VIDÉO | Comment la pilule a déséquilibré toute l’économie de la sexualité

À cause de l’avènement de la pilule contraceptive qui institutionnalise la dissociation entre rapports sexuels et procréation et parce qu’hommes et femmes n’ont pas la même psychologie, une grande partie de la population (en majorité des hommes) recherchant des expériences sexuelles sans lendemain n’arrive plus à s’accorder avec une autre grande partie (en majorité des femmes) qui espère, elle, s’engager, se marier et fonder une famille. C’est à cause de à ce déséquilibre que le célibat est en train de devenir une quasi-norme, notamment chez les jeunes ou en milieux urbains, et que prospèrent les sites de rencontre qui ne sont pas un mal en soi, juste le symptôme. À cause de la banalisation de la pilule contraceptive, désormais, ce ne sont plus les hommes qui sont mis en concurrence pour conquérir le coeur d’une femme mais les femmes qui se battent pour convaincre un homme de s’engager avec elles. Pas sûr qu’elles sortent gagnantes de cette inversion qui ne respecte pas la psychologie de la femme et de l’homme. Le ton humoristique (mais jamais lourd) de ce petit film d’animation en anglais produit par le think tank Austin Institute for the Study of Family and Culture permet de vulgariser les travaux de psychologues et d’économistes aussi prestigieux que Roy Baumeister, Kathleen Vohs, Timothy Reichert, et George Akerlof. À regarder en couple, ou pas… pour mieux comprendre le pétrin dans lequel la soi-disant libération de la femme nous a tous, j’écris bien ‘tous’, fourrés. Pour approfondir, cliquez ici.

 

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67 Comments

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  • 0 / 10
  • JSG , 25 février 2014 @ 6 h 46 min

    Est-ce que Bercy s’intéresse au nombre de rapports sexuels ?
    Ils “envisagent” de taxer les sms, et pourquoi pas les orgasmes ?
    Le miniaturisation des composants devrait rendre possible d’implanter dans chaque être humain une mini puce…. et vous devinez la suite….
    Il y aurait aussi la possibilité de taxer les délires idéologiques des socialos.

  • Jean Dutrueil , 25 février 2014 @ 10 h 22 min

    @Smarties

    Malheureusement votre réponse est totalement fausse sur plus d’un titre.

    D’une part je vous prie de mieux lire ma réponse: les psychologues que j’ai mentionnés ont regroupé dans leur livre toutes les dernières études en matière scientifique c’est à dire que ce soit en biologie cellulaire, en neuroscience et en ethologie (études du comportement), tous les scientifiques sont cités.

    De plus votre affirmation sur le cerveau droit ou gauche est une pure vue de l’esprit: pour avoir lu des études de neurosciences, car je suis passionné par ça, l’une des très nombreuses différences entre les hommes et les femmes (une amie chercheuse en neurosciences me disait que les différences cérébrales sont immensément plus grandes que les différences corporelles!) est que la connexion entre les deux hémisphères cérébraux (le droit rationnel) et le gauche émotionnel) est beaucoup plus grande chez les femmes que chez les hommes qui ne peuvent faire fonctionner qu’un seul des hémisphère à la fois, s’en oublier que les hémisphères respectifs sont totalement différents en fonction des sexes.

    Vos chiffres de “3% type gauche/type droit) sont totalement farfelus: par contre 10% des hommes ont des cerveaux de type féminin, et 20% des femmes ont des cerveaux de types masculins, cela signifie qu’il y a 30% d’exceptions (ce qui est beaucoup) mais 70% de normes (ce qui est énorme)

    De plus toutes les études scientifiques ont réfutées le principe de modification morphologique et cérébrale à cause du tertiaire.

    Il y a une temporisation des spécificités sexuelles du fait de nos modes de vies et nourritures ultra artificialisées mais il n’y a aucun changement, qui ne peut se faire sur une durée millénaire, or comme dans 100 ans on risque de ne plus avoir d’hydrocarbures on reviendra au monde d’avant plus proche de la nature et la différence sexuelle reprendra totalement ses droits.

