VIDÉO | Comment la pilule a déséquilibré toute l’économie de la sexualité

À cause de l’avènement de la pilule contraceptive qui institutionnalise la dissociation entre rapports sexuels et procréation et parce qu’hommes et femmes n’ont pas la même psychologie, une grande partie de la population (en majorité des hommes) recherchant des expériences sexuelles sans lendemain n’arrive plus à s’accorder avec une autre grande partie (en majorité des femmes) qui espère, elle, s’engager, se marier et fonder une famille. C’est à cause de à ce déséquilibre que le célibat est en train de devenir une quasi-norme, notamment chez les jeunes ou en milieux urbains, et que prospèrent les sites de rencontre qui ne sont pas un mal en soi, juste le symptôme. À cause de la banalisation de la pilule contraceptive, désormais, ce ne sont plus les hommes qui sont mis en concurrence pour conquérir le coeur d’une femme mais les femmes qui se battent pour convaincre un homme de s’engager avec elles. Pas sûr qu’elles sortent gagnantes de cette inversion qui ne respecte pas la psychologie de la femme et de l’homme. Le ton humoristique (mais jamais lourd) de ce petit film d’animation en anglais produit par le think tank Austin Institute for the Study of Family and Culture permet de vulgariser les travaux de psychologues et d’économistes aussi prestigieux que Roy Baumeister, Kathleen Vohs, Timothy Reichert, et George Akerlof. À regarder en couple, ou pas… pour mieux comprendre le pétrin dans lequel la soi-disant libération de la femme nous a tous, j’écris bien ‘tous’, fourrés. Pour approfondir, cliquez ici.

 

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67 Comments

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  • Geneviève , 23 février 2014 @ 9 h 22 min

    Belle démonstration, mais vous oubliez une donnée essentielle: la testostérone, et l’ocitocyne…
    La “nuit” biologique nous fait naître, et nous ne sommes pas prêts d’en épuiser les mystères! (lire et relire Pascal Quignard, “le sexe et l’effroi”, “la “nuit sexuelle”, “sur le Jadis”, etc…

  • Creuxduloup , 23 février 2014 @ 9 h 25 min

    Le plus grave à mon avis dans cette évolution est le sentiment d’égalité complètement fallacieux entre hommes et femmes. L’illusion qu’on a “la vie devant soi” pour devenir père ou mère bute sur une dure réalité: c’est vrai pour un HOMME jusqu’à 50 ans, problématique pour une femme à partir de 38 ans…

  • Espérance , 23 février 2014 @ 9 h 30 min

    Suite du texte : Dans les pays riches, la contraception développe une insécurité psychologique chez les enfants qui savent qu’ils n’ont été désirés que parce qu’ils venaient au bon moment ou qu’ils n’étaient pas handicapés. Nos enfants nous racontent qu’il y a beaucoup de mésentente dans les familles de leurs camarades de classe non croyants, de nombreux enfants disent qu’ils détestent leurs parents et/ou leur(s) frère(s) ou sœur(s).
    Avoir des enfants, ce n’est pas une question d’argent, mais de volonté. Evidemment, Paris et les grandes villes sont chères, mais personne n’est obligé d’y habiter. Pour avoir une famille nombreuse, comme l’Eglise le demande, il faut habiter dans les campagnes ou les villes où les loyers et les prix des logements sont raisonnables.
    Un couple catholique qui suit Humanae Vitae

  • Cap2006 , 23 février 2014 @ 10 h 22 min

    Libéral et conservateur… à ne pas oublier !!!

  • Moi-même , 23 février 2014 @ 11 h 04 min

    Pas du tout d’accord avec votre point de vue.
    Il est vrai que j’ai ma liberté de penser et d’agir et que je ne suis pas les préceptes de l’église, mais ceux de la morale tout court, même si sur beaucoup de points les deux se rejoignent. Je comprends et respecte néanmoins votre opinion.
    On désire des enfants au moment où l’on est prêts à les accueillir du point de vue de la maturité psychologique et des possibilités matérielles dont on dispose pour fonder un foyer et élever des enfants dans un équilibre qu’on souhaite le meilleur pour eux. Le lieu de résidence est imposé par les impératifs économiques ou de carrière et on a plus de choix d’exercer un métier mieux rémunéré à Paris ou dans les grandes villes dans de nombreux métiers.
    Je ne crois absolument pas à votre argument selon lequel la contraception développe une insécurité psychologique chez les enfants qu’on a choisi de cette façon de mettre au monde. Nous, nous les avons eus après 33 et 36 ans respectivement pour le premier et 37 et 39 pour le deuxième et ils sont parfaitement équilibrés. Je crois même qu’ils sont en train de reproduire notre modèle de vie , études longues, carrières professionnelles ambitieuses et désirs d’enfants plus tardifs. La vie est faite d’aléas et d’imprévus tels, qu’une femme doit pouvoir exister matériellement en dehors de la protection des revenus de son mari et des exigences qu’on attend d’une mère au foyer. C’est d’ailleurs très difficile pour elle d’accomplir les deux devoirs et c’est sur elle que reposent toutes ces considérations de disponibilité, affection, responsabilité, don de soi, dynamisme etc. Bref, on exige d’elle d’être parfaite. La contraception lui permet d’assumer ses maternités dans la mesure de ses capacités personnelles à s’investir dans la vie de famille. Je crois même qu’il n’est pas donné à toutes les femmes d’être mères d’une famille nombreuse. Pour certaines, il vaut mieux avoir deux enfants, voir un seul, si elles ne se sentent pas capables d’en élever plus. Et je n’y vois aucun mal là-dedans.
    ( Désolée mais je n’arrive plus à faire les corrections de rigueur, je ne peux relire le texte en entier, problème avec l’iPad)

  • creuxdulouo , 23 février 2014 @ 12 h 07 min

    la dissociation entre sexualité et reproduction, oui, bien sûr, mais pas en faire un absolu, car les imprévus peuvent surgir. Et, comme le rire, le propre de l’homme est la liberté et la responsabilité.
    La dissociation entre le sexe et l’amour, c’est une perversion de l’espèce humaine, si on la considère comme supérieure au monde animal, ce qui semble être votre cas.
    Si l’on est croyant, on trouve quand même que Dieu est “culotté” d’avoir créé l’homme à son image sans l’affranchir de sa condition de “mammifère”… Il nous a quand même méchamment compliqué la vie…
    Insuffler son “étincelle divine ” aux “pithécanthropes” qu’ étaient probablement Adam et Eve, quelle prise de risque !
    Laisser ensuite son fils unique devenir un amas de cellules dans l’utérus de cette jeune fille , Marie, même s’il avait choisi sûrement la plus jolie, quel culot !
    C’est aussi pour ça ( mais pas que…) qu’on l’aime…

  • Goupille , 23 février 2014 @ 12 h 17 min

    Mais vous plaisantez… Au contraire, ce papier est totalement libéral, puisqu’il ose parler “d’économie de la sexualié” et réduire l’humanité à un stock d’unités sexuées offertes, ou pas, sur un marché.
    Cela ferait froid dans le dos.

    Heureusement, ce n’est qu’un gloubiboulga de psychologie de comptoir et d’économisme du même métal.
    Et la virtuosité du graphiste vaut visionnage.
    Une aimable pochade.

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