Les médias français n’en parlent pas : deux gays «mariés» accusés de viols avec tortures par cinq des neuf garçons qu’ils ont adoptés

Cela se passe aux États-Unis, à Glastonbury dans l’État du Connecticut. George Harasz, 49 ans, et Douglas Wirth, 45 ans, deux hommes « mariés » ensemble vont avoir à répondre devant la justice des accusations de pédophilie, viols et tortures formulées à leur encontre par des garçons entre cinq et seize ans qu’ils ont adoptés. En décembre 2010, un journal local, le Hartford Courant, publiait un article vantant les mérites de ce couple « marié » qui avait pris le parti d’adopter des enfants souffrant de « troubles de l’attachement », abandonnés par leurs parents, et de les aider à surmonter leurs difficultés émotionnelles grâce aux contacts avec les chiens. MM. Harasz et Wirth ont en effet un élevage canin qui leur permet aussi de gagner l’argent nécessaire à l’entretien de leur maison, le travail salarié du « mari » de M. Harasz, M. Wirth, ne suffisant plus à subvenir aux besoins de cette grande famille unisexe. Les neufs enfants adoptifs du couple sont trois groupes de frères adoptés successivement.

Les deux hommes ont été arrêtés en décembre 2011 après que deux de leurs fils adoptifs, âgés respectivement de 5 et 15 ans, les ont accusés de sévices sexuels avec coups et blessures. Pour le parquet du Connecticut, l’affaire était cependant compliquée car les sept autres garçons niaient qu’il y ait pu y avoir de tels actes de la part de leurs deux pères adoptifs et l’accusation manquait de preuves tangibles alors que les deux hommes clamaient leur innocence. Un ami du couple a même accusé les deux garçons de chercher à soutirer de l’argent à leurs deux pères adoptifs. Un accord avait donc été passé entre le procureur et les accusés qui allait leur éviter un procès s’ils acceptaient une peine avec sursis. Les deux « époux » ont cependant dénoncé cet accord quand ils ont appris qu’ils allaient être inscrits sur la liste des délinquants sexuels.

Seulement voilà, début avril 2013, trois autres garçons élevés par les deux hommes ont dénoncé à leur tour les sévices physiques et sexuels subis. L’un des garçons parle d’agressions sexuelles depuis qu’il avait 6 ans : « ils me violaient à tour de rôle et recommençaient sans arrêt », a-t-il affirmé. Avec cinq garçons sur les neuf qui accusent le couple de viols à répétition, le parquet refuse lui aussi désormais tout accord avec les accusés en vue de leur éviter un procès. George Harasz et Douglas Wirth auront à faire face aux accusations devant le tribunal de Hartford le 5 juin prochain. L’affaire dure depuis déjà un an et demi et aucun média français n’en a jamais parlé. Les médias nationaux américains évitent eux-mêmes de parler de cette affaire à contre-courant en cette époque où le « mariage » et l’adoption par les couples de même sexe viennent d’être rendus possibles dans plusieurs États américains. Les médias des deux côtés de l’Atlantique sont pourtant d’habitude avides d’affaires pédophiles. On va finir par croire que les couples homosexuels « mariés », les militants des associations LGBT (comme James Rennie) et la gauche libertaire soixante-huitarde (comme Daniel Cohn-Bendit) bénéficient de faveurs particulières de la part des médias mainstream.

Lire aussi :
> Le leader d’une association LGBT militante condamné pour pédophilie aggravée
> Incitation à la pédophilie dans le cortège de la manifestation pour la dénaturation du mariage ?

Du même auteur :
> Pologne : la tragédie de Smolensk et le scénario hongrois

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123 Comments

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  • 0 / 10
  • oli , 24 mai 2013 @ 16 h 30 min

    sans vouloir débattre sur le bien fondé ou non de cet article et sur la véracité des faits, je voudrais tout de même souligner le parti pris évident de cet article. Où sont donc les valeurs de neutralité et d’objectivité de la presse ? Est-ce qu’il s’agit ici de condamner la pédophilie ou bien l’homosexualité? Cela change-t-il qqch à l’acte de la pédophilie (si celle-ci est confirmée au vu de la complexité de l’affaire). Et merci pour ce positionnement politique évident !
    Une voisine belge.

