VIDÉO | Comment la pilule a déséquilibré toute l’économie de la sexualité

À cause de l’avènement de la pilule contraceptive qui institutionnalise la dissociation entre rapports sexuels et procréation et parce qu’hommes et femmes n’ont pas la même psychologie, une grande partie de la population (en majorité des hommes) recherchant des expériences sexuelles sans lendemain n’arrive plus à s’accorder avec une autre grande partie (en majorité des femmes) qui espère, elle, s’engager, se marier et fonder une famille. C’est à cause de à ce déséquilibre que le célibat est en train de devenir une quasi-norme, notamment chez les jeunes ou en milieux urbains, et que prospèrent les sites de rencontre qui ne sont pas un mal en soi, juste le symptôme. À cause de la banalisation de la pilule contraceptive, désormais, ce ne sont plus les hommes qui sont mis en concurrence pour conquérir le coeur d’une femme mais les femmes qui se battent pour convaincre un homme de s’engager avec elles. Pas sûr qu’elles sortent gagnantes de cette inversion qui ne respecte pas la psychologie de la femme et de l’homme. Le ton humoristique (mais jamais lourd) de ce petit film d’animation en anglais produit par le think tank Austin Institute for the Study of Family and Culture permet de vulgariser les travaux de psychologues et d’économistes aussi prestigieux que Roy Baumeister, Kathleen Vohs, Timothy Reichert, et George Akerlof. À regarder en couple, ou pas… pour mieux comprendre le pétrin dans lequel la soi-disant libération de la femme nous a tous, j’écris bien ‘tous’, fourrés. Pour approfondir, cliquez ici.

 

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67 Comments

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  • Cap2006 , 23 février 2014 @ 15 h 29 min

    J’ai bien peur que l’exemple chinois soit du à la bêtise du conservatisme et de l’ordre naturelle des choses ( vu des chinois)… rencontrant un “modernisme” décérébré….

    le déséquilibre n’est pas venu de l’avortement… mais de la culture et des traditions chinoises, qui rendent économiquement ruineux d’avoir une fille comme unique enfant

  • Sully , 23 février 2014 @ 15 h 47 min

    @Smarties , notamment . Une femme bien baisée n’a aps besoin de se masturber avec son clitoris . Le pb , c’est l’éducation sexuelle des garçons , qui est nulle . Je vais vous apprendre une chose que , semble-t-il , vous ne connaissez pas . Lorsque le mari aime vraiment sa femme , eh bien , il se met à son tempo . Qui est plus lent . Il la caresse . Délicatement . tendrement . Sur tout le corps . Il ne se rapproche des seins , puis du clitoris , qu’après un petit moment C’est cela qui fait monter le désir chez sa femme . Et là , c’est elle même; qui l’introduit , car toutes les stimulations précédentes ont produit son désir . L’homme doit ensuite aller doucement . En veillant toujours à ses réactions , et à son plaisir à elle . Voilà ce qu’est le savoir-vivre sexuel , qui ne se vit que dans l’amour véritable , et cela exige du temps . Le temps que l’estime et la confiance s’installent . C’était le but des fiançailles . Quant à la pilule , elle n’empêche pas d’avoir des enfants . Mais elle permet de vivre sa sexualité sereinement . Pas dans l’angoisse . Cela n’ôte rien au désir d’avoir des enfants . Nous en avons eu 3 . Tous désirés . Et mon épouse prenait la pilule entre temps .

    Le pb des féministes , comme vous , c’est que vous n’avez jamais été aimées véritablement , et vous n’avez jamais été bien baisées , parce que jamais aimées . C’est dramatique . mais les réflexes et les conclusions que vous en tirez sont encire plus dramatiques .

  • monhugo , 23 février 2014 @ 16 h 24 min

    La “blakanisation” ? Quésako ? Que vient faire ici la notion politique de “balkanisation” (ce que vous vouliez dire, j’imagine) ?
    Cher ami (chère amie ?), vous fonctionnez par stéréotypes – mot dans l’air du temps. Le bourgeois tradi (voire le grand bourgeois), cela se marie moins que vous le pensez – surtout dans les jeunes générations. Ce qui est une très bonne chose, car cela évite les frais d’un éventuel divorce. Et ce qui ne change strictement rien au statut des enfants (si reconnus par leurs deux auteurs), par rapport à ceux conçus et/ou nés en mariage. Le mariage ne sert qu’aux époux, pour des questions très terre à terre, d’ordre financier.
    Les bobos, cela se marie. Ni plus, ni moins que les autres “bourgeois”. Quant au petit peuple, quand il est allochtone, il se marie, lui, massivement. En réservant le cas particulier de la polygamie, uniquement consacrée “religieusement” en France. Permet alors une jolie rente pour le père d’enfants issus de plusieurs foyers, car les épouses sont “parents isolés”, sauf la première en date, seule reconnue par l’administration française comme femme légitime.
    Mais c’est un autre problème….

  • monhugo , 23 février 2014 @ 16 h 25 min

    Ce qui précède pour “Smarties”, bien sûr.

