VIDÉO | Comment la pilule a déséquilibré toute l’économie de la sexualité

À cause de l’avènement de la pilule contraceptive qui institutionnalise la dissociation entre rapports sexuels et procréation et parce qu’hommes et femmes n’ont pas la même psychologie, une grande partie de la population (en majorité des hommes) recherchant des expériences sexuelles sans lendemain n’arrive plus à s’accorder avec une autre grande partie (en majorité des femmes) qui espère, elle, s’engager, se marier et fonder une famille. C’est à cause de à ce déséquilibre que le célibat est en train de devenir une quasi-norme, notamment chez les jeunes ou en milieux urbains, et que prospèrent les sites de rencontre qui ne sont pas un mal en soi, juste le symptôme. À cause de la banalisation de la pilule contraceptive, désormais, ce ne sont plus les hommes qui sont mis en concurrence pour conquérir le coeur d’une femme mais les femmes qui se battent pour convaincre un homme de s’engager avec elles. Pas sûr qu’elles sortent gagnantes de cette inversion qui ne respecte pas la psychologie de la femme et de l’homme. Le ton humoristique (mais jamais lourd) de ce petit film d’animation en anglais produit par le think tank Austin Institute for the Study of Family and Culture permet de vulgariser les travaux de psychologues et d’économistes aussi prestigieux que Roy Baumeister, Kathleen Vohs, Timothy Reichert, et George Akerlof. À regarder en couple, ou pas… pour mieux comprendre le pétrin dans lequel la soi-disant libération de la femme nous a tous, j’écris bien ‘tous’, fourrés. Pour approfondir, cliquez ici.

 

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67 Comments

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  • Jean Dutrueil , 24 février 2014 @ 12 h 42 min

    @ Eric Martin,

    Je n’ai pas regardé la vidéo mais j’ai lu votre commentaire qui est globalement excellent. Néanmoins il relate qu’une part de la réalité biologique et historique de la sexualité homme-femme.

    En effet, nous sommes opposés, les femmes sont plutôt monoandries et les hommes plutôt polygames (j’invite à lire les excellentes études sur le sujet des psychologues américains Allan et Barbara Pease qui synthétisent de manière remarquable toutes les démonstrations scientifiques sur le sujet)

    Si Eric martin a raison de pointer du doigt le refus des hommes à s’engager avec une femme qui demande une relation stable sur le temps long, il faut aussi dénoncer le refus des femmes à accepter la polygamie innées des hommes car autrefois les familles fonctionnaient parce que la femme laissait son homme aller de temps à autre se soulager dans les bras d’une maîtresse ou d’une prostituée.

    Et c’est bien ce que prouve l’histoire, le chaos familiale correspond à la fermeture des maisons closes précédent de peu les divorces de masses qui sont trop souvent une séparation officialisée par la femme délaissée par un mari qui est allé voir ailleurs. (dans 80% des cas)

    Comprenons-nous, je ne dis pas que la polygamie masculine est une fatalité pour tous les hommes qui doivent la subir mais une loi naturelle pour beaucoup d’entre eux qui ne doit pas être éradiquée mais contenue par des normes réglementant des maisons closes et durcissant de manière considérable le divorce.

    L’histoire montre que ce soit sous l’antiquité, le moyen-âge ou le début du XXème qu’ une petite part de femmes étaient sacrifiées (parfois volontairement de leur part) dans des maisons closes ou beaucoup de jeunes gens les fréquentaient assidûment, (dans la haute société britannique du XIXème pourtant très puritaine, les pères envoyés leurs fils dès l’âge de 13 ans se faire déniaiser au bordel) et permettant ainsi de contenir leurs appétits et de respecter les jeunes filles à mariées qui devaient rester vierge, l’hymen étant l’une des rares preuves de paternité.

    Ceci n’empêchait d’ailleurs pas les jeunes gens d’avoir plusieurs fiancées avant le mariage et de s’amuser avec de longs préliminaires sans coït sous peine de transformation immédiate des fiançailles en mariage.

    Ce système permettait de concilier la différence des sexes, de contenir les appétits masculins qui n’enchaînaient pas les filles comme aujourd’hui, et d’imploser ainsi la démographie remplacée par des populations qui ont gardées ces principes naturels de distinction homme-femme. J’aimerais écrire un article sur le sujet à terme mais avant il y en aura beaucoup d’autres en projet.

    Bien à vous et à tous.

  • monhugo , 24 février 2014 @ 15 h 54 min

    Toujours le même livre à lire, la même partition à jouer, cela lasse. Immanquablement.