  • J.75 , 25 mai 2013 @ 3 h 30 min

    L’objectivité de la presse? Ca existe vraiment ça?
    Suffit de voir le parti pris de la presse pro-Femen après qu’elles aient vidé des extincteurs sur des bébés en poussettes le 18 novembre…

  • Yaki , 25 mai 2013 @ 9 h 52 min

    Ah, le coup du vidage des extincteurs sur des bébés en poussette , c’est nouveau.
    un petit coup d’exagération pour relancer la polémique, ça ne peux pas faire de mal, non ?

  • Dōseikekkon , 25 mai 2013 @ 11 h 32 min

    « Et pour cause » ?
    (Pas sûr de bien comprendre…)

    Les liens que vous indiquez sont instructifs à plus d’un titre.

    • Le premier fait état de biais dans certaines études sur l’homoparentalité, mais explique aussi que ces biais n’empêchent pas un schéma général de se dégager, eu égard à la multiplicité des sources (ces biais, inévitables, tiennent à la grande rareté de la population visée). Car les biais ne sont pas les mêmes d’une étude à l’autre et, pour user d’une analogie, c’est un peu comme reconstituer une image fidèle à partir de nombreuses images ayant chacune un défaut, mais pas le même de l’une à l’autre.
    Du reste, c’est ce type d’évaluation redondante qui préside aux raisonnements de professionnels autrement mieux placés que moi pour en juger, comme par exemple l’American Academy of Pediatrics, dont la prise de position en faveur des mariage et adoption par des couples de même sexe — *dans l’intérêt même des enfants* — a été réitérée en mars dernier, et s’appuie sur la discussion de nombreuses études, dont il est reconnu par ailleurs qu’elles ne sont pas parfaites :

    http://www.aap.org/en-us/about-the-aap/aap-press-room/Pages/American-Academy-of-Pediatrics-Supports-Same-Gender-Civil-Marriage.aspx

    • Les deuxième & troisième lien montrent bien la nécessité de remonter si possible aux sources, et de ne pas se contenter de commentaires sur des commentaires, etc.
    Le « téléphone arabe » sur ndf ? Ce n’est pas sérieux…

    Le second fait état de violences conjugales, la seule affirmation vraiment consistante étant « Une étude de Statistique Canada indique par exemple qu’au cours de l’année 2004, 15% des gays et des lesbiennes ont été victimes de violences conjugales contre 7% des hétéros. »
    Or, quand on consulte ladite étude, on s’aperçoit que gays et lesbiennes n’ont pas *été victimes*, mais « ont déclaré avoir été victimes de violence conjugale (…) ». Autrement dit, cette statistique ne porte pas sur des violences constatées et avérées, mais seulement alléguées…

    Quant au troisième, le plus comique (j’ai beaucoup ri en lisant les déclarations ahurissantes de ce Bryan Fischer), il y aurait bien 15 pages à écrire rien que sur ce monsieur.
    Juste un exemple. On apprend donc via ndf que
    « Bryan Fischer cite aussi cette
    étude du professeur d’études
    familiales Walter Schumm, de la
    Kansas State University, selon
    laquelle “les parents gays sont plus
    susceptibles d’élever des enfants
    gays que des parents hétérosexuels”
    (2010).
    Ainsi, vers la vingtaine, 58 % des
    filles de lesbiennes s’identifient
    elles-même comme lesbiennes et 33 %
    des fils de gays comme gays ! »

    Comme toujours il faut se dire : les sources, les sources !
    En l’occurrence il s’agit de
    “Children of homosexuals more apt to
    be homosexuals?
    A reply to Morrison and to Cameron
    based on an examination of multiple
    sources of data”,
    paru dans le “Journal of Biosocial Science” de novembre 2010 (précédemment “The Eugenics Review”, mais c’est une autre histoire…).
    Et — le diable se nichant dans les détails, évidemment — ce qui manque dans vos liens & articles, c’est la *population* sur laquelle Schumm a effectué ses statistiques ineptes ; il s’agit en fait de personnages apparaissant dans une dizaine de livres grand public, témoignant sur l’homosexualité.
    Parmi lesquels
    “Families like mine: Children of gay
    parents tell it like it is”
    d’une certaine Abigail Garner (11 $ sur Amazon), récit d’une femme dont le père a fait son coming out quand elle eut 5 ans.
    Ou encore “Families of values”, d’une certaine Jane Drucker, collection de témoignages de parents homos (3,69 $ sur Amazon, au moment où j’écris, profitez-en !).
    Bref, rien de très scientifique dans tout cela ! En tous cas rien qui puisse nous informer sur la population générale.

