Le film porno-lesbien La vie d’Adèle “sera amorti parce que les lycéens seront obligés d’aller les voir (Léa Seydoux et Adèle Exarchopoulos, ndlr)“, affirmait Alain Soral en juin 2013. “Ce film est un film qui, normalement, n’aurait aucun spectateur tellement ça n’intéresse personne et tellement c’est indigent, mais il sera entièrement remboursé et entièrement payé par les scolaires. Les profs, bien cons, avec injonction de l’État, enverront tous (leurs élèves le voir) et même peut-être les classes entières iront sur les heures d’école (…)” prévoyait-il à l’époque. Le sociologue n’était pas loin de la réalité. En effet, la LMDE (ex-MNEF), une mutuelle que Le Monde qualifie pudiquement de “très proche du PS”, a proposé par courriel le 8 octobre 2013 à chacun des étudiants qu’elle couvre ou qu’elle a couvert (soit plusieurs centaines de milliers de personnes) deux places pour La vie d’Adèle. On a bien compris que ce film doit être un succès : un bide (prévisible) l’année du “mariage pour tous”, cela ferait mauvais genre…
Le courriel envoyé le 8 octobre par la LMDE à ses adhérents et anciens adhérents.La LMDE a augmenté les cotisations prélevées auprès des adhérents de 3,5% en 2012-2013. Et pour 2013-2014, elle s’est dite contrainte d’appliquer une majoration moyenne de 7 %. La faute, paraît-il, “à la hausse de la fiscalité à laquelle les mutuelles font face actuellement”.
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