Un livre choc attaque la pilule contraceptive à la rentrée

Le livre est intitulé Rendre moins amère la pilule : Comment nous sommes devenues accros à la contraception hormonale (Sweetening the Pill: Or How We Got Hooked on Hormonal Birth Control) et dénonce la pilule comme un outil du patriarcat capitaliste répandu en vue de modifier et de supprimer la féminité. Selon son auteur, Holly Grigg-Spall, la contraception chimique permet le contrôle des femmes et son acceptation inconditionnelle par celles-ci traduit une soumission à une culture ancrée dans la haine du féminin. Le déclencheur ? L’auteur a elle-même pris la pilule pendant longtemps et fait l’expérience d’une distance entre elle et sa féminité d’antan : « Au fil des ans, je ne ressentais aucune connexion entre moi-même et mon corps, entre mon moi et le monde autour de moi, entre ma féminité et moi-même.”

Comme pour lui donner raison, une étude de 2011 montre que la pilule affecte la mémoire des femmes qui la prennent. Des photos d’un accident de voiture impliquant un jeune garçon ont été montrées à deux groupes de personnes du sexe féminin, l’un sous contraception hormonale, l’autre ne prenant pas la pilule, et son récit incluant la visite du garçon à l’hôpital leur a été fait.

Les femmes prenant la pilule se souvenaient davantage des aspects émotionnels de l’histoire : les blessures du garçon, ce qui lui arrive à l’hôpital. Les autres étaient plus suspectibles de bien se rappeler les détails de la scène de l’accident, à quoi elle ressemblait, la disposition des objets et des personnes. Pour Holly Grigg-Spall, dès lors que la mémoire contextualise nos expériences passées et régit notre comportement futur ainsi que notre compréhension du monde, un médicament qui l’altère, même très légèrement, pourrait avoir de lourdes conséquences.

De plus, il a été démontré que l’évolution des niveaux de testostérone dans le corps d’une femme affecte le choix des partenaires sexuels et compagnons des femmes. En effet, une étude a révélé en 2012 que les femmes sous contraception hormonale – qui élimine la testostérone naturelle – sont attirées par des hommes ayant des niveaux de testostérone plus bas que la moyenne. Et lorsque les femmes arrêtent la pilule et que leur taux de testostérone augmente pour redevenir normal, leur attrait pour les partenaires ou compagnons efféminés a diminué.

Voilà qui devrait interpeller l’opinion outre-Atlantique/Manche, en attendant une édition française ? Et, malheureusement, il est à prévoir que nos médias français passent l’information sous silence. Pour en savoir plus, Nouvelles de France invite ses lecteurs anglophones à commander dès maintenant (et à contribuer au succès de) Sweetening the Pill: Or How We Got Hooked on Hormonal Birth Control, disponible aux États-Unis à partir du 7 septembre et au Royaume-Uni le 27 septembre.

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  • monhugo , 22 août 2013 @ 16 h 14 min

    Je vous laisse, entre autres perles, à vos “détailles” (sic) qui n’abusent que vous. Vous vous fiez à vos secrétaires, M.le Haut fonctionnaire (notez la montée en grade dans le cursus honorum – plus question seulement d’être un “lauréat” de “concours administratif”). Si elles sont du même niveau que celles de la citoyenne Filippetti (dont un récent “tweet” a fait se bidonner, en particulier à l’étranger, où certains connaissent beaucoup mieux notre langue que des jean-foutre indigènes de votre acabit), je ne m’étonne plus de vos dysfonctionnements orthographiques…
    Aucun “haut fonctionnaire” d’un certain âge n’écrirait aussi mal que vous, d’où 2 hypothèses. Vous êtes jeune, et par exemple diplômé de “Sciences Po”, dont le niveau est de plus en plus lamentable, ou… vous êtes plus âgé, et obscur gratte-papier de ministère.

