Une maison neuve en bois à moins de 20 000 euros, c’est possible !

Sebastopol (Californie). Fatigué de payer des loyers (aux États-Unis, ils sont prohibitifs) et désireux de ne pas s’endetter pour devenir propriétaire, Alek Lisefski, 31 ans, concepteur de sites Internet dans la vie, a rangé son clavier et construit cette adorable et très lumineuse petite maison mobile. Elle coûte 30 000 dollars (un peu moins de 20 000 euros) à assembler soi-même et mesure 8 pieds (2,44 mètres) sur 20 (6,1 mètres). À l’intérieur, tout est conçu pour utiliser le mieux le peu d’espace disponible. La maison a juste besoin d’être raccordée à l’eau et à l’électricité pour fonctionner. Pour nos lecteurs sans enfant en difficulté matérielle, peut-être un moyen parmi d’autres d’éviter le HLM glauque et l’assistanat public ? Pour les autres, la possibilité d’être propriétaires, proches de la nature, libres comme le vent et de faire jouer la concurrence fiscale entre villes ?

> le site du “Tiny Project”

Related Articles

19 Comments

Avarage Rating:
  • 0 / 10
  • remigius , 20 mars 2014 @ 15 h 55 min

    Exact, il a réinventé un mobil-home !
    A part ça, s’il s’agissait d’une maison “classique”, ça ferait quand même un peu cher : 20000 € pour 14,88 m², soit 120 000 € pour une maison d’environ 89 m², à quoi il faut ajouter tous les frais de fondations, raccordements (eau, électricité, gaz), etc.

  • gabnorev , 20 mars 2014 @ 16 h 32 min

    Exit la salle de bain ? pas vu sur ces photos…

  • Eric Martin , 20 mars 2014 @ 17 h 49 min

    Ils ont aussi oublié le dressing, la salle de jeux, le grenier, l’orangerie…

  • Maurice , 20 mars 2014 @ 19 h 40 min

    Des frais de fondations pour une maison en bois ?
    Vous êtes sur ? !
    Des plots de béton armé suffisent largement.
    Et puis, n’y a-t-il pas des maisonnettes en bois de vendues dans des magasins de bricolages, elles ont même des surfaces plus grandes et parfois deux pièces et une avancée.
    Tout ça pour moins cher ! !
    Vous pouvez aussi envisager l’achat de conteneurs (avec des ouvertures pour porte et fenêtres) , il y en a pour loger des étudiants chez les Bataves et nos crânes d’œufs l’envisagent.

  • FR , 21 mars 2014 @ 8 h 08 min

    Dans des pays venteux et pluvieux comme la Bretagne ou les Vosges, je vous souhaite bien du courage.

    Une telle habitation aurait une durée de vie très réduite, et aspirerait toute l’énergie du ménage dans l’entretien et le maintien de l’existant, sauf à voir son bien se dégrader très vite.

    Dans certaines régions, les collectivités locales ont d’ailleurs opté pour ce genre de “solutions” dans la construction des bâtiments publics, sous couvert d'”écologie” et de “développement durable”. L’investissement initial est certes réduit, mais il est largement compensé par des coûts d’entretien qui ont tendance à exploser avec le temps.

    Bref, nous sommes encore ici dans une problématique où l’intérêt à court terme prime sur la réflexion à long terme.

    Les vrais problèmes du coût à la construction doivent être recherchés du côté de la jungle des normes et des règlements d’urbanisme toujours plus absurdes et touffus, mais aussi du côté du prix des terrains constructibles, qui tendent à exploser un peu partout, et que l’on tolère au nom du sacro-saint principe de l’auto-régulation des marchés.

    Les problématiques immobilières sont une bonne illustration du fait que les solutions aux problèmes actuels ne doivent en aucun cas être recherchées du côté du libre-marché ou de la régulation par l’État.

    Dans cette France de jadis, dans cette France qui n’existe plus, la construction de logement était planifiée sur plusieurs générations, totalement mutualisée à l’échelon local, et ne s’appuyait dans ses réalisations que sur les contraintes admises par une tradition séculaire.

    Bref, sur le primat du long terme, sur la solidarité entre habitants, et sur une totale subsidiarité tempérée par la sagesse des siècles.

    Jadis, personne n’aurait eu l’idée de bâtir en bois dans cette Bretagne exposée aux intempéries ! C’est toute la population du village qui aurait construit sur 20 ans une maison solide, en granit, en prévision de l’arrivée d’une nouvelle famille. Cette maison aurait traversé les siècles, sans que personne n’ait à repasser un coup de lasure tous les trois ans !

Comments are closed.