Le succès ne se dément pas pour le Parc du Puy-du-Fou

Cet été, de nombreux français ont choisi de se rendre en Vendée au Parc du Puy-du-Fou. Récemment primé aux États-Unis pour la qualité de ses spectacles, le Grand Parc du Puy-du-Fou rassemble petits et grands de divers horizons. Un succès qui se traduit dans la fréquentation du parc d’attraction. Ainsi, en 2012, le Puy-du-Fou a accueilli 1,6 million de visiteurs, soit 100 000 de plus qu’en 2011. Nouvelles de France est allé apprécier la qualité des nouveaux spectacles.

Cette année, le programme est varié et les effets spéciaux au rendez-vous. Pour les nostalgiques du temps des chevaliers, de nombreuses animations sont proposées. La plus aboutie demeure probablement « le secret de la lance », spectacle dans lequel les cascadeurs du Puy-du-Fou excellent dans l’art conduire leurs destriers sur les traces de Jeanne d’Arc. La musique est particulièrement adaptée à ceux qui, dans leur tête, cherchent à revivre l’histoire de la pastourelle de Lorraine.

Les passionnés d’oiseaux et de rapaces seront comblés par le Bal des Oiseaux. À la fois spectacle animé et véritable lâcher de rapaces dans le ciel, ce spectacle impressionne, tant les oiseaux frôlent les têtes des spectateurs, ainsi que par la variété des espèces qui s’y déploient. Lâchés sur une musique entraînante, les oiseaux « dansent » dans le ciel, pour le plus grand plaisir des spectateurs. L’adresse des fauconniers est aussi à souligner dans un spectacle ou certaines recommandations de prudence s’imposent. Les visiteurs sont ainsi priés de ranger leur nourriture faute de voir fondre sur eux un faucon, une buse ou un aigle royal.

Le Puy-du-Fou a vu grand, tellement grand qu’il est allé jusqu’à reconstituer un amphithéâtre pour y donner ses propres jeux. A l’affiche, combats de gladiateurs, lâché de fauves, course de char… le tout illustrant l’histoire de chrétiens persécutés dans les arènes. Le Parc a n’a pas lésiné sur les moyens et les spectateurs ne manquent pas de se prendre au jeu. Pour les plus chanceux, il leur est même possible de se déguiser, le temps du spectacle. Au choix, certains visiteurs peuvent se costumer en sénateur romain ou en guerrier gaulois.

Dans un autre registre, « Les mousquetaires de Richelieu » donnent un spectacle qui allie cascade, cape et épée, mais aussi et surtout un spectacle hippique grandiose. Au cœur d’une ambiance XVIIe, les chevaux dansent pour les yeux enivrés des spectateurs. Le « théâtre » qui les accueille affiche régulièrement salle comble.

Il convient de noter cependant un petit bémol. Cette année, le parc propose une nouvelle attraction : « Les chevaliers de la table ronde ». Or, comme beaucoup d’innovations, il lui faut un peu de temps pour naître et s’épanouir. On remarque que le scénario y est trop important pour la faible durée du spectacle. Ainsi, les enchaînements sont trop rapides et ne laissent pas réellement le temps au spectateur de s’imprégner de l’esprit de la présentation qui veut promouvoir l’esprit de chevalerie. Nul doute que les organisateurs sauront parfaire cette représentation qui, il faut le reconnaître, utilise des effets spéciaux qui ne manquent pas de surprendre le public. Ces effets spéciaux sont d’ailleurs un secret jalousement gardé. Ainsi, lorsque l’on s’approche de l’un membre du personnel encadrant le spectacle afin de lui demander « comment Merlin a-t-il disparu ? », l’on s’entend répondre : « je suis navré, je n’ai pas le droit de vous le dire, il faut voir cela directement avec la direction ».

Entrer au Puy-du-Fou, c’est un peu se plonger dans l’histoire de France et d’ailleurs. C’est une manière de revivre en douceur et avec un brin de nostalgie, le charme du passé. Les échoppes, le village médiéval, le village XVIIIème, celui du début du XXème, tout est reproduit pour que le visiteur puisse trouver l’époque qui lui convient. La journée terminée, les spectacles fermés, il demeure un lieu où la magie ne s’arrête pas. Au bord du lac, vous entendrez les orgues chanter, les violons virevolter, le piano s’imposer délicatement pour offrir aux visiteurs, à la tombée de la nuit, un concert où l’eau scintille en pleine nuit et où les sons ravissent ceux qui les écoutent et qui se prennent à rêver.

Lauréat aux États-Unis du « Thea Classic Awards » véritable oscar de la profession, le Puy-du-Fou est, sans conteste, une réussite vendéenne et française dont le créateur, Philippe de Villiers, résume le succès de cette manière : « Même l’homme nomade d’Attali, il s’arrête au Puy-du-Fou ».