    Quant au quatrième lien, il y aurait un roman à écrire (“Grandeur & décadence d’un sociologue catholique” par exemple) !
    De l’avalanche de critiques qui s’est abattue sur cette pitoyable étude, je citerai juste celle d’Olivier Vecho (celui de votre premier lien) qui était interviewé par le journal suisse « Le Temps ».


    Il existe quelques rares recherches
    qui concluent à une plus grande
    fragilité des enfants de familles
    homoparentales.
    Celle de Mark Regnerus, parue ce
    printemps aux États-Unis, a fait du
    bruit. Est-elle méthodologiquement
    défendable?


    Non.
    D’ailleurs, elle ne porte pas sur
    les enfants de familles
    homoparentales, mais sur les enfants
    dont un des deux parents a vécu une
    relation de 4 mois ou plus avec une
    personne du même sexe.
    Cela indépendamment de leur histoire
    familiale ou de leur mode de
    filiation.


    Le même défaut reproché aux études
    de première génération…


    Sauf que nous sommes en 2012 et que
    ce mélange des critères n’est plus
    acceptable.
    Surtout de la part de gens qui ont
    accusé lesdites études de ne pas
    être crédibles.


    « Des gens » idéologiquement
    bien identifiables?


    En effet: l’aspect politique du
    débat ne peut être sous-estimé.
    Mark Regnerus fait partie d’un
    réseau, financé par la droite
    radicale et religieuse américaine,
    et qui a voulu faire un « coup » ce
    printemps en pleine campagne
    électorale.

    (L’article s’intitule « Homoparentalité: quelles études? ».)

  • Dōseikekkon , 25 mai 2013 @ 12 h 07 min

    « voir le lien donné par Jejomau plus haut ».

    Oui, je l’ai vu, et renvoyé à une précédente page de ndf où, jejomau ayant déjà fourni ce lien, il lui fut montré (voir dans les commentaires) que le Brian Clowes qui est à l’origine de tout cela :
    • n’a pas de compétence particulière en psychiatrie, ni en criminologie, c’est un ingénieur ;
    • a fabriqué un article à partir de citations tronquées et dévoyées dans un but militant.

    La méthode étant toujours la même : ne pas se fier à ce qu’Untel prétend avoir lu quelque part, mais (si possible) aller lire les sources.

  • Олександр Лавриненко , 26 mai 2013 @ 9 h 03 min

    Maintenant, grâce à Pierre Berger, François Hollande et Christiane Taubira, les criminels pédophiles vont pouvoir s’associer légalement et se lancer dans l’élevage d’enfants.
    Avec la PMA ils pourront même louer le ventre des femmes pour mettre au point des blondinets et des blondinettes génétiquement modifiés, en vue d’en faire des esclaves sexuels, des jouets vivants…
    Quelle ignominie… La révolution de 68, la république et la démocratie derrière lesquelles ils se cachent a bon dos…
    Ces politiques sont avides de pouvoir, et voici qu’ils sont conduits, dans leur course éléctorale stupide, à faire n’importe quoi, pour le respect de leur promesse idiote, juste pour garder dans leurs rangs une poignée d’homosexuels débiles qui crient à la persécution, manipulés par ces mêmes politiques, pour justifier leur bêtise…
    Pas l’ombre d’un principe de précaution… C’est délirant… Mais quelle honte… Mais d’où sortent ces gens, ces tâches…

  • Elise , 26 mai 2013 @ 11 h 31 min

    Vous voulez des chiffres? Vous voulez une liste?

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Abus_sexuels_sur_mineurs_dans_l'%C3%89glise_catholique

    On peut aller très loin comme ça, et pourtant stagner dans sa connerie.

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