Mercredi 17 juillet, le Conseil supérieur de l’audiovisuel a publié un communiqué rédigé le 26 juin suite à la diffusion par la chaîne Numéro 23, le 17 février 2013, d’un numéro de l’émission “Hondelatte Dimanche” posant la question suivante : « L’islam est-il soluble dans la République ? » et faisant suite à un sondage Ipsos, publié quelques jours plus tôt dans Le Monde, qui indiquait que 74% des Français estimaient que l’islam est une religion « intolérante » et incompatible avec les valeurs de la société française. Le CSA juge que “la chaîne a manqué aux obligations déontologiques mentionnées dans sa convention, d’une part à l’article 3-1-1 qui prévoit que le service contribue à la cohésion sociale, d’autre part à l’article 2-3-2 relatif à la promotion des valeurs d’intégration et de lutte contre les discriminations”. Il indique “[avoir] rappelé à la chaîne le respect de ces dispositions, notamment s’agissant des questions prêtant à controverse qui nécessitent d’être traitées avec vigilance, prudence et pondération dès lors qu’elles sont susceptibles de remettre en cause la cohésion sociale.”
Ce qui a fait dire à Christophe Hondelatte :
Le CSA =nouveau censeur de la pensée unique ! "L’islam est-il soluble dans la République ?" http://t.co/WjjtD3bkBT”
— HONDELATTE (@hondelatte) July 18, 2013
ou au journaliste Guillaume Perrault :
@hondelatte Pour le CSA, si une question provocatrice agace quelqu'un, on n'a plus le droit de la poser.
— Guillaume Perrault (@GuilPerrault) July 18, 2013
Nouvelles de France vous propose de revoir l’émission qui a choqué le CSA :
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