Pour les « experts » de l’OMS, les enfants commencent à se masturber entre deux et trois ans et il est donc important de commencer l’éducation sexuelle et l’éducation « de genre » dès l’école maternelle. Au programme des tout petits : le plaisir qu’il y a à toucher son propre corps, la découverte de son corps et de ses parties génitales, la prise de conscience du fait que le plaisir tiré de la proximité physique est chose normale dans la vie de chacun, la tendresse et la proximité physique comme expression d’amour et d’affection, la sensibilisation à l’identité de genre, savoir exprimer ses propres besoins, ses souhaits et ses limites, par exemple quand on « joue au docteur », etc. Cela, c’est le programme préconisé de 0 à 4 ans. Pour les enfants entre 6 et 9 ans, l’OMS préconise de passer aux choses sérieuses en parlant aux enfants de la pénétration, avant de passer à l’endoctrinement à l’idéologie du genre pour les 9-12 ans : différences entre l’identité de genre et le sexe biologique, orientation de genre… Sans oublier bien sûr de continuer à sexualiser au maximum les enfants tout en les « ouvrant » à tous les types de relations sexuelles. On leur parlera ainsi du plaisir, de la masturbation toujours et encore, pour ceux qui ne s’y sont pas encore mis alors qu’on leur dit depuis la maternelle que c’est bien et que c’est plaisant, de l’orgasme… Et on les aidera à développer une attitude d’acceptation, de respect et de compréhension face la diversité des sexualités et des orientations sexuelles, celles-ci étant présentées à égalité du moment que le sexe est consentant. Tandis que le document de l’OMS ne mentionne à aucun moment la pédophilie, et ne propose donc pas aux éducateurs de mettre les enfants en garde contre les adultes pédophiles, les enfants devront apprendre à concevoir la sexualité comme un processus d’apprentissage. Rebelote entre 12 et 15 ans, avec à nouveau les différences de « genre », l’identité de genre et l’orientation sexuelle, la déclaration ouverte de son orientation sexuelle et l’homosexualité, et puis bien entendu la contraception et l’avortement. La possibilité de se faire avorter, c’est en effet une chose sur laquelle l’OMS conseille d’insister, notamment pour les plus de 15 ans. Exemple d’attitude à encourager à partir de 15 ans : assumer les différences de genre en ce qui concerne la fertilité, la reproduction et l’avortement. Dans la rubrique « Droits et sexualité », les enseignants devront aborder bien entendu le droit à l’avortement en toute sécurité tel qu’il est défini par l’International Planned Parenthood Federation (IPPF), dont le Planning Familial français est membre et qui s’emploie depuis des années à banaliser et promouvoir l’avortement dont l’IPPF a d’ailleurs fait un business puisqu’elle a son propre réseau de cliniques abortives aux États-Unis.
Toutes ces préconisations figurent dans un document élaboré en 2010 en Allemagne par l’OMS – Région Europe et le Centre fédéral pour l’éducation à la santé (BZgA) à l’intention des gouvernements européens. Ce document est intitulé en anglais « Standards for Sexuality Education in Europe » (Standards pour l’éducation sexuelle en Europe – je n’ai pas trouvé sa traduction française mais la version en anglais est disponible ici). Ce document a été envoyé il ya quelques mois aux ministères de la Santé des pays européens. Certains gouvernements l’ont déjà traduit à l’intention de leurs écoles publiques, comme le gouvernement polonais au printemps et les autorités espagnoles plus récemment. À Madrid, par exemple, ces instructions de l’OMS ont déjà été distribuées à l’intention des éducateurs sexuels dans les écoles et une campagne de protestation de parents d’élèves est en cours, organisée par l’association HazteOír. Car outre le fait que l’OMS cherche à corrompre les mineurs de notre continent, l’endoctrinement proposé à l’idéologie du genre est une grave atteinte aux droits et aux libertés des parents puisqu’il s’agit, comme nous le propose Vincent Peillon et ses amis en France, d’arracher les enfants aux déterminismes familiaux, pour reprendre la rhétorique de notre ministre de l’Éducation nationale, et de les transformer en citoyens-consommateurs hypersexualisés qu’on encouragera à tester différentes formes de sexualité. Soyons sûr que la France hollandaise, dont une des plus hautes autorités morales est Daniel Cohn-Bendit, va vouloir s’appuyer elle aussi sur les recommandations de l’OMS pour éduquer ses enfants à la sexualité ou plutôt à toutes les formes possibles de sexualités.
Finalement, si l’on réécoute les déclarations de ce cher Dany dans l’émission Apostrophes du 23 avril 1982 sur ses actes pédophiles commis dans les années 70 avec des enfants de 5 ans d’une école de Francfort sur le Main où il travaillait en tant qu’éducateur, on s’aperçoit aujourd’hui que le militant d’extrême-gauche franco-allemand n’avait fait que mettre en œuvre avant l’heure les préconisations que l’OMS allait émettre en 2010. Tout juste pourrait-on lui reprocher d’avoir peut-être un peu trop mis l’accent sur les travaux pratiques…
Photo en une : capture d’écran de l’émission Apostrophes du 23 avril 1982.
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