    N’en déplaise aux progressistes: toutes les études ne font que de confirmer le ressenti multiséculaire de toutes les civilisations sur les différences hommes-femmes, or aujourd’hui l’occident le refusant tout autant que la différence raciale, nous sommes tout simplement en train d’en mourir, remplacés par des peuples qui l’acceptent sans aucun état d’âme.

  • Gisèle , 25 février 2014 @ 15 h 47 min

    La sexualité n’est pas * le sexe * ( comme en parlent certains ) qui n’en résume qu’ un chapitre .

  • Smarties , 25 février 2014 @ 18 h 17 min

    @Jean Dutrueil :

    Il faut donc étudier, non ces psychologues que vous évoquez, mais les études qu’ils citent.

    Je ne connaissais pas ces derniers et je vous remercie pour cette découverte que je vais étudier.

    Mais pas plus que je ne cite mes sources sur ce point, vous ne citez les vôtres.

    Pour mémoire les chiffre que j’ai communiqué sont issus des études que j’avais lu…

    Il y a notamment un ouvrage un peu brouillons qui recense pas mal d’études :

    “Neuro-esclaves”.

    Il n’en demeure pas moins qu’une caractéristique génétique peut changer en très peu de temps et non exclusivement sur de longues périodes de temps.

    Si on interdit au femmes d’avoir des enfants avec les hommes barbus, la race des hommes barbus va disparaitre de la terre en quelques générations…

    De même, je ne suis pas convaincu que la spécialisation du cerveau entre les sexes ne soit pas induite par un processus de sélection sociale.

    Par ailleurs j’ai lu dans le livre “neuro-esclaves” que les connexions nouvelles de neurones ont lieu tout au long de la vie, rien n’est figé, bien qu’à partir de l’age de 50 ans il apparait selon ce livre, une diminution de la vitesse de modification des neurones.

    Cela expliquerait qu’à partir de 50 ans les individus ont des opinions plus rigides, mais cela dénonce la supposée sexualisation des neurones.

    Autrement dit, les différences dans le cerveau entre les sexes, pourraient sur ce point cela ce livre, parfaitement être dues à la structure sociale, tout ou partie.

    Il en faudrait beaucoup plus pour démontrer que la polygamie serait innée chez les Homo Sapiens Sapiens de sexe masculin.

    Et puis, nous ne savons rien de ce qu’est l’Homme lui-même.

    Des physiciens quantiques spéculent, ils évoquent la possibilité qu’un atome aquantique puisse se loger dans le glande pinéale, dans le cerveau, pour précéder la prise de commande du corps et du cerveau lui-même !

    Aucune preuve pour le moment, ni même aucune observation, simplement une spéculation sur une éventuelle découverte d’une âme paradoxale dans le cerveau.

    Un atome quantique a comme tous les atomes, des électrons qui évoluent autour du noyau, selon le hasard, de façon désordonnée.

    Mais un atome aquantique, aurait des électrons qui évolueraient selon un code mathématique précis, organisé et si un tel atome était découvert dans le cerveau humain, peut-être dans la glande pinéale et si le code mathématique induit par un tel atome précédait les mouvements et décisions du cerveau, alors, cela démontrerait que Homo Sapiens Sapiens est connecté à une âme matricielle, à des informations extérieures à notre réalité ou à un paradoxe divin.

    Juste des spéculations de physiciens pour le moment…

    Mais si…

  • Jean Dutrueil , 26 février 2014 @ 11 h 16 min

    @ Smartie,

    1) Concernant les sources, je les ai déjà citées dans mon premier commentaire: lisez les livres d’Allan et Barbara Pease (on peut les trouver sur amazone), ils regroupent les dernières études scientifiques qui sont toutes nommées ainsi que leurs auteurs dont on peut retrouver certaines de leurs études sur le net.

    2) Tous les scientifiques qui acceptent l’innée savent qu’il n’y a pas que ça qui forge l’être humain mais aussi la morale ou la culture d’une société.

    Ce sont à l’inverse les scientifiques (des sciences dites molles comme la sociologie) qui refusent l’innée et affirment faussement que tout est culturel. Néanmoins deux choses:

    a)L’innée a malgré tout une part très importante dans le développement humain: des études montrent très bien que des bébés garçons vont naturellement se tourner vers des jouets de garçons (petites voitures, etc.) séduits par le mouvement et les petites filles vers les poupées, séduites par le lien social.

    b) Beaucoup de scientifiques ont prouvé que la morale et la culture ne sont pas des phénomènes distincts de la constitution biologique d’un être humain ou animal mais une émanation de cette structure biologique.