Voir aussi :
> VIDÉO | Dans « So France », D8 vous propose de (re)découvrir le Puy-du-Fou

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79 Comments

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  • MP , 22 août 2013 @ 23 h 42 min

    Non Frédérique, vous ne me choquez pas, mais l’histoire du massacre d’Oradour-sur-Glane (et celui de Tulle) est vraiment atroce (sympa de lire ça avant d’aller se coucher). Et donc c’est juste qu’il faut faire doucement quand on rebondit sur ce genre de sujet tragique, que Yaki a voulu évoquer ici.

  • MarcS , 23 août 2013 @ 0 h 04 min

    Je ne sais pas si Philippe de Villiers a prévu dans les différentes scènes qui sont présentées dans son spectacle un tableau retraçant le génocide vendéen perpétré par les “socialistes de l’époque” . Si ce n’est pas le cas il serait judicieux de le faire et ….sans langue de bois.

  • hermeneias , 23 août 2013 @ 3 h 21 min

    Bizarre ces réflexions sur la vie privée de la famille de Villiers pour une affaire qui a été “jugée” il me semble et sans rapport avec le Puy du Fou.

    N’étant pas un proche de la famille je me garderais d’affirmer quoique ce soit . Et si j’étais un proche je ne dirais rien non plus

  • hermeneias , 23 août 2013 @ 3 h 30 min

    Est ce que l’évocation d’une histoire de France millénaire vous gênerait qqe part Yaqui ?

    Le Puy du Fou fait un survol historique qui invite à se replonger dans une histoire où la France était un peuple avec une civilisation et pas une espèce de terre désolée en ruine où l’on détruit les églises et construit des mosquées…et où tout le monde se pointe pour profiter sans rien apporter .

  • hermeneias , 23 août 2013 @ 3 h 33 min

    yaqui n’a rien “évoqué” , il a dit qu’il valait mieux voir Oradour que le Puy du Fou ….

  • monhugo , 23 août 2013 @ 5 h 35 min

    Le 23 décembre 1793, le général de l’armée républicaine François-Joseph Westermann envoie ce message au Comité de salut public à l’issue de la Bataille de Savenay :
    « Il n’y a plus de Vendée. Elle est morte sous notre sabre libre, avec ses femmes et ses enfants. Plus de Vendée, citoyens républicains, je viens de l’enterrer dans les marais et dans les bois de Savenay, suivant les ordres que vous m’avez donnés […]. J’ai écrasé les enfants sous les sabots des chevaux, massacré les femmes qui, au moins pour celles-là, n’enfanteront plus de brigands. Je n’ai pas un prisonnier à me reprocher, j’ai tout exterminé […] ».
    Ce qui précède n’est qu’un “échantillon” du génocide vendéen, que nos “zélites” refusent de reconnaître – la plus “belle” des taches sur la légende révolutionnaire, il est vrai. Des Français qui massacrent des Français. Civils. Femmes et enfants compris. Avec méthode.
    Le 28 février 1794 sont massacrées 564 personnes aux Lucs-sur-Boulogne (Vendée), dont 110 enfants (entre 15 jours et 7 ans). Qui en parle ? Des innocents massacrés par leurs compatriotes. Valant très largement Oradour, où (quelques “Malgré-Nous”, blanchis plus tard, mis à part) c’est un bataillon d’une division allemande (“Das Reich”) qui est en cause.

  • Charles , 23 août 2013 @ 8 h 15 min

    Bien vu Monhugo.

    Il est impératif pour toute personne attachée à la France
    de connaitre cette page effarante de notre histoire.
    Page toujours interdite dans les collèges,lycées,universités.

    J’ai eu l’occasion de la faire découvrir à un jeune correspondant
    allemand de mon fils cadet.Il n’avait jamais entendu parler du sujet.

    J’en ai donc rajouté 3 louches en lui expliquant
    que nos ripoublikains avaient ,en leur temps ,fait des choses
    que meme les nazzes n’avaient pas oser faire en 1943.

    Par exemple,des tanneries de peau humaine
    pour en faire des pantalons de cuir,etc etc etc.

    la première réaction du zyzteme UMPS est de nier les faits.
    Ensuite,à défaut de pouvoir nier il “contextualise”
    Le zyzteme tente alors de faire croire que ces violences étaient le fait
    de quelques malades mentaux inévitables en période de trouble.

    Cette fable est démentie par les textes parfaitement explicites
    que vous citez et qui sont nombreux dans nos archives.
    Cependant la poulice ultraçonnike de l’EN veille à la censure.

    Il faut d’emblée expliquer à nos enfants et petits enfants
    que la plus part de leurs professeurs d’histoire sont payés (et obligés)
    pour mentir.

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