  • monhugo , 23 février 2014 @ 16 h 46 min

    Le garçon qui multiplie les “conquêtes”, même d’un soir, c’est un “Don Juan”.
    Son équivalent féminin, même à “tableau de chasse” (nettement) plus modeste, c’est une traînée…..
    Encore un stéréotype – mot dans l’air du temps.
    Au moins, la contraception aura-t-elle diminué les grossesses non désirées, résultat du “vagabondage” sexuel. Le problème étant que les MST, le Sida, donnent une autre dimension, de santé publique, audit phénomène – le préservatif semblant s’imposer alors, mais n’ayant rien d’une panacée.
    La contraception est indispensable, même aux couples stables (mariés ou non). Mais il y aurait beaucoup à dire sur la pilule – comme une actualité récente le laisse (timidement – les labos sont tellement puissants) à penser.
    Chacun fait à son idée, et selon ses convictions bien sûr, et si l’ancien “croissez et multipliez-vous” convient à certains, pourquoi pas. En espérant que c’est, et réfléchi (faire des enfants, c’est très facile, surtout pour le géniteur, les élever, un peu plus compliqué, et coûteux), et une décision véritablement commune.

  • Smarties , 23 février 2014 @ 21 h 13 min

    Je n’ai pas la possibilité immédiatement de retrouver toutes les preuves, c’est un travail long.

    Je me suis néanmoins amusé à croiser les données de l’INSEE avec des cartes et des tableaux Excel.

    Contrairement aux idées reçues je n’ai pas retrouvé dans la statistique ce que vous évoquez, mais tout le contraire.

    Les français autochtones semblent faire peu d’enfants hors mariage, peu de divorces, peu de familles monoparentales et ceci indépendamment des classes sociales.

    Lorsque les populations issues de l’immigration extra-occidentale mais de nationalité française et la population résidente en France sans la nationalité française, semblent contrairement aux idées reçues, faire un maximum de divorces, un maximum de familles monoparentales, un maximum d’enfants hors mariage.

    Vous ne devez pas me croire sur parole et je vous invite donc à partir des statistiques communiquées par l’INSEE à faire votre propre analyse.

    Par exemple en Ile de France le plus gros foyer de familles monoparentales est en Seine-Saint-Denis et les foyers d’enfants qui naissent chez des couples mariés sont dans le 15ème arrondissement, à Colombes, à Versailles.

    Sauf exceptions on retrouve les mêmes schémas dans tout le reste du pays.

    Lorsqu’on trouve par exemple un fort taux de familles monoparentales dans une ville (Tours, Nantes par exemple) il faut alors isoler les zones sensibles (qu’on peut trouver là aussi sur les statistiques) et on retrouve souvent des taux retombent.

    Les choses sont donc assez parlantes me semble-t-il.

    Les idées reçues consistent donc à croire que les musulmans vivent dans le mariage alors qu’ils présentent les taux les plus élevés de femmes seules avec enfants ou de croire que le taux de divorce serait en augmentation chez les populations occidentales autochtones, ce qui semble-t-il est faux.

    Aux USA les choses sont encore plus parlantes, puisque les statistiques sont plus fiables et la ségrégation territoriale beaucoup plus marquée qu’en Europe.

    Aux USA le mariage homosexuel est d’ailleurs essentiellement pratiqué par les populations des ghettos et par le 3% des classes supérieures.
    Les classes moyennes occidentales indépendamment de la religion (catholiques, protestants, athées etc.) connaissent des taux de mariage homosexuel pratiquement nuls.

    Le mariage homosexuel aux USA est donc pratiqué par l’hyper élite millionnaire et par les gangs des ghettos, statistiquement du moins.

    Là encore, vous ne devez pas me croire sans preuves, j’invite chacun à refaire ce travail avec plus de professionnalisme…

  • Smarties , 23 février 2014 @ 21 h 25 min

    Ce que vous dites est très pertinent.

    Mais ne faut-il pas considérer que le taux d’échec de la pilule comptabilise aussi la mauvaise utilisation de la pilule lorsque le taux de réussite de la méthode Ogino ne compte que les cas qui parfaitement suivent cette méthode ?

    Il est statistiquement plus facile de suivre les effets d’une prescription d’une pilule, que le bon respect de la méthode Ogino dans l’intimité du couple !

    J’ai lu des études qui affirment que la méthode Ogino n’est pas fiable à 100% et qu’au cours de la vie d’un couple elle peut facilement induire plusieurs grossesses.

    Même sur les pages Wikipédias relatives à la méthode Ogino il y a une contradiction, ce qui démontre peut-être une absence de consensus scientifique.

    Peut-être qu’un implant sensoriel non contraceptif pourra être inventé pour monitorer en direct le comportement des ovules, pour induire une fiabilité totale de la méthode Ogino, cela serait un compromis entre l’abstinence et la procréation.

    Mais en attendant, je demande plus de preuves si la méthode Ogino était vraiment fiable.

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