots sur les chaînes de télévisions de l’État du Pin. Sans parler de la mission d’éducation de Maine Right to Life via des interventions sur le terrain (130 000 jeunes ont été sensibilisés depuis 2005) ou le site Teenbreaks.com. 25 centres de soutien aux femmes en détresse ont également ouvert leur porte et fonctionnent sans un centime d’argent public. Un seul mot : chapeau !
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