N’en déplaise aux naïfs et aux idéologues, les vrais défenseurs de l’écologie humaine sont tous de droite

Il est de bon ton dans certains cercles d’affirmer que le combat pour la vie et la famille dépasse les clivages, qu’il n’est pas de droite, etc. Sauf que, dans les faits, seule la droite s’est opposée mardi au projet de loi socialiste permettant de détruire l’embryon (« éthiquement inacceptable et scientifiquement injustifiée »). 272 socialistes ont voté “pour” tandis que Jean-Philippe MalléDominique Potier (opposés à la dénaturation du mariage, ils s’étaient toutefois contentés de s’abstenir…) ainsi que Monique Rabin se sont abstenus. 17 voix “écologistes” sont venues s’ajouter au total des “pour”, ainsi que 14 du groupe Groupe radical, républicain, démocrate et progressiste et 10 du Groupe de la gauche démocrate et républicaine. C’est à droite que l’on retrouve les seuls vrais opposants au projet de loi : 188 voix de l’UMP et 30 de l’UDI, sans compter cinq non-inscrits (Véronique Besse, Jacques Bompard, Nicolas Dupont-Aignan, Jean Lassalle et Marion Maréchal-Le Pen). Nier que l’écologie humaine est de droite, c’est tout simplement nier la réalité, c’est donc déjà être de gauche. Ce qui ne signifie pas que toute la droite française est toujours favorable à l’écologie humaine/de droite ou qu’elle ne vote pas parfois comme la gauche, ou même que, rarement, des élus étiquetés à gauche ne votent pas correctement en matière d’écologie humaine/ne soient pas de droite, bien au contraire !

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43 Comments

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  • François2 , 18 juillet 2013 @ 10 h 26 min

    De toutes façons un jour proche, avec “la charia pour tous”, il ne sera plus question de droite ou de gauche, mais de savoir si on veut rester Français en France avec une civilisation française. Un jour proche : c’est déjà fait pour le département 93 et la ville de Roubaix ; petit à petit le reste suit.

  • François2 , 18 juillet 2013 @ 10 h 31 min

    La soi-disante écologie n’a jamais été pour défendre l’écologie. Dominique Voynet avait avoué qu’elle n’avait jamais été écologiste avant de rentrer dans un parti écologiste, mais qu’il lui fallait bien un parti politique pour faire de la politique…

  • xtemps , 18 juillet 2013 @ 11 h 22 min

    La seul véritable démocratie,est la démocratie direct de la Suisse,c’est le peuple qui est maître et les députés ne sont que les représentants du peuple,ils proposent mais le peuple dispose et rien ne se fait sans le peuple,la démocratie n’appartient à aucun partis politiques,de l’extrême droit à l’extrême gauche,la démocratie direct est la garantie de la liberté du peuple,ce modèle prévient directement quand il y a des systèmes dictatoriales ou corrompus,car le peuple réagi directement et a prouvé de son efficacité pendant la seconde guerre mondial,la petite Suisse avait fermé les frontière avec la grande Allemagne Nazi,les fascistes,les communistes et ont été humaniste avec les réfugiés,aujourd’hui en Europe nous sommes dirigés par une Supra national socialiste S.NAZI.

  • C.B. , 18 juillet 2013 @ 14 h 15 min

    Guillaume, vous voulez bien que nous nous donnions rendez-vous dans un an?
    Les trompettes de Jéricho, ça a du panache, mais en général les retournements de situation empruntent des voies plus discrètes.
    Les lois mortifères qui ont été imposées (et non pas votées à la régulière, revoyez la séance au Sénat pour le pseudo-mariage) montreront rapidement leur nocivité. Ils semblent l’ignorer, mais nous le savons.

  • C.B. , 18 juillet 2013 @ 14 h 20 min

    Double erreur ” Diex Aïe ! 17 juil 2013 à 12:24 at 12 h 24 min”
    L’UMP n’a pas mené une politique de droite, et ne se trouve à droite dans l’hémicycle que faute de places vides plus à gauche.
    Quand à votre “extrême droite”: elle siège plutôt dans les hauteurs de l’hémicycle (parti d’en haut?), mais prône peu d’actions politiques réellement de droite, semble-t-il.
    Mais on est toujours à la droite de quelqu’un qui est à votre gauche, et si cet individu se dit à droite, on devient volens nolens d’extrême droite.
    Oups! désolé d’être redondante avec Eric Martin

  • Adock , 18 juillet 2013 @ 14 h 35 min

    @François2 :

    Avez vous un lien, une vidéo pour l’étayer, car se serait trop beau de l’avoir en vidéo, pour que ces gens soient exclus de nos manifestations écologistes libérales, antinucléaires à venir…

    Comme Fillon-Sarkozy-Copé-Mariton-LePen, les Hollande-Voynet-Hulot et toute la clique des vrais mafieux ou des vrais communistes et des faux écologistes doit être liquidée.

  • Sacha , 18 juillet 2013 @ 14 h 48 min

    Marrant, cette expression “d’écologie humaine”, mais franchement on aurait pu trouver autre chose que d’exhumer la vieille théorie d’Haeckel ! Admettons qu’il puisse exister une discipline étudiant la nature et donc les milieux et les êtres qui y vivent. Fort bien : ce ne seront que des représentations, des concepts, mais c’est faisable. On appelle ça “écologie” (qui n’a rien à voir avec l’écosophie politique).

    Certes l’humain est être de nature, MAIS il est aussi être de culture. Or là, qu’on le veuille ou non, il ne s’agit plus d’étudier un être dans sa “niche écologique” en vertu de la théorie darwinienne de “l’adaptation”, mais bel et bien un être doté, en plus de ses fonctions “naturelles”, de quatre facultés rationnelles : la logique (langage), la technique (l’outil), l’ethnique (le social) et l’éthique (la régulation du désir). Ce qui le distingue donc complètement de l’animal : la parole n’est pas le cri, l’outil n’est pas l’instrument, la société n’est pas la horde, le désir n’est pas la pulsion.

    Ce qui fait que le rapport de l’humain à la nature, contrairement à celui de l’animal, n’est pas immédiat, mais toujours médiatisé par ces quatre facultés.

    On ne peut pas alors parler d’ “écologie humaine”. Un exemple : dans sa niche écologique, l’animal survit parce qu’il y est adapté. Qu’une modification de l’animal ou de la niche intervienne, cela peut être accidentellement bénéfique, le plus souvent létal. L’humain, lui, ne s’adapte pas, il transforme, par son industrie (au sens premier du terme), il explique par sa logique etc… L’animal a un territoire, un gîte, mais il ne le possède pas ni ne l’habite. Au contraire, l’humain s’approprie socialement de l’espace, fait de l’habitat. Et ainsi de suite.
    Parler d’écologie humaine, c’est rabattre la culture sur la nature.

    Il faudrait donc trouver un autre terme, qui ne soit pas farfelu. Car les problèmes que vous évoquez – et qui me concernent aussi – comme ceux liés à la reproduction humaine, sont d’ordre éthique, et surtout politique. En fin de compte, cela se pose politiquement sous la forme : à partir de quel moment telle opération constitue-t-elle un meurtre ? Et aussi : dans quelle mesure peut-on dévier industriellement la reproduction de l’espèce ? Avec les contreparties éthiques aussi, c’est évident. Mais aucun animal n’est capable de poser ces problèmes-là : nous ne somme pas dans “l’écologie”, mais dans le domaine des facultés humaines.

    Cela dit, je suis en phase avec vous, mais je ne fais pas d’écologie humaine : je fais de l’anthropologie. Vous voyez : le mot existait déjà :)

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