  • Cap2006 , 24 février 2014 @ 16 h 37 min

    Jésus n’a t il pas été marié ?

  • Alfred , 24 février 2014 @ 19 h 24 min

    Je ne suis pa manichéen. Je constate juste que vous souhaitez imposer votre point de vue aux autres, tout en controlant les masses. J’aime beaucoup les gens, qui, comme vous, prétendent être de libres penseurs, alors que vous relevez d’un sectarisme rare. Le manichéen, c’est bien vous, en disant que ceux qe ceux qui vont à l’encontre de vos idées seraient forcément mauvais (les croyants entre autres) en plus d’être sots. Vous avez décidément une drôle de conception de la “libre pensée”.

  • Smarties , 24 février 2014 @ 19 h 37 min

    @Alfred :

    Pouvez-vous m’expliquer votre point de vu ?

    Vous me blessez mais vous n’argumentez pas.

    Je ne crois pas que vous êtes sot, ne croyez surtout pas cela.

    Il ne faut pas croire que parce qu’on est en désaccord avec quelqu’un on croit qu’il est mauvais !

    Pas du tout !

    Ce n’est pas parce que la darwinisme existe puisque nous le constatons, que cela veut dire que les valeurs portées par les croyants sont mauvaises !

    Je m’excuse si je vous ai blessé, ce n’était pas mon intention, mais je me sens moi aussi blessé par vos amalgames.

  • Smarties , 24 février 2014 @ 19 h 40 min

    Pas pour la Bible.

  • Smarties , 24 février 2014 @ 20 h 01 min

    @Jean Dutrueil :

    Il me semble que vos conclusions ne sont pas soutenues pas suffisamment de preuves scientifiques.

    Les études de psychologues ne permettent pas de conclure le caractère inné de comportements.

    (Alors que la psychanalyse est elle-même dénoncée aujourd’hui pour son caractère charlatanesque et que Freud a été dénoncé de telle sorte qu’il n’est qu’il ne peut plus être cité.)

    Un caractère inné peut lui-même être le produit d’un sélection génétique sociale.

    Si les femmes sont à dominante de cerveau droit en Occident et les hommes à dominante de cerveau gauche, c’est une caractéristique génétique innée.

    Sauf si cette spécialisation des sexes fut induite par la structure sociale.

    Car les singes ont-ils cette spécialisation selon les sexes ?

    Si la féodalité demande que les femmes fassent des enfants et que les hommes aillent à la chasse pour rapporter la nourriture, alors, les femmes à dominante de cerveau gauche seront inadaptées dans cette société et elles feront moins d’enfants, jusqu’à ce que le type des femmes à dominante de cerveau gauche, finisse par disparaitre de la population.

    Ce mécanisme est le même pour les hommes à dominante de cerveau droit, qui inadaptés dans la société féodale, devaient faire moins d’enfants et moins transmettre leurs gènes que les hommes à dominante de cerveau gauche.

    En Occident 3% des Hommes sont à dominante de cerveau droit et 3% des femmes sont à dominante de cerveau gauche.

    Depuis quelques 50 ans, on assiste par ailleurs me semble-t-il (les études sont difficiles à retrouver, à cause de la censure de l’antiracisme et de l’autocensure des chercheurs eux-mêmes), à un équilibrage entre les deux cerveaux.

    Ceci est probablement dû à l’économie tertiaire, qui requiert de tous les sexes, l’usage autant du cerveau droit, que du cerveau gauche.

    Il est donc très osé de prétendre que les hommes seraient polygames par essence et que cette caractéristique ne serait pas la résultante directement ou indirectement de la structure sociale choisie depuis la féodalité en Occident.

    En Inde le matriarcat existe toujours dans de nombreux états. Les polygamie y est pratiquée plutôt par les femmes !

    Concernant les maisons closes, elles existent déjà. Rien qu’à Paris il existe des centaines.

    Des immeubles dans lesquels la majorité des appartements sont loués par des prostitués sont mieux que des maisons closes, car les prostituées ne dépendent pas alors d’un macro.

    C’est ce modèle qui est largement développé en France dans toutes les grandes villes.

    Les sénateurs vont se “soulager” régulièrement juste en face du Sénat, dans un immeuble dont la moitié des appartements sont loués par des prostituées.

    Depuis l’ouverture des maisons closes en Espagne, il y a une explosion de la prostitution de rue et on estime que la moitié des étudiantes se prostituent.

    Il n’y a qu’un progrès de la compulsion sexuelle et de la servitude.

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