    Chose qui est très difficile à admettre pour les gens (croyants ou athée) de l’occident judéo-chrétien qui a toujours cru que la morale ou les valeurs sont détachées de la matière organique à cause de la phrase christique séparant Dieu de César, c’est à dire le spirituel du monde (alors qu’ils sont tous deux consubstantiels)

    La morale, les valeurs, la culture ne sont pas une création abstraite mais sont engendrées naturellement par l’être humain ou animal biologique:

    Je vous ramène aux études de Yves Christen, Franz de Waal, Ruper Sherdake et James Staune

    Et concernant les différence hommes femmes Phillipe Guillou, ou Gérard Zwang.

  • Smarties , 26 février 2014 @ 17 h 40 min

    @Jean Dutrueil :

    Ce que vous avancez est très intéressant.

    Mais comment parvenez-vous à démontrer que la morale et la culture seraient génétiques, puisque c’est ce que je comprends sur le point B que vous annoncez ?

    Je ne sais pas si moi ou les autres lecteurs, pouvons prendre le temps de lire les auteurs que vous citez, si nous ne connaissons pas préalablement ces études.

    Factuellement, quelle étude permet de démontrer que la morale, les valeurs, la culture, seraient génétiques ?

    D’ailleurs, les nouvelles expériences en épigénétiques, semblent démontrer tout le contraire, puisque on observe en fonction de la vie qu’un individu choisi de mener, en fonction même de ses pensées, une modification de son patrimoine génétique, de son vivant !

    On a par exemple demandé à de vrais jumeaux de mener pendant 2 ans des vies totalement différentes, l’un allait mener une vie sédentaire et l’autre une vie très sportive.

    A l’issue de cette expérience, alors que les deux jumeaux avaient initialement le même patrimoine génétique, on a constaté une activation des allèles des gènes qu’on attribut à l’activité sportive, chez le jumeau qui avait eu une vie sportive et pas chez l’autre jumeau, qui avait eu une vie sédentaire.

    Voilà une expérience concrète, qui est décrite dans le livre “neuro-esclaves” notamment et qui n’a pas besoin d’argument d’autorité, on comprend.

    D’ailleurs en épigénétique, on soupçonne que de nouvelles armes soient développées…

    Si on peut modifier le patrimoine génétique des individus humains, à la volée… cela ouvre d’immenses perspectives, pour guérir les maladies, mais aussi pour en causer de nouvelles ou pour inventer de nouvelles armes, peut-être, de contrôle du cerveau humain…

    J’avais effectivement vu cette étude qui montre qu’en Occident un garçon va vers des jouets d’un certain type, lorsqu’une fille va vers des jouets d’un autre type, mais cela est non seulement insuffisant pour en tirer des conclusions, mais de surcroit, cela ne démontre pas du tout que la culture, la morale, seraient aussi tout ou partie liés à ce mécanisme de sexualisation.

    Pour m’inciter, moi et les lecteurs à lire les auteurs que vous avez cité, j’aimerais que vous nous expliquiez, concrètement, quelles études vous permettent de conclure un lien entre la polygamie et le sexe masculin ou un lien, entre la culture, la morale et la génétique ?

    Par exemple, comment pourrions-nous prouver que le déterminisme n’est qu’une illusion ?

    Comment pourrions-nous prouver, que la causalité n’est qu’une illusion ?

    Il suffirait pour cela, de jouer à pile ou face avec une pièce 1000 fois de suite et si la coté pile tombait 1000 fois de suite, alors, cela serait la preuve que le déterminisme et la causalité ne sont qu’une illusion :

    http://www.youtube.com/watch?v=1pGlMnl1ZRs

    Donc, je suis très très intrigué par les auteurs que vous citez, mais avant de prendre la décision de les étudier, ou de les lire tout simplement, j’aimerais que vous me disiez, quelles expériences ils relatent dans leurs ouvrages, pour qu’ils parviennent à ces conclusions !

    Un nom, une citation, n’est qu’un argument d’autorité.