  • monhugo , 22 août 2013 @ 16 h 47 min

    Ah, que les seins “siliconées”, “faites” allant avec “éloges”, “leur” allant avec “gosses”, “administratif” allant avec “cadres”, ses” mis pour “ces”, “Moyenne”-Âge”, “repartit” (en adjectif), “majeur” (pour un sujet féminin), “donnée”, allant avec “Blanches”, “besoins” (attention, sans “s” quand dans le sens de “avoir besoin” – il est vrai que plus haut, vous avez mis “fin” au singulier dans “fins de mois”)… sont rigolos ! Simple “florilège”.
    Vous éructez grossièrement en postillonnant tant, que je suis rassurée d’être hors de portée de votre porte-plume où le fiel (et une effrayante stupidité renforçant une fatuité sans bornes – le vrai “machiste” monté en graine, qui n’a pas cependant les moyens intellectuels de ses prétentions à faire mieux dans l’argumentaire que le premier – ou le dernier – pilier de comptoir) ont remplacé l’encre.
    Il me semble qu’une année civile lambda compte 365 jours (et 366 tous les 4 ans). En visant la Journée de la Femme, vous n’en comptez que 361 – les vapeurs de l’alcool, peut-être ? Les “Journées” x ou y, c’est en permanence, sans aucune portée ou intérêt d’ailleurs, et les 364 (ou 365) jours qui restent sont à partager pour l’Homme (?) avec un tas de choses ou gens, ou causes souvent pittoresques.
    Je vous vois volontiers en client de professionnelles, montant en gamme lors du versement de votre prime de fin d’année, à la tapineuse ordinaire autrement (ou peut-être quelque étudiante draguée sur le net, en occasionnelle impécunieuse ?). Indice : les “Proxénètes”, avec majuscule…
    Vous êtes, M. le Paltoquet, hautement divertissant.
    Constatant qu’incapable de ferrailler correctement, vous êtes reparti dans votre soliloque d’allumé, je vous abandonne sans un regret.
    P.S : vous vous croyez malin à m’appeler “Mademoiselle”, suggérant que je dois être un bas-bleu qui n’aurait pas trouvé preneur. Fantasmez dans la mesure de vos petites facultés à la réflexion. Pour ma part, je le prends comme un hommage, façon comédiennes ou cantatrices par exemple, éternellement des “Mlle” (même mères de famille nombreuses) !

  • monhugo , 22 août 2013 @ 16 h 55 min

    Merci pour cette “preuve” de culture historique (de quelqu’un qui confond Christine de Pisan avec la belle-mère de Charles VII, ce scrupule vous honore, assurément).
    Précision pour précision : je ne suis pas “féministe”, car ces dames du MLF portaient un peu trop l’avantage au niveau du seul bas-ventre (comme les homosexualistes tirent, eux, toute leur logorrhée idéologique des mêmes régions).

  • monhugo , 22 août 2013 @ 17 h 02 min

    Je l’avais ratée, celle-là ! M. “l’historien”, franchement ! Confondre Madame Royale, la martyre de la Révolution (car si ayant pu sortir du Temple, dans quel état !) et la citoyenne Marie-Ségolène Royal (ayant laissé tomber un “Marie”, sans doute trop connoté catho réac)….. Consternant.

  • monhugo , 22 août 2013 @ 17 h 05 min

    Marie-Thérèse d’Autriche avait eu pour sa part 16 enfants. Plus contemporain, l’épouse d’Hervé Gaymard, Clara, par ailleurs fille du professeur Lejeune, a eu 9 enfants, et une très belle carrière.

  • jean dutrueil , 22 août 2013 @ 17 h 05 min

    Ces détailles m’abusent certes mais abusent aussi l’Histoire, refusée telle qu’elle est par les dogmatiques en tout genre dont les féministes vindicatives qui n’ont pour toute réponse de fond que leur ignoble haine qui sert de cache sexe à leur ignorance crasse…

  • jean dutrueil , 22 août 2013 @ 17 h 16 min

    …vous savez entre quelqu’un qui a confondu Christine de Pizan avec Yolande D’Aragon pour avoir écrit trop vite et une vindicative méchante qui sous prétexte de féminisme dogmatique refuse d’accepter les causes de l’arrivée au pouvoir de Catherine II au mépris de l’exactitude historique…la frontière n’est pas étanche…

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