    Nous ne pouvons pas croire que la terre est ronde, si on ne nous le prouve pas !

    Comme pour le test réalisé sur ces jumeaux et que nous pouvons comprendre, nous voulons comprendre, quels tests relatés par les auteurs que vous citez, permettent d’aboutir aux conclusions que vous avancez.

    Amicalement.

  • Jean Dutrueil , 27 février 2014 @ 10 h 37 min

    @Smarties,

    1) Concernant les jumeaux je ne connaissais pas votre étude très intéressante mais celle de Phillipe Rusthon qui a très bien montré que lorsqu’on séparait deux jumeaux pendant toute leur enfance on remarquait qu’ils développés à des kilomètres l’un de l’autre les mêmes goûts de couleurs, de jouets, certaines attitudes très semblables ou plus encore des phrases, des exclamations identiques pour une même situation (ex: ils jouent tous deux aux jeux d’échecs à des centaines de kilomètres l’un de l’autre mais réagissent pareil!)

    2) Pour les études polygamiques, encore une fois je vous conseille Allan et Barbara Pease et plus particulièrement leur livre de vulgarisation: “Pourquoi les hommes veulent du sexe et les femmes de l’amour”.

    http://www.amazon.fr/Pourquoi-hommes-veulent-femmes-lamour/dp/2754006133/ref=la_B004MO8KIY_1_8?s=books&ie=UTF8&qid=1393492255&sr=1-8

    Dedans, il est expliqué que la polygamie masculine est sexuelle (la constitution du pénis incite physiologiquement à la polygamie), hormonale, (la testostérone masculine qui est activée pour la conquête amoureuse, le coït, l’ambition professionnelle et l’acte de tuer à la guerre,excite 10 fois plus que l’estrogène féminine qui est une hormone temporisatrice) et cérébrale (la différence du cerveau étant généré par les chromosomes sexués XY pour l’homme, XX pour la femme; le cerveau masculin envoie a) continuellement des signaux électriques ordonnant des pulsion sexuelles mêmes minimes afin d’inciter l’homme à désirer les femmes + b) une sonde cérébrale permet de calculer en une fraction de seconde les mensurations de toutes les femmes rencontrées dans la journée et dès qu’elle détecte une belle mensuration signifiant pour la sonde que le potentiel reproductif de la femme est élevé, elle la fait désirer à l’homme pour qu’il puisse la draguer et se reproduire avec.)

    3) Pour ce qui est du comportement psychologique, moral et spirituel issus de la biologie: les études anthropologiques comparatives de John Rusthon montrent très bien que les races engendrent des spécificités comportementales propres à leurs structures cérébrales, musculaires et hormonales obéissant elles-mêmes au code génétique ADN qui est différent en fonction des races.

    Mais au delà de ça la morale, la spiritualité viennent naturellement aussi de la contrainte communautaire.

    L’éthologue Frans De Waal a démontré chez les bonobos qu’ à partir d’un certain stade démographique, automatiquement une communauté de bonobos adoptait des normes morales voire spirituelles pour aider à la cohésion de la société.

    D’autres éthologues pour d’autre animaux ou hommes l’ont aussi démontrés.

    Voici un petit résumé de ces études:

    http://www.polemia.com/le-bonobo-dieu-et-nous-a-la-recherche-de-lhumanisme-chez-les-primates-de-frans-de-waal/

    Mais plus encore ceci fonctionne en biologie cellulaire! En ce moment je suis en train de lire un livre du très grand biologiste Jean-Claude Ameisen montrant que les communautés cellulaires composant l’être humain adoptent des morales, des comportements pour le bien de la communauté et que chaque cellule dispose d’ un libre arbitre, c’est à dire une conscience et un choix!

    http://www.amazon.fr/Sculpture-vivant-suicide-cellulaire-cr%C3%A9atrice/dp/2020573741/ref=sr_1_4?s=books&ie=UTF8&qid=1393493442&sr=1-4&keywords=jean+claude+ameisen

    Pour finir concernant les différences hommes/femmes, j’écrirai sur Nouvelles de France des articles à ce sujet (mais pas avant l’hivers prochain, car j’en ai pleins d’autres en projet!) et ce sera l’occasion d’en rediscuter.

    Bien à